les équipements pour la pêche en barque

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Les équipements pour la pêche en barque

Bienvenue dans cet article consacré aux aménagements  passés (2009) et présents de l’Esoxiste II.

Vous découvrirez comment agencer votre embarcation pour qu’elle soit plus pratique, des astuces pour la bricoler et quelques tarifs pour vous aider à boucler votre budget.

La moquette:

Tout d’abord pour démarrer votre aménagement je vous invite à poser de la moquette sur votre barque.

La moquette a plusieurs avantages, elle isole du bruit, donne une ambiance moins “brut” à votre embarcation et vous permet de pêcher confortablement pieds nus en été.

Il y a plusieurs types de moquette, les plus chères sont les moquettes spécial bateau, compter entre trente et quarante euros le mètre. Vous pouvez voir quelques modèles sur les sites suivants profilnature.com ou aiglepecheur.fr



Vous pouvez aussi utiliser de la moquette spéciale salle de bains dans votre grande surface de bricolage.

A titre personnel j’ai utilisé de la moquette nautisme pour les planchers et de la  moquette “premier prix” (1.99 euros au m²) pour habiller mes coffres latéraux.

Si vous avez une vielle barque, utilisez du gazon synthétique ou des tapis d’extérieurs qui conviendront parfaitement..
Si vous le pouvez collez votre moquette, utilisez de la colle de qualité (spéciale « nez de marche » avec des solvants qui puent entre 30 et 40 € le pot) pensez qu’il vous faudra un pot de cinq litres au moins pour coller toute la moquette de votre embarcation. Poncez là ou il y de la peinture, ça permet à la colle de mieux adhérer. Faites un double encollage, attendez que la colle commence à tirer (1 petite minute) et appliquez le lai.

Mon coéquipier de pêche, Patoche, est peintre en bâtiment de métier, c’est lui qui a collé la moquette et ces infos viennent d’un pro.

 

Le sondeur: 

Passons ensuite au sondeur et à son emplacement:

Pour plus de praticité et dans une petite barque simple, il est bon de fixer la sonde au moteur électrique avec un étrier spécial ou un Colson.  Pour une barque plus importante il peut être bon de fixer la sonde de manière définitive, tout en sachant qu’il faudra faire attention lors de la mise sur la remorque. Généralement la sonde se fixe sur le tableau arrière sous la ligne de flottaison mais rien n’empêche de la placer ailleurs. Des rails ou un support amovible permettent de remonter la sonde lors  du transport, ils sont en vente partout.

 

Quel sondeur utiliser ?

Peu importe la marque et le modèle que vous aurez choisi en fonction de vos attentes et de votre budget. Réfléchissez bien à son emplacement, il est désagréable de devoir constamment tourner la tête pour vérifier son sondeur. Donnez vous la peine de passer les câbles dans une gaine, ça empêche de se prendre les pieds dedans et c’est plus joli.

Si vous pêchez plus en verticale, montez votre sondeur près du poste de pilotage à gauche si vous être droitier et avec un angle de 45 degré par rapport à vous, de cette façon votre regard tombera facilement dessus.

Si vous pêchez plus en power fishing avec un moteur à commande avant , vous pouvez installer le sondeur devant votre siège bicyclette et la sonde sur le moteur. C’est ce que j’avais mais je ne m’en servait jamais.

Pour le sondeur, dédiez lui une ligne électrique distincte, ne le branchez pas avec un domino sur l’alimentation moteur  de la barque sinon vous aurez droit à de beaux parasites.

Dernière astuce si vous collez la sonde de manière définitive sur le tableau arrière, collez la à droite (pas comme moi) sinon l’hélice du thermique créera des perturbations qui vous empêcheront de bien utiliser le sondeur durant la navigation.




 

La motorisation:

A titre perso j’ai un thermique à l’arrière et un électrique à l’avant  que je pilote de l’arrière via la télécommande. L’électrique a été durant plusieurs années un Minn Kota Powerdrive 55 lbs I PIlot avant que je ne passe sur un Terrova BT de la même marque

Concernant la puissance, j’ai choisi le 55 lbs mais le 40 aurait suffit. Le 55 me donne plus confiance si mon thermique lâche.

Les Minn kota sont de bons moteurs, bien qu’un peu chers, néanmoins ils sont bien distribués par NAVICOM qui dispose de commerciaux bien implantés pour prendre en charge votre moteur en cas de panne.

J’ai choisi le power drive à l’époque pour des raisons économiques, le Terrova était plus cher et dépassait mon budget.

Il existe plusieurs modèles de  platines amovibles pour les moteurs distribués par Minn Kota, j’ai choisi celle en composite parce que l’on peut la sécuriser avec un cadenas. Cette platine est très pratique , on peut démonter son moteur lorsque l’on fait un grand trajet ou que l’on stationne dans un coin « louche ».

Pour le thermique, pensez à changer tous les trois ans la turbine de circulation d’eau pour le refroidissement, ce n’est pas très cher et évite de tomber en panne au milieu du lac. Si vous le pouvez prenez un moteur récent, ils sont beaucoup plus puissants que mon vieux yamaha 2 temps 5 cv.

 

Les sièges:

Passons au confort dans notre embarcation. Tout d’abord, les sièges. Après m’être usé les fesses sur des bancs j’ai opté pour un siège et je ne l’ai pas regretté. Un siège coute environ entre 60 et 70 euros, comptez une platine à 15 euros, un pied et une embase et vous vous en tirerez pour 100 à 110 €.

Il existe différents types de sièges, allez voir sur internet et vous vous ferez une idée. Pour l’embase vous avez le choix entre avoir un pied fixe ou amovible. Je vous le conseille amovible, une barque de pêche est faite pour être tractée donc débarrassée de tout ce qui est saillant ou constitue une prise au vent. Pour le pied vous pouvez choisir entre pied normal et pied à embase conique. L’embase conique permet un gain de place si votre plancher est à quelques centimètres de la coque, sinon l’embase simple convient mieux.

Ensuite vous pouvez équiper votre embarcation d’un siège bicyclette sur une plateforme avant, c’est très pratique et reposant pour pêcher les bordures à vue. Prenez un pied télescopique qui doit être assez haut, vous ne serez pas vraiment assis mais plutôt jambes un peu fléchies, ça permet de pêcher presque debout sans fatigue.

 

Auparavant j’avais bricolé sur ma Tabur IV un vieux siège de bureau pivotant. Ça peut convenir mais le tissus de ces sièges absorbe l’eau alors gare à la pluie et aux fesses trempées.

Tant qu’a faire, le siège doit être le premier investissement après le moteur. Le confort est important, rien de plus désagréable qu’une matinée de pêche avec les genoux dans le menton et des courbatures partout.

L’ancrage:

Concernant l’ancre, j’ai longtemps écouté les partisans d’un poids plat mais finalement à l’usage mieux vaut investir dans une ancre pliante à grappin, le poids plat est plus lourd mais glisse en cas de vent ou fait ventouse dans la vase, l’ancre finit toujours pas se caler et reste plus facile à remonter.

Pour la corde , j’ai trouvé lors d’un voyage en Bretagne une corde à âme plombée, ça va très bien et ça maintient l’ancre  grappin en position horizontale, si vous n’avez pas la possibilité de trouver du matériel pour marin, intercalez deux mètres de chaine entre votre ancre et votre corde.

Pour les plus fortunés, il existe les relève-ancres électriques (les guindeaux). C’est intéressant si vous pêchez seul et souvent à poste fixe, sinon un coéquipier lève-ancre revient bien moins cher (et vous pouvez discuter avec lui). Pour un guindeau comptez environ 250 à 350 €.

 




 

Les supports de cannes:

C’est important de bien choisir ses supports. J’ai abandonné les supports en acier  « en S » peu pratiques et pas très sécurisant pour les cannes pour des supports en composite « spécial verticale » de chez Berkley. Ils sont moins chers que des supports métal et aucun poisson ne pourra m’arracher la canne du support, ils sont conçus pour. J’en ai placé un à ma droite et un à ma gauche ainsi qu’un à l’avant gauche pour mon coéquipier. Ils pivotent et sont amovibles pour les longs trajets, rien à redire après un an d’essais, ils sont tout simplement parfaits.

 

 

Vous constaterez à l’usage que chacun possède son coté de bateau préféré, j’ai remarqué que les droitier pêchent le plus souvent à leur gauche. Réflexion à intégrer dans l’agencement de votre barque.

Pour les déplacements, j’ai prévu d’installer des supports tubes qui me permettront de stocker mes cannes verticalement en navigation. L’année dernière, j’ai fait tomber une canne à l’eau en naviguant, il a fallut dix minutes pour qu’un ami la récupère avec une drachko. Une autre fois, j’ai cassé le scion de ma canne verticale en naviguant. Les cannes étaient posé à coté de mon siège et en pivotant ce dernier, il a accroché une canne. Désormais c’est décidé, lors de tout déplacement les cannes seront stockées verticalement.

J’ai acheté ce support trois cannes également chez Berkley qui les font de couleur noire et moins cher que les autres marques.

 

L ‘épuisette et autres équipements:

 

Il vous faut absolument une épuisette. Choisissez là avec une maille enduite de caoutchouc . Avec mon coéquipier Patoche, nous avons usé deux épuisettes simples. Les triples des leurres se prenaient dedans et il fallait parfois couper. Avec le caoutchouc enduit, finis ce genre de désagrément. Prenez là pliante, ça tient moins de place, si votre prise est trop grosse pour votre épuisette utilisez un gant Lindy pour saisir la gueule du poisson sans vous faire piquer.

Bien entendu comme nombre de pêcheurs sérieux je possède une pince style Boca Grip, c’est  une pike and bass rotative avec peson incorporé qui me donne entière satisfaction et qui n’est là que pour le jour ou je prendrai le brochet de ma vie qui ne tiendra pas dans l’épuisette.

Le seau à vif:

Ce n’est pas tout le monde qui dispose de place dans sa barque pour y insérer un vivier. Si besoin j’utilise une simple glacière, mais en général, j’ai un seau flottant « Plano ». Ce seau est pratique, solide mais n’est à réserver que pour la navigation. En pêche du bord il ne contient pas assez de volume d’eau. Il est flottant donc même si vous le perdez en naviguant vous pourrez le récupérer. Je vous conseille de le rentrer dans la barque lors de la navigation ça évite les bruits contre la coque.




 

Le GPS :

Si votre sondeur n’en est pas pourvu, il est peut être judicieux d’investir dans un GPS de randonnée. Ces petits appareils sont très pratiques et permettent de retrouver à 5 m près un spot intéressant où vous avez pris du poisson précédemment.

Il y a quelques temps, j’ai consacré deux matinée à prendre des points GPS lorsque Pannecière était à son plus bas niveau, j’ai maintenant en mémoire la quasi totalité des ruines et postes marqués.

Un Magellan Explorist ou Triton de base se trouvait d’occasion  sur Ebay pour une soixantaine d’euros, désormais les sondeurs GPS sont si abordables et les smartphones si précis que ces GPS de randonnée sont devenus presque obsolètes pour notre passion.

Les coffres et les aménagements intérieurs:

La pompe de cale n’est pas obligatoire mais c’est un réel confort pour évacuer l’eau prise par une averse orageuse ou par une fuite dans la coque. Comptez 70 € pour un kit.

 

Les coffres: Comme ceux montés sur ma barque, très pratique pour le rangement de vos équipements (gilets, boites, décroche leurre, etc etc). Ils sont longs à fabriquer mais procurent une indéniable amélioration de votre embarcation.

 

Je détaille dans une autre page le montage et les coûts de fabrication, allez y jeter un œil si le projet vous tente.

Le vivier: C’est l’équipement le plus cher et le plus délicat à mettre en place. Vous pouvez utiliser un simple bac plastique mais de qualité pro, il vous restera à acheter deux pompes, une pour remplir et vider le bac (pompe à double sens) et une pour oxygéner le bac. Il faudra penser à isoler les parois et le couvercle sinon la température monte très vite en été. Des kits très chers existent tout prêt (compter 300 €).

 

les équipements obligatoire pour la navigation intérieure:

Pour nos barques de pêche de moins de 6 mètres,  les équipements obligatoires se résument à  deux amarres d’au moins cinq mètres, un gilet de sauvetage par personne embarquée, une écope si vous ne disposez pas d’une pompe de cale, d’une gaffe (seulement si écluses à passer), d’un taquet pour l’amarrage et un anneau  pour un remorquage éventuel . Vous devez aussi embarquer un extincteur si vous avez un moteur thermique.

 

L’accastillage en général:

Vous pourrez avoir besoin d’anneaux de cuvette, de verrous, de clips pour fixer un pied de siège, de taquets… etc etc le tout en inox ou en plastique. Vous trouverez tout cela dans un magasin de nautisme ou en allant fouiner sur des  sites comme  pecheur.com, profilnature.com, nootica.fr et aiglepecheur.fr pour ne citer qu’eux, il y en a pléthore sur internet.

Pour la visserie, je vous conseille l’inox, quoique les vis inox ont tendance à casser net au vissage si elles forcent alors que des vis à bois phosphatées ne m’ont jamais trahies mais elles rouillent à l’usage.

Les petits détails qui facilitent la vie:

Un petit truc très utile pour marquer rapidement vos spots avant d’y revenir et prendre un point GPS,  un flotteur marqueur, ce truc en plastique en forme de H.

 

Pour les amateurs de pêche tranquille, il existe des porte-parasols à fixer sur le bord de la barque, des tablettes à visser dans la barque, des supports de leurres, de bouteilles….

 

Dernier point, pour ceux qui souffrent du soleil, on trouve pour 300 euros des tauds ou Bimini qui sont des toiles en forme de capote et qui protègeront bien du soleil et même de la pluie.

Pour ranger vos bas de lignes sans qu’ils s’accrochent partout: Des plioirs en mousse que l’on enferme dans un tupperware.



 

Et la remorque?

Eh oui la remorque est indispensable pour toute barque, sauf pour ceux qui ont une petite barque et un pick up.

Si vous êtes un globe trotter il vous faudra une bonne remorque de marque qui possèdent des roues de grande taille. Sinon pour quelques kilomètres une remorque artisanale suffit (bien que ce soit interdit et non assurable).

Que vous ayez des grosses ou des petites roues, prenez une roue de secours. Il m’est arrivé il y a quelques années de crever à château Chinon (58), un dimanche matin à 06h00 sans avoir de roue de secours. J’ai vraiment galéré avant  de trouver un garagiste sympa qui m’ouvre son établissement pour me dépanner, trois heures plus tard j’étais à la pêche.

Dorénavant j’ai toujours une roue de secours prête vissée sur le timon de la remorque et quelques outils dans mon coffre de véhicule..

Pour fixer votre barque à la remorque rien de mieux que le treuil à l’avant et une sangle à l’arrière. Sur les conseils de M. JB DIOUX (Légende de la pêche en Morvan) et pour le copier j’ai acheté deux sangles à enrouleur automatique lors du salon de clermont en 2012. Ces enrouleurs restent fixés sur la remorque comme pour une ceinture de sécurité. Il ne reste plus qu’a sortir la longueur nécessaire, accrocher et tendre le système. Tranquille !!!!!! En 2020 ces sangles sont toujours en place.

Bon, j’espère avoir donné des idées à certains, si vous avez d’autres astuces, envoyez moi un mail, je les publierai.

Gardez la pêche.