Beaux brochets de février

Le sandre étant plutôt en mode off, j’ai pu aller par deux fois dans le privé pour me mesurer à des brochets en ce mois de février.
Contrairement à l’année dernière où les sandres étaient coopératifs à Pannecière en février, cette année ils sont très difficiles et mon besoin de faire cintrer des blanks m’a soufflé d’aller dans le privé et c’est ce que j’ai fait et qui m’ a bien réussi.
Le 2 février dernier, petite journée sympa à l’étang des Gaulois avec Lyonel  pour y tester du matériel de pêche.  Le redac chef de la Pêche et les Poissons réussira à prendre ce brochet d’environ 70 cm dans la matinée alors que je faisais chou blanc.

Après le casse croûte de midi, et certainement regonflé par le breuvage bourguignon et du bord, j’aurais enfin ma touche sur un swimbait. Ce joli brochet de 97 cm m’aura apporté beaucoup de plaisir. Il portait les stigmates d’une ancienne blessure guérie sur le coté mais état général laissait supposer qu’il n’avait pas encore frayé.

Le 14 février, déplacement hors de mon secteur de prédilection du Morvan pour aller pêcher le lac de Chour  en Côte d’ Or à l’invitation de Steven. Le lac est bien remonté et les brochets ne sont guère actifs. Je mets à l’eau dans le grands lac et nous pêchons jusqu’à 11h00 sans enregistrer le moindre poisson, j’aurai une touche ainsi que Steven mais les poissons ne se sont pas piqués.
Nous changeons d’optique et sortons le bateau pour le mettre à l’eau dans le petit lac où les brochets seraient plus actifs. Je loupe un poisson au shad, au vu de la touche il semblait de belle taille. Comme la dernière sortie, c’est après le casse croute de midi que j’aurai ma  première prise avec ce joli brochet de 73 cm, lui aussi pris sur un swimbait. Mon compagnon de pêche se prend quelques touches sans suite.

J’avais prévu d’arrêter à 16h00 et comme souvent c’est dans les dernière minutes que tout se précise. Je reviens discrètement sur le poste du matin où j’avais loupé mon poisson et lance mon leurre. A la troisième fois mon leurre est bloqué par une grosse touche.  Ferrage et combat qui s’annonce sur un joli poisson. Arrivé au bateau le poisson garde le fond et me fait de suite comprendre que j’ai affaire à un moustachu de belle taille.

Ma canne 20/80 fait pourtant bien le boulot et il me faut 5 grosses minutes pour enfin le faire monter à la surface. Afin de ne pas remplir le bateau de mucus, nous partons le décrocher au bord afin que les propriétaires de l’étang le retirent. Je ne l’ai pas mesuré mais à vue de nez il mesurait 1.6m et m’aura offert un vrai combat tout en puissance.
Dans quelques jours direction le Portugal pour aller taquiner les sandres en verticale, gardez la pêche.

 

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