Le jour où paraîtra cet article, il vous restera 10 jours pour préparer votre ouverture. 10 jours c’est largement suffisant pour faire tout ce qu’il y a faire !
Voyons ensemble les petits détails à ne pas oublier pour minimiser au maximum les risques de louper ce jour mémorable parce qu’on a oublié quelque chose.
Rien de mieux que de préparer tranquillement son matériel sans le stress de la veille d’ouverture où il faut vite aller acheter du fil car le sien qui date de quelques années est mort…
Prenez le temps de vérifier ces quelques points :
La canne ou les cannes, ça prend cinq minutes et si on découvre un anneau abîmé on a encore le temps d’aller le faire changer par son détaillant. Vérifiez donc les anneaux, le porte moulinet, le blank et nettoyez là au liquide vaisselle, n’oubliez pas les anneaux ou se concentre la saleté.
Le ou les moulinets, un peu d’huile sur le roulement ou le palier du galet de pick up, la poignée, le mécanisme interne. Vérifiez si le frein est onctueux, s’il bloque ou fait des à coups démontez le et graissez les rondelles de feutre très légèrement.
Le fil ou la tresse : Un fil vrillé, usé par l’ age, rendu cassant…Pas de pitié on le change par un de ces nouveaux copolymer nylon fluoro qui allient discrétion et solidité. Pour la tresse c’est le moment de couper les dix derniers mètres usés par les frottements de l’ année dernière, on coupe et on remet une tête de ligne en fluoro de 2m minimum.
La boite à petits accessoires : On vérifie qu’il reste suffisamment d’ émerillons, que le coupe fil n’est pas rouillé, que la pince non plus….On huile, on graisse si besoin, on va faire le plein chez le détaillant tranquillement.
Les lunettes polarisantes : On les nettoie, on peut huiler les axes des branches et on met un chiffon propre dans l’étui.
Le gilet de pêche : On sort tout ce qu’il y a dans les poches et on le lave…. Des fois on trouve un vairon ou des vers tout secs dans les poches, ne me dites pas que ça ne vous est jamais arrivé !! Idem pour la casquette et surtout le chiffon de pêche qui schlingue bien.
On fait le plein de sac plastique pour les prises gardées, de PQ au cas où, on range son permis dans une pochette étanche et on en imprime un second pour le laisser dans la voiture.
On examine les cuissardes et les bottes ou les waders, on cherche des points de faiblesse qu’on pourra réparer et qui éviteront la trempette.. En homme prévoyant on range une paire de chaussettes dans le coffre de la voiture au cas où le petit trou dans la cuissarde aurait été loupé mais se rappelle à vous en ce 11 mars.
On passe ensuite aux leurres, aux montures. On examine et élimine les hameçons rouillés, les boites fendues, les LS fondus…. On refait le plein des boites, on range son gilet avec chaque choses à leur place pour ne pas avoir à les chercher le matin.
La veste de pluie est sortie de l’ armoire, le pantalon de pêche est prêt, tout concours alors à une journée qui devrait bien se dérouler.
Je sais que le vendredi 10 mars au soir, je n’aurai qu’ à ranger dans mon coffre de voiture des habits de rechange, des habits de pluie, une canne au toc, une canne à vairon manié, une canne cuiller,mon gilet, mon épuisette et mes bottes, waders aussi au cas où. Plus tôt en journée je serai allé acheter mes vairons, l’occasion de voir chez mon détaillant tous mes collègues dans le même état de préouverture que moi, c’est à dire fébriles !
Le jour J, dans ma poche de pantalon, un couteau avec tire bouchon, un vieux porte monnaie avec un peu de liquide et un mouchoir car le nez coule en mars dans le Morvan.
Je n’oublierai pas une chose importante à la convivialité : un casse croûte et une bonne bouteille de blanc que je partagerai avec des amis.
Et le jour tant attendu arrivera, peu importe la météo ce sera un bon temps de pêche, peu importe la hauteur d’eau, le vent, les voisins, les copains, même les prises ce sera de toute façon une belle ouverture !
Gardez la pêche
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