Vouglans 2012, part II

Après la journée du vendredi plutôt chargée en pluie et en vent, celle du samedi s’annonçait plus calme.

 Au réveil le matin le lac était d’huile et le ciel bien dégagé. Nous avions décidé de pêcher l’aval du pont de la Pyle et pousser jusqu’au port de la Mercantine. Ce qui a fait qu’en deux jours de pêche nous n’avons pu explorer que les deux tiers de cet immense lac.

 

Après une rapide navigation jusqu’à la base nautique de Bellecin nous avons réduit l’allure pour chercher une plage ou ratisser avec nos leurres. Il nous a fallut pousser jusqu’au port  et le dépasser pour trouver des bordures favorables. J’ai certainement été le seul à respecter les règles de navigation, les autres bateaux semblaient se moquer royalement des limitations de vitesses, ce n’est qu’en remontant en début d’après midi  et pour fuir un orage que j’ai du mettre les gaz.

 C’est en descendant la bordure sur la rive gauche que j’ai eu le plaisir de voir un promeneur me héler. Il s’agissait de Serge LEGLISE, fidèle lecteur de ces lignes depuis plusieurs années qui avait réussi à trouver un moment dans son emploi du temps chargé de retraité pour venir à la pêche. Un très heureux hasard qui nous a fait nous retrouver.

J’ai donc accosté plus loin face à la Mercantine pour visiter le campement qu’il a monté avec des amis. Une tente, une table, des chaises et des copains, que demander de mieux.

L’accès plutôt périlleux a été sécurisé par des marches et des mains courantes, de cette manière nos pêcheurs peuvent tendre leurs cannes sur ces endroits plutôt raides.

 

Nous avons quitté Serge après avoir partagé le blanc de l’amitié pour nous diriger vers le port de la Mercantine ou nous avons consciencieusement ratissé la plage aux leurres mais aucune perche ni brochet n’étaient présents.

 

À 11h30, nous avons vu une barque se diriger sur nous, une Quick avec deux pêcheurs qui sont arrivé à notre hauteur. Il s’agissait de Gilles PETITJEAN, lui aussi fidèle lecteur qui pêchait là depuis le matin. Nous devions nous rencontrer jeudi mais ce n’avait pas été possible.

Gilles m’avait fait la surprise de prévoir l’apéro, et c’est devant un Ricard que nous avons entamé une petite conversation. Je le remercie pour cet instant de convivialité et lui souhaite ainsi qu’à son fils de grandes et bonnes parties de pêche.

 

A 12h00 nous avons rejoint Serge sur la berge pour déguster à nouveau l’apéro…Sans excès quand même…Un grand merci pour ce nouveau moment de détente et d’amitié.

 

Nous  avons quitté la bande pour nous installer dans une crique et casser une petite croûte puis sous la menace d’un orage j’ai du mettre les gaz pour remonter et ainsi éviter les pluies diluviennes.

 Arrivé à proximité du pont de la Pyle, j’ai décidé d’explorer la zone peu profonde où se situe un petit port, j’ai donc mis le cap sur la falaise voisine pour pouvoir accéder discrètement à l’électrique sur la zone. Je venais à peine de couper les gaz et de mettre l’électrique à l’eau lorsque j’ai vu un  bancs de gardons devant nous le long de la falaise. 16/18m au sondeur et un gros banc de blancs entre deux eaux.

 

J’ai laissé tomber l’option plage et nous avons pêché sous et autour de ce banc. Je pensait enfin taper une belle perche ou un brochet au cranck mais c’est patoche au drop sur un leurre Daiwa Dfin 3 pouces qui annoncera « pendu ». Le poisson tenais le fond et les coups de tête se voyaient dans le scion. J’ai saisi mon appareil photo pour immortaliser la scène et Patoche après un combat de deux minutes où il priait pour que son bas de ligne en fluoro résiste, nous à monté un énorme sandre.

Le pépère mesurait pile poil 90cm, une tête gigantesque, des nageoires immenses et un Patoche aux anges sur un petit nuage.

 

Le temps de quelques photos nous avons continué à ratisser la zone mais les carnassiers n’ont pas daigné remordre. Pourtant le banc de blancs n’avait pas bougé et son cortège de sandres, brochets et perches ne devaient pas être loin.

Voici une vue de  son leurre sous un mètre d’eau.

 

Au bout d’une demi heure nous avons quitté le poste pour pêcher les piles de pont coté Surchauffant et c’est là que je sauverai mon honneur et prenant une perche de 25 cm au One Up  et en ayant le plaisir d’en voir  suivre quelques autres. A cinq minutes de la fin prévue de la partie, enfin un poisson pour moi ! Ouf !

 

Cathy n’a pas eu de chance, pas une touche de la journée….

 Nous sommes ensuite rentré au port, chargement, déchargement, rendre les clés à la capitainerie…. à 17h30 nous sommes arrivés au camping pour remiser le bateau prêt  pour le départ du lendemain.

 

Le soir, encore un bon moment de convivialité chez Olivier FEBVRE à Barésia où nous avons encore parlé pêche, pêche et pêche…j’espère avoir réussi à le décider de venir pêcher nos lacs du Morvan.

 Le dimanche matin, après un réveil à 7h30 où le grand soleil ne nous donnait pas envie de rentrer, contraints et forcé par le planning, il a fallu replier.

 Rangement du matériel, des cannes, nettoyage du chalet (merci Cathy) et c’est à 10h00 que nous avons quitté ce coin de paradis pour retrouver notre région autunoise où la pluie nous a accueilli.

 Permettez moi une petite pensée pour tous les habitants de Barésia qui se sont pris un énorme orage de grêlons dans l’après midi. Des carrosseries dévastées, des meubles de jardin brisés par dizaines. J’espère qu’aucun pêcheur n’était sur l’eau lorsque ce cataclysme est arrivé. Pour l’avoir vécu une fois je sais ce que ce type de grêlons, gros comme des balles de golf peuvent faire comme dégâts.

 

Un grand merci donc à tous ceux qui nous ont reçu lors de ce séjour : Didier,  Olivier, Arnaud, Audrey, Serge et Gilles. Le Jura et le lac de Vouglans sont des très beaux endroits à visiter et à pêcher, qui plus est il y a du poisson à prendre.

Pour paraphraser Terminator  « Je reviendrai ».

 Gardez la pêche.

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