Je n’ai pas la « corégone attitude » mais je suis un obstiné qui ne veut pas mourir idiot. si tous mes copains aiment pêcher le corégone c’est que ce doit être très bien, à moi de m’adapter. D’autant qu’on m’a offert une superbe canne Vertigone casting pour le corégone.
C’est avec un spécialiste local, Seb de Morvan Pêche, dont les succès à cette pêche ne se comptent plus que je suis monté ce matin à Chalain, puis Ilay, puis retour Chalain pour tenter d’attraper un de ces foutus corégones.
C’est donc le cœur plein d’espoir, car j’allais apprendre quelque chose, que j’ai rejoint Seb au lac de Chalain dans le Jura. Embarquement dans son bateau très spacieux, pour une fois je suis invité et je n’aurais rien d’autre à faire que pêcher, juste verser un petit verre de blanc de temps en temps.
Le temps est splendide mais les corégones, pourtant présents au sondeur ne veulent pas mordre. Nous sommes environ 10 barques sur le spot et personne n’en touche un. Seb avec son HDS 12 et sa sonde Chirp nous découvre des tas d’échos que nous pêchons à vue. On voit les poisson suivre lorsque nous gambons mais ils ne prennent pas.
Il sauve quand même l’honneur avec une ragnole de 25 cm qui repart vite à l’eau.
Devant le peu d’activité, Seb propose de partir sur le lac d’Ilay, nous y sommes à 10h30. Là aussi le lac est splendide mais le vent s’est levé et des vagues commencent à se former. Le moteur peine à nous maintenir en place.
A 11h45, nous sortons le bateau pour repartir à Chalain où nous croisons un pêcheur qui a eu un peu de réussite, quelques corégones de 40 cm et en pleine eau. Nous nous dirigeons vers la partie du lac ou se rassemblent quelques barques et je vois un poisson se faire prendre.
J’aurai peut être la chance d’étrenner ma canne casting Vertigone équipé d’un Curado 101 et de la toute nouvelle tresse Black Velvet de berkley en 08 centièmes..
Mais non, et plus les minutes passent plus le vent forcit jusqu’à faire moutonner la surface du lac vers 14h00. Toujours pas de poissons maillés pris , Seb qui décroche à la touche et moi qui doute ! Je sentirai un frottement sur ma ligne, surement un corégone qui l’a touché en passant mais rien de plus.
Il est 15h00, le vent souffle fort, la batterie du moteur donne des signes de fatigue et nous en avons ras la casquette. Nous replions le matériel et Seb gambe une dernière fois sur un bel écho alors que je lui dis que je range l’épuisette. Pan, c’est pendu, joli combat sur du matériel extra fin pour mettre à l’épuisette ce 40 cm qui sauvera notre journée.
Il est temps de rentrer, 2h15 de route quand même. Bilan de cette journée: Un beau dépaysement, une belle sortie avec un copain mais pas de poisson pour moi, juste un beau coup de soleil aux bras.
Décidemment le corégone ne me réussit pas, mais ne dit-on pas jamais deux sans trois ? On verra une prochaine fois.
Gardez la pêche
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