Le voyage était prévu en février, mais le covid a fait tout annuler la veille du départ … La voiture était pratiquement chargée lorsque le couperet est tombé : Maïté venait à son tour de contracter la maladie, et il n’était plus possible de partir.
Il a fallu revoir nos conditions de voyage. Par le plus grand des hasards, il restait un peu de dispo chez Patrice et Maïté en avril. Réorganisation des congés, et départ pour l’Hispanie début du mois, pour un séjour inespéré.
Pour cette session, Olivier allait nous accompagner. 1850 km nous séparent de notre destination, mais à trois, nous pouvons nous relayer pour conduire. Le trajet va s’effectuer d’une traite.
Petite pose sur le bord de la route en Espagne. On se voyait déjà en haut de l’affiche …
Malheureusement, les conditions météo ne sont pas très bonnes pour le début du séjour, et la pêche, perturbée par la tempête qui dure depuis trois semaines sur place, ne va pas s’avérer terrible.
En effet, la température de l’eau, qui devrait approcher les 17/18 degrés en cette saison, ne dépasse pas 12°. Tout semble s’être figé, et les black-bass de ce spot réputé seront en mode “Off” pour au moins toute la période. Au vu des résultats des spécialistes présents sur place, on ne va pas faire de miracles sur cette espèce.
Pour le sandre, ce sera à peine mieux. Il faudra se battre jusqu’au bout pour tirer notre épingle du jeu.
De la neige sur les sommets espagnols …
Le premier poisson, sous un déluge dantesque.
Les touches sont très espacées, et on ne prend qu’un poisson par ci par là sous la pluie des premiers jours.
Mais on se débrouille …
Les conditions météo vont peu à peu s’améliorer, nous laissant espérer des jours meilleurs …
C’est le printemps, ….
Olivier et son brochet de 90 cm … A la touche, j’ai d’abord cru au bass du siècle. Seule photo du spécimen, qui, sur un coup de tête, s’en retournera avant la prise de vue qui devait immortaliser ce moment d’euphorie.
Une petite pose rafraîchissement …
Le soleil revient, mais la pêche reste difficile …
Petite sortie avec l’ami Thomas, représentant pour la France du Centro Nautico, établissement spécialisé dans l’importation en Europe de bateaux de pêche américains de seconde main.
Direction le sud pour la zone des granits, que l’on espérera meilleure pour la pêche … Mais en vain.
Il faudra se contenter de quelques poissons par jour …
Pour le dernier jour, il est décidé de ne consacrer la pêche qu’au black -bass. On va bien réussir à en faire bouger un ou deux, bon sang !!! On est venu pour ça, et il n’y a pas moyen d’en prendre un seul depuis le début de la semaine. C’est rageant.
Olivier finit par trouver une combine qui semble donner quelques résultats : Approche discrète en queue de darse, lancer du popper en bordure dans moins de 20 cm d’eau, et crac !!!
Aussitôt dit, aussitôt fait …
Quatre bass en tout et pour tout, pour tout le séjour. Et franchement, rien de miraculeux en taille. Autant dire que, comme le souligne Thomas, 4000 km pour ça, cela ne paye pas la poudre.
Voilà, ce sera tout pour cette session. Il est toujours difficile de prévoir quelles seront les conditions de pêche lorsque l’on prépare un séjour longtemps à l’avance. Ne restons pas sur une impression qui peut sembler décevante. Une semaine avec les copains, la truffe au vent et les miches sur le bateau tous les jours, ça n’a pas de prix. Le poisson, c’est bonus.
AB
