La pêche du corégone, ce salmonidé si peu connu du grand public qu’on appelle aussi fera ou lavaret, redémarre ce mois ci dans la plupart des lacs qui en sont pourvus.
J’ai chez moi des pêcheurs qui ne font même plus leur ouverture truite pour se consacrer exclusivement à ce poisson tellement sa pêche est intéressante.
Comme on le pêche sur un train de nymphe et que ce poisson est très vigoureux, il faut employer une bonne épuisette faite pour lui. Dans l’absolu, toutes les épuisettes peuvent convenir mais quand vous aurez passé 10 minutes à décrocher les 5 nymphes du filet en tissu, vous serez vite conquis par l’épuisette que je vous présente.
Cette épuisette est une classique épuisette à mailles nylon. Le filet est composé de gros fil nylon noué où ne s’accroche aucun hameçon. Les mailles sont assez grosses mais pas au point de laisser passer le poisson à travers par contre le plomb et les nymphes si, de cette manière pas ou très peu d’emmêlages. La maille nylon est de 7 mm et le nylon employé est du 25 centièmes selon mon pied à coulisse.
Le nylon coule seul mais le fabricant a pensé à placer un cerclage métallique en fond de filet afin que le poisson ne puisse pas s’enrouler dans le filet. C’est tout bête mais très efficace.
Cette tête d’épuisette possède un diamètre de 50 cm et une profondeur de 30 cm, le manche se vise dessus par un pas de vis standard. Ce manche est télescopique pour faciliter la mise à l’ épuisette d’un poisson qui s’il s’est pris sur la nymphe du bas, aura encore au-dessus de lui pas loin de 2m de fil.
Cette épuisette me suit depuis un an et je ne lui trouve que des qualités. Je l’ emmène même désormais à la pêche des perches en été où il est agréable de pouvoir les décrocher sans s’ emmêler avec les triples des leurres dans le filet.
Ce manche mesure 1m de long et est télescopique. Il peut atteindre 1.9m de long une fois déployé.
Un accessoire peu onéreux, solide et classique pour ceux qui pratiquent le corégone mais qui se révélera très utile pour les perches.
Gardez la pêche
Acheter une épuisette « Lavaret » d’ Autain.
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