Le précédent record datait de 2013 et voilà que Patoche nous pique un brochet de 104.5 cm à l’étang des gaulois (71) par cette belle journée fraiche et enneigée.
Petit récit de cette aventure qui démarrait plutôt mal
Ce matin au réveil une petite neige tombait sur la campagne endormie puis cette petite neige à fondu et s’est de suite prise en glace, recouvrant les routes de mon village d’un beau tapis de verglas bien glissant.
Généralement, le jour de l’an, la team n’est pas fraîche mais là, avec le couvre feu et ces mesures administratives contraignantes, nous n’avons fait qu’un petit réveillon. Ca tombait bien car la matinée du premier janvier s’annonçait bien niveau météo avec peu de vent et pas de pluie malgré un froid mordant.
Ce n’est pas un petit -2 le matin qui va arrêter les morvandiaux et nous avons donc mis à l’eau en étant heureux que le lac des Settons ne soit pas gelé
On l’attendait…non pas la 3éme vague !!! Juste le début de la crue en Seine! Ces premiers instants magiques ou le courant s’accélère mais ou la seine n’est pas encore complètement marron !
Je récupère Boris au bord de l’eau avec un brochet…monsieur n’attends même plus !
Cette année 2020 ne fut pas la meilleure, loin de là, mais étonnamment elle ne fut pas la pire grâce au fait que nous avons bougé à travers le pays pour prendre du poisson. Un séjour au Léman, une journée au lac d’ Orient, une journée en Bretagne, et des parties de pêche dans le privé nous aurons permis de sauver les meubles.
Voici un retour sur nos prises de cette très courte saison de pêche 2020.
Cette sortie à l’étang des Gaulois était attendue par toute la team, une journée prévue sans vent, sans trop de pluie et la promesse de prendre quelques brochets bagarreurs.
c’est donc équipé d’un choix énorme en leurres que nous sommes arrivés chez Lulu et Christophe, les patrons de cet étant privé destiné aux carpistes en belle saison et aux amateurs de brochets en hiver.
Ouf, une belle débrecouillisation pour moi à l’ étang des Gaulois qui vient d’ouvrir ce jour. Trois brochets en une matinée dont un joli au dos très large qui m’ a fait croire que je dépassais le mètre lorsque je l’ai aperçu.
Il m’a donc fallut aller dans le privé pour prendre du poisson, ne croyez pas que ce fut facile, d’autres pêcheurs présents n’ont pas eu autant de chance que moi.
Il a plu toute la matinée, une belle pluie qui m’a rempli la barque d’au moins 30 litres d’eau et la pluie est l’ ennemie de l’appareil photo
S’il est bien un poisson que je pêche rarement au leurre souple c’est bien le brochet. Dans ma région du Morvan j’ai toujours eu beaucoup plus de réussite avec les cranks et les leurres à palette mais lorsque je me déplace en grand lac pour rechercher des gros poissons, j’emmène de préférence des leurres souples et pas n’importe lesquels.
Avec le leurre souple on peut pêcher creux ou shallow, tout dépend de l’ armement et du poids de la TP et lorsqu’on ne connaît pas suffisamment les grands lacs, le souple est le leurre
Troisième sortie après le confinement et troisième brecouille d’ affilée, ça commence à faire, surtout quand l’ AAPPMA locale a fait un lâché de carnassiers quelques jours avant ! Bref, pas de chance, cette année 2020 ne restera pas dans ma mémoire.
Le journal local nous avait annoncé que l’ AAPPMA de Torcy venait d’effectuer un rempoissonement, tant mieux car nous avions prévu d’y aller ce matin. Ce lac est l’un des rares situé à moins de 20 km de mon domicile et si j’ai un peu débordé niveau horaire, personne ne m’en tiendra rigueur.
La France, en matière de pêche des carnassiers, semble avoir tout misé sur le leurre souple. Étonnamment, alors que l’offre de leurres durs est plutôt vaste, c’est très souvent au LS que nos contemporains pêchent.
S’il y a dix ans encore on pouvait comprendre une partie de ce raisonnement par des leurres durs conçus en très grande majorité pour le bass, désormais cet état de fait
Direction ce week-end pour les Settons où il semblerait que l’apathie de carnassiers morvandiaux soit la moins prononcée.
Nous partons donc samedi sous une météo grisatre et un petit vent frais. Arrivé à l’ aube nous constatons qu’il y a déja pas mal de monde, plutôt bon signe généralement.
Nous mettons à l’eau avec Cathy pour filer sur le haut fond. J’en ferai le tour complet mais sans la moindre activité.
Bonjour à tous!
Le vrombissement du moteur nous sort peu à peu de notre sommeil. Les gouttes de pluie finissent de nous éveiller…Nous arrivons enfin sur le premier spot…
Je suis pas dedans… ma fille s’est cassée une dent la veille, et entre le texto et les coups de téléphone, je refais plus de montage que je ne pêche….Mais discrètement, mais surement Patrick nous prépare un coup…
Cette année en raison du coronavirus et de la météo nous avons changé nos plans pour les vacances pour partir trois jours au Léman. Trois jours où l’Esoxiste 4 allait pouvoir faire ronronner son moteur en Suisse.
C’est donc presque au dernier moment que nous avons cherché une location près de Sciez où nous sommes arrivés le dimanche en fin d’après midi. Juste le temps de bâcher le bateau avant qu’une belle pluie d’orage ne s’abatte sur le camping.
Ce weekend était normalement prévu pour participer à l’ open des grands lacs du Morvan mais comme cette compet a été annulée c’est au lac d’ Orient et au lac de Grosbois que nous sommes allé taquiner les carnassiers.
Il aura fallut 3h15 de route ce samedi matin pour arriver au port de Mesnil Saint Père au lac d’ Orient. Le lac est à – 4m mais il reste encore quelques milliers d’ hectares à pêcher. L’Esoxiste 4 est fin prête pour affronter ces grands espaces sous une journée annoncée comme ensoleillée et chaude.
Je n’étais pas revenu au Grand Large (69) depuis 2015 alors que ce plan d’eau n’est qu’à deux heures de chez moi et vu que nos lacs morvandiaux sont sur off, j’ai ressenti cette semaine l’ appel du Grand Large.
Nous sommes donc partis ce matin avec Cathy en direction de Lyon pour arriver à la mise à l’eau à 08h15. Comme par le passé il m’aura fallut me stationner au plus loin, mais c’est ma faute, premier arrivé premier garé !
Mis à part une sortie mer en Bretagne qui a fait l’ objet d’un précédent article nous ne sommes pas partis bien loin durant ces deux semaines de vacances de juillet. Orient était programmé mais l’arrivée d’une nouvelle batterie lithium ne s’est pas faite dans les temps et j’ai préféré repousser ce déplacement.
Nous sommes donc restés sur place et nous n’avons fait que 5 petites sorties, une en Saône, une au lac des Settons début juillet puis trois autres au lac de Torcy.
Pêcher au vif requiert un minimum de stratégie, il est loin le temps où jeune pêcheur, je m’installais là où il y avait de la place sans me soucier du relief du poste.
Je suis souvent revenu à la maison bredouille et lorsque le lac ou la rivière baissait c’est là que je me rendais compte que je pêchais dans le grand néant.
A de nombreuses reprises j’ai constaté que les sandres adoraient les gros vers de terre. Que ce soit en France mais aussi en Espagne, les vers dits « canadiens » semblent de bons appâts pour le sandre et ce matin ils ont détrônés les vifs et les leurres.
Nous avons eu l’occasion de constater à nouveau cet attrait ce matin même à Pannecière (58) où nous sommes arrivés à l’ aube à la mise à l’eau.
Pannecière a été généreux avec nous pour cette ouverture carnassier retardée sur la Nièvre. Deux sorties matinales les samedi et dimanche matin pour mettre au sec un sandre et pas moins de 8 brochets.
Samedi matin le réveil sonne à 03h30, pas facile de se lever à cette heure là mais la perspective de naviguer sur Pannecière par une belle journée ensoleillée facilite grandement la sortie du sommeil.
Après un déconfinement qui s’est fait attendre, le pêcheur qui va faire son ouverture du brochet en barque aura le choix en termes de famille de leurres à utiliser.
Le poisson à cibler en particulier sera bien entendu le brochet, le sandre devrait avoir frayé au vu des températures et de l’ensoleillement d’avril mais cela reste à vérifier.
Les perches elles aussi devraient avoir frayé mais les beaux poissons à l’ouverture sont assez rares.
Le fleuve ou la rivière ont cet avantage d’être plus « lisibles » pour le pêcheur profane, en effet on remarque mieux les zones profondes et abritées sur ces biotopes susceptibles d’accueillir un grandgousier.
Découvrons ces postes à ne pas manquer sous peine de passer à côté de la pêche en les examinant selon la saison.