Ce matin nous sommes montés dans les coins reculés du Morvan, au plus sauvage des secteurs, pour tenter d’y attraper la truite autochtone, la noiraude des monts noirs…
J’en ai encore des crampes….
Réveil 05h00 ce matin avant un départ pour les contrefort du Haut Folin afin d’y pêcher dame fario dans la haute Yonne à quelques kilomètres de sa source.
Cathy est partie faire équipé avec son père pour la partie la plus amont alors qu’avec Patoche nous avons tenté une partie très sauvage, tellement impraticable que mes cuissardes néoprènes ont besoin d’une réparation.
Arrivée vers 08h00 sur site après un bon petit dej chez mes beaux parents, une météo du Morvan, glaciale….Les grands sapins, les tourbières, tout cela donnait une ambiance lourde peu propice aux éclats de voix. Hier soir nous avons visionné Délivrance à l’apéro…Et là on s’y serait presque cru..
Nous avons attaqué une zone hyper dense en végétation et arbres tombés, pas une seule trace de pas et ça se comprend… Patoche touche cette belle petite sauvage dans un trou isolé, photo, remise à l’eau et c’est reparti pour un crapahut au milieu des ronces agressives et des arbres couchés.
Les petites truites se jettent sauvagement sur nos appâts, vers pour Patoche et vairon pour moi mais c’est l’espoir d’une jolie de plus de 25 cm qui nous fait avancer.
Je réussi à piquer cette petite 20 cm dans un chaudron, ouf, l’honneur est sauf…
Un peu plus haut, dans un autre trou, je me prend une attaque de fou furieux sur ma monture vairon, je ferre gentiment croyant avoir affaire à une truitelle mais là…. Le poisson tiens le fond et en plus il me tire du fil au frein… Pas moyen de le monter en surface, j’arrive quand même à voir les contorsions d’un corps jaune bien énervé sous 1.5m d’eau et… Zut décroché !!!
J’estime la belle à 30/35 cm au moins, jamais encore je n’en avais tenu une aussi belle dans cette partie de l’ Yonne si sauvage. Elle ne reviendra pas, malheureusement.
Le reste de la matinée fut comme le début, harassant, franchissement, bagarre avec les ronces, les branches, accrocs, escalade, rochers glissants…Pour faire quelques truitelles.
Cathy et son père ne feront pas mieux, la plus grosse devait faire 20/22 cm mais ces truites sont furieuses et leurs attaques sont fulgurantes.
Nous terminons fourbus à 11h00 avec du kilomètre dans les pattes et pour moi des cuissardes néoprènes qui ont dégusté dans les ronces mais bon dieu que c’est bon !!
J’espère pouvoir retourner sur un certain trou, il y a une grosse sauvage qui m’a défié. Allez,pour le fun, la vidéo du fameux duel banjo guitare du film Délivrance:
Gardez la pêche.
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