Sortie truite dans le Ternin au poisson nageur

Les températures s’étant suffisamment réchauffées dans le Morvan, c’est donc au poisson nageur que j’ai choisi de pêcher le Ternin ce samedi matin et cette option s’est avérée payante.

Le printemps arrive dans le Morvan et les feuilles commencent à sortir des bourgeons, dans une grosse semaine, les branches des arbres rivulaires vont commencer à ployer sur la rivière et nombre de postes deviendront plus difficiles à pêcher.

J’en ai donc profité pour une sortie au poisson nageur du bord sur des secteurs que l’AAPPMA la Gaule Lucenoise entretient annuellement. Plus tard il sera plus opportun d’opérer en wading. Il n’y a pas que les pêcheurs qui coupent des arbres en bord de rivière, le castor s’en charge aussi.

 

Ayant été réveillé de bonne heure ce matin, c’est vers 7h00 que je suis arrivé au bord de la rivière où pas un pêcheur n’était présent. Après une demi-heure à tenter de prendre une truite sur une zone proche du stationnement, je me suis décidé à m’enfoncer un peu plus loin sur un bras de la rivière que je ne pêche jamais. Je m’étais équipé du Tricoroll SHW qui avait si bien fonctionné la semaine dernière et cette fois ci il me montrera encore toute son efficacité.

Après avoir ressenti un gratouillis suspect sur une zone calme, je relance au même endroit en ralentissant et je ressens de nouveau comme si on poussait mon leurre. Encore une truite de bassine qui n’ose pas attaquer. Je me décale un peu pour aborder le poste en pêche aval et grâce aux lunettes polarisantes, j’aperçois la truite suivre et mettre des coups de nez.  J’arrête de mouliner et voit la truite observer mon leurre posé au fond. Petite traction rapide pour la déclencher et pendu !  Une joli truite de lâcher de 32 cm qui m’aura livré un petit combat.

 

Je quitte le secteur peu propice  au poisson nageur pour gagner l’amont du parcours en voiture.  Je passe sur un Smith D Incite car l’eau est plus rapide. Sur un poste qui m’a rapporté plusieurs poissons, même manège avec des sensations indéfinissables. Je me décale là aussi pour une pêche aval et je vois la truite me faire la même vie que la précédente.

Par conséquent même animation, je pose le leurre au fond et me prépare à mettre un coup de poignet. La truite s’empare du leurre posé avant mon animation et se pique mal malgré mon ferrage. Au bout de quelques secondes elle se décroche pour aller se caver.

Je tente de nouveaux passages mais elle a été piquée et ne remordra surement pas de la journée. Un peu plus loin après avoir ratissé un secteur que je sais habité, je change mon poisson nageur pour un Tailpin Duo et au premier lancer, alors que j’étais passé sur le poste au PN, c’est la touche. Encore une surdensitaire qui me donnera par contre un très beau combat avant de se rendre.

 

Retour à la voiture pour un autre secteur où j’avais perdu un poisson nageur au milieu de la rivière, cette fois j’ai mes cuissardes pour peut être le récupérer. Je ratisse le coin au Tricoroll et au tailspin mais juste une touche violente sans suite vers la fin du parcours, certainement une petite sauvage.

Et, cerise sur le gateau, je vois que mon poisson nageur accroché la semaine dernière est encore là. Le niveau d’eau a baissé et grâce au cuissardes, je peux aller le récupérer.

Une sortie qui se conclue plutôt bien avec deux poissons, quelques touches et décrochés et un Tricoroll Illex récupéré.

Gardez la pêche.

Relire les articles de présentation des leurres utilisés :

Le Tricoroll SHW d’ Illex, le D Incite de Smith, le Spearhead Ryuki Spin de Duo