Les techniques classiques ont ce gros avantage d’avoir fait leurs preuves et de toujours bien fonctionner malgré le relatif oubli dont elles font l’objet.
Lorsqu’on débute, évidemment on commence par les techniques à la mode, propulsées par les réseaux sociaux et la com des fabricants mais revenir aux fondamentaux n’est pas si bête que ça. Voyons ensemble deux techniques meurtrières : la tirette et le mort manié.
La période estivale est selon moi la période la plus favorable pour apprendre la pêche à la mouche pour un débutant. La rivière est basse, les chevesnes sont de sortie, le temps est beau, tout ce qu’il faut pour ne pas dégoutter le néophyte dans cette approche si sympa de la pêche.
Pour débuter la pêche à la mouche, on peut faire comme moi, s’acheter du matériel bas de gamme et commencer seul….J’ai mi un temps fou à comprendre comment on faisait pour lancer, poser sa mouche, ferrer et combattre un poisson. Pour le matériel, le Larousse de la pêche m’avait bien aidé à l’époque.
Partir en vacances sans pêcher, la hantise totale du passionné de mucus….quelquefois Madame met le holà à la pêche et arrive à vous convaincre de vous déconnecter pour aller vous emmerder sur les plages…
Car c’est une vérité absolue, un pêcheur sans canne au bord de l’eau s’emmerde grave ! Voyons comment combiner les désidératas de la M’man et votre besoin atavique de prendre du poisson.
Lorsque l’on découvre les nouvelles techniques du carnassier après de longues années sans pêcher ou lorsque l’on se met à la pêche au leurre, immanquablement se posent les questions relatives à l’utilisation de la tresse.
Chaque technique pour être un peu optimisée demande l’usage spécifique d’une ou plusieurs tresses, regardons cela ensemble.
Généralement le pêcheur qui débute dans la pratique sportive au leurre se prend à rêver rapidement aux brochets géants qui hantent son imagination. De jolis brochets, il n’y en a pas qu’au lac Léman, beaucoup de plan d’eau recèlent quelques beaux poissons que peu de pêcheurs recherchent. Pour cela notre débutant va vouloir s’orienter big bait, car il a fort bien retenu l’ adage « à gros leurres, gros poissons ». Voyons comment débuter avec ce matériel et cette pêche spécifique.
La pêche en 1ère catégorie souffre plus que toute autre du colportage de vérités toutes faites héritées de nos aînés.
Ces règlements, parfois appliqués dans un département, ne le sont plus dans un autre depuis longtemps mais certains le croient encore. Pour d’autre cas c’est la méconnaissance typique de la biologie des poissons qui fait raconter plein de conneries. Voyons un peu tout cela ensemble.
Le mois de janvier est un mois calme et propice à la réflexion halieutique, et c’est ce que je vous engage à faire en ce mois, réfléchissez. Nous allons aborder un sujet sensible, la pêche et son éthique, un sujet qui a fait couler beaucoup d’encre, engendré beaucoup d’énervés de claviers et à mon sens lobotomisé pas mal de débutants qui se sont formés grâce aux blogs et à Facebook.
Je vais tenter de m’expliquer sur ce sujet mais ce sera votre réflexion personnelle qui devra vous amener à prendre position, non celle d’un autre que vous aurez suivi par commodité, c’est pourquoi j’ai utilisé le terme lobotomisé.
La question de la taille des têtes plombées est assez récurrente dans celles qui me viennent des pêcheurs débutants.
C’est normal, on achète un leurre de 4 pouces, mais celui ci ne s’arme pas idéalement avec les quelques têtes plombées qu’on possède dans sa boite.
Parler verticale pour un débutant c’est déjà posséder un bateau et le débutant généralement débute à pied….
Mais s’il a la chance d’avoir un copain qui possède un bateau, voici quelques notions de base pour pêcher à la verticale.
Les têtes plombées sont des produits très banals et très basiques, on en trouve désormais de toutes tailles, grammages et formes. Ce qui est un vrai casse tête pour le débutant qui déjà se pose la bonne question : Quelle grammage dois je prendre pour bien pêcher.
La réponse n’est pas si simple que ça mais nous allons essayer de décortiquer ce sujet.
Si par le passé le choix des tresses était plutôt restreint dorénavant c’est plutôt pléthorique, il y en a même trop. Alors ça rivalise d’arguments sur la glisse, le diamètre, la couleur….
Le bon pêcheur au leurre aura déjà compris que certaines tresses correspondent mieux à certaines pêches mais le débutant se trouve noyé au milieu des arguments des fabricants qui bien entendu nous vendent tous la meilleure.
C’est en voyant dernièrement un jeune pêcheur chez mon détaillant demander pour sa première canne qu’est ce qui était le mieux, casting ou spinning, que j’ai eu l’idée de faire une suite à mon précédent article à destination des débutants.
En effet le casting est tellement « tendance » chez les jeunes qu’ils en oublient qu’il n’est peut être pas le plus pertinent pour démarrer sa passion.
S’il est bien une question que se pose le débutant dans la pêche au leurres c’est : Qu’est ce qui est le mieux pour pêcher aux leurres et avoir des sensations, le casting ou spinning ?
Découvrons les avantages et inconvénients des deux.
Alors que l’ouverture générale du brochet s’est faite hier sur la majorité des départements, elle se fera un peu plus tard chez d’autres. Pour le débutant ayant choisi de pratiquer à l’ouverture sa passion pour le leurre se pose la question du choix des plus pertinents, avec quoi faire mon ouverture ? Voyons ça.
L’ouverture approchant, du moins pour quelques départements, il est temps de voir ou revoir une technique très classique mais très efficace : Le sandre en plombée au vif.
C’est l’une des techniques les plus usitées à l’ouverture où il est très commun de voir le pêcheur surveiller ses quatre cannes équipées d’un morceau de polystyrène, voyons comment procéder :
Si la pêche de la truite aux appâts naturels est diablement efficace elle requiert par contre d’être très précis dans sa pêche. En effet, avec une teigne par exemple ce n’est pas comme au vairon, la truite ne fera pas cinq mètres pour s’en saisir, donc il faut passer dans la bonne veine et pour cela savoir lire l’eau.
Je suis toujours surpris lorsque je découvre l’offre en matière de cannes, que ce soit des spinning, des castings, des téléscopiques, des cannes à truc, à bidule …. Une telle offre est un bien pour le pêcheur consommateur que nous sommes, elle fait monter la qualité et descendre les prix même si quelquefois ça ne saute pas aux yeux.
Pourtant on a quelquefois du mal à trouver sa canne, celle de ses rêves, celle qui ferait tout ou presque avec « une action comme ça parce que c’est mon action préférée ».
Le débutant qui veut s’aventurer en première catégorie au poisson nageur doit y aller en sachant une chose : Ca va coûter une grosse poignée d’ euros.
Si je dis ça c’est parce que les poissons nageurs, surtout ceux pour la truite, ne sont pas donnés et pour réussir face à la fario, oubliez le truc à deux euros qui pourrait prendre un jeune brochet, car la truite ne se leurre pas si facilement. Voyons ça ensemble.
Lorsqu’on débute au leurre la tentation est grande de dépenser tout son argent dans des leurres rutilants que nous proposent nos détaillants. Attendez plutôt d’avoir un peu d’expérience pour cela, ça vous évitera des erreurs et des leurres qui ne sortent jamais des boites.
C’est souvent la question que se pose le débutant à la verticale avec la hauteur d’évolution du leurre, tentons d’y répondre simplement et sans langue de bois.
