Bien utiliser son sondeur en fonction de la pêche prévue

Un sondeur c’est bien, mais bien l’utiliser c’est mieux. Beaucoup d’utilisateurs de sondeur n’exploitent qu’une petite partie des possibilités de leur électronique et se privent d’informations essentielles qui pourraient améliorer leur pêche.

Des pêcheurs sérieux que je connais me confient régulièrement qu’ils n’y comprennent rien aux réglages du sondeur et qu’ils ne s’en servent que pour leur indiquer la profondeur. C’est bien avec un sondeur premier prix mais investir plusieurs centaines d’euros dans un appareil complexes et ne pas l’utiliser à la hauteur de ce qu’il peut faire est désespérant.

On utilisera son sondeur différemment selon les saisons et les pêches pratiquées, voyons cela.

 

La carto à l’écran en même temps que le 2D

J’en ai parlé plusieurs fois mais une piqure de rappel ne fait pas de mal. Tous les sondeurs, désormais, proposent la cartographie par GPS et beaucoup proposent la cartographie live que va générer votre appareil.

Cette carto est très utile, lorsque vous prenez un poisson, enregistrez immédiatement un waypoint. Lorsque vous aurez eu plusieurs touches vous pourrez en déduire, en plus de la profondeur de tenue du poisson, le type de fond qu’il affectionne : Un tombant, un plateau, une structure noyée, etc etc… A partir de là ne pêchez plus que les zones identiques pour ne pas perdre de temps !

C’est ainsi que je procède à chaque sortie quelle que soit la saison car j’ai remarqué que les carnassiers sur une même journée, aimaient à se tenir sur des postes identiques.

 

En hiver, le fond, rien que le fond

En hiver nous pêchons souvent en verticale ou à gratter mais sur le fond car c’est là que se tiennent une majorité de poissons.

Si vous laissez faire votre sondeur en automatique, il vous affichera toute la couche d’eau et une grosse épaisseur de fond alors que les infos essentielles se situent entre le fond et le fond moins 1 mètre.

Ca ne prends qu’une minute d’aller dans les paramètres et de régler votre sondeur pour qu’il ne vous affiche que cette zone. Ainsi sur un écran normal, vous aurez une vue plus détaillée du fond comme un zoom sans vous soucier de ce qui se passe pas loin de la surface.

 

En été et en automne, le side en prospection

Même sur les zones que vous connaissez, il n’est pas sûr que le poisson s’y tienne ou qu’il s’y situe précisément. C’est pourquoi un passage avec le side en route vous donnera un aperçu de ce qui se passe sur la zone. Pour pêcher l’inconnu rien de mieux pour trouver les bancs de vifs ou voir les carnassier posés dans la couche d’eau.

Le side vous permettra aussi de découvrir des vestiges noyés qui tiennent les poissons ou un rocher posé au milieu de nulle part qui sera souvent fréquenté.

 

Le Down pour être sûr

Le Down est parfait en hiver ou en été pour identifier ce que l’on découvre en 2D, un banc de vifs peut s’avérer être un arbuste ou un arbuste fréquenté par un banc qui va le masquer au 2D. Le Down vous évitera des accrocs avec le fond mais aussi vous permettra de déduire approximativement la taille des poissons en les comparant avec les objets fixes éclairés.

 

Le sondeur qu’il faut

Pour être efficace, un sondeur avec un écran de 10 pouces est parfait, on pourra le séparer en trois vues pour la prospection estivale : Vue Side en dessous, 2D et carto côte à côte. Un 8 pouces, qui coûte moins cher, conviendra mais le confort de lecture ne sera pas le même.

En hiver un écran scindé en deux parties suffit avec la 2D et la carto.

 

Certes un 10 pouces est assez onéreux mais il vous permettra d’améliorer vos sorties de pêche en bateau. En float on restera sur un 7 pouces pour l’ encombrement et pour ne pas à avoir à trimballer une grosse batterie.

Il existe l’arme ultime avec le live mais il reste encore assez cher et le sujet  a déjà été développé il y a quelques semaines.

Gardez la pêche

Voir les sondeurs chez notre partenaire