Axel Bechler 
Ouverture de la truite sur le même parcours que l’année dernière, avec l’ami Olivier.
Comme l’année passée, ayant accepté de bosser quelques samedis matins en cette fin d’hiver, je n’ai pu faire l’ouverture à la date prévue par la réglementation.
Nous nous retrouvons donc le dimanche à pied d’œuvre.
Le week-end dernier se tenait au Zénith de Strasbourg le plus grand salon multi-pêche du Grand Est de la France. Ce sympathique évènement, qui commence vraiment à devenir incontournable pour tout pêcheur de la région, est organisé par l’association « Les Carnassiers Boerschois ».
Il accueille un grand nombre d’exposants très variés, et plus de 10 000 personnes sillonnent habituellement ses allées.
Deux semaines de congés pour la période des fêtes !!! Super, on va pouvoir aller à la pêche tous les jours.
Et bien non. En cette période de Noël, la météo est capricieuse. Entre le vent et la pluie, le choix va être cornélien.
Il faut se résoudre à se décider à la dernière minute, que ce soit pour le jour ou la destination. En effet, la rivière Moselle fait du yoyo en fonction des précipitations, et le vent n’a jamais été un atout pour la pêche en lac.
La fédération de pêche de Meurthe-et-Moselle, qui, en partenariat avec ses 25 AAPPMA, est depuis bien longtemps précurseure concernant l’évolution de la pêche sur son territoire, vient d’annoncer de nouvelles (et bonnes!!!) mesures pour 2024 concernant la pratique de notre loisir préféré.
Comme suite à l’article de Sylvain, traitant d’une canne « du commerce » pour sonde « Live », je me permets d’apporter ci-dessous une modeste pierre à l’édifice en vous présentant ma réalisation personnelle.
Certes, cet article n’intéressera sans doute que les pêcheurs en bateau, et qui regardent à s’équiper d’un système de type « Live Scope », « Active Target » ou encore « Mega Live » selon la marque de sondeur choisie.
Ma nouvelle activité professionnelle me laisse un peu plus de temps libre à consacrer à la pêche. En effet, je bénéficie maintenant de congés payés qui « collent » en partie aux congés scolaires.
Décathlon est assez réputé pour mettre sur le marché du matériel de bonne qualité sous sa propre marque, et en pratiquant des tarifs plutôt accessibles.
Mais que peut-on espérer trouver sous le capot d’un moulinet Caperlan à 45,00 euros? Et avec quel niveau de qualité?
La pêche au brochet, avec des leurres conséquents, a la cote depuis de nombreuses années.
Comme beaucoup d’entre nous, je m’étais laissé séduire par cette technique qui, d’après ce que l’on peut entendre partout, permettrait de cibler les gros sujets.
Les années se suivent et ne se ressemblent pas. Rien n’est plus vrai pour 2023.
Ce mois de mai, dans ma région, a rarement été aussi froid et autant pluvieux que cette année. Les niveaux d’eau ne sont pas exceptionnels, mais le courant est soutenu, et la température de l’onde ne dépasse pas 12 degrés.
On a toujours le choix des lieux pour l’ouverture carnassier. Et ce malgré la sympathique invitation de Sylvain à le retrouver à Orient, l’appel du pied de quelques copains à les rejoindre en Moselle, ou tenter une improbable exploration d’un plan d’eau inconnu, ce sera le lac de Madine qui sera à nouveau retenu cette année, pour une session leurres.
Je précise bien ouverture brochet, car la pêche du sandre ne sera ouverte qu’à partir de juin. Tout sandre capturé (s’il y en a) devra être remis à l’eau dans les meilleures conditions.
Bénéficiant de l’appellation « Grand Lac », le Der programme depuis toujours l’ouverture de la pêche au brochet 15 jours avant l’ouverture générale.
Ouverture retardée d’un jour pour ma pomme, pour raisons professionnelles. Ce sera donc le dimanche 12 mars au matin que nous nous retrouverons avec l’ami Olivier, sur le même parcours que l’année dernière. On ne change pas une équipe qui gagne !!!
Alors, oui, nous avons tous des leurres qui, après un certain temps d’utilisation, finissent lamentablement au fond de nos boites, ou pire encore, jetés en vrac dans un tiroir de l’atelier.
Cela est d’autant plus navrant que bien souvent, ce sont des petites merveilles de technicité que nous avons payé un tarif, qui, ramené au prix du kilo, paraîtrait totalement déraisonnable pour un esprit rationnel.
Comme suite à la mise au rebut de ma batterie au plomb, qui m’a lâchement abandonnée (certes, c’est un peu de ma faute), je me suis mis en quête de trouver une batterie au lithium en remplacement.
En effet, l’offre pléthorique de diverses solutions a rendu les batteries lithium plus sûres, tend à faire baisser les coûts, et permet à cette technologie de devenir abordable pour les modestes pêcheurs que nous sommes.
Comme suite à notre session pêche au lac du Der fin août, je me suis rendu compte que la batterie du moteur avant donnait des signes de faiblesse.
J’ai du me résoudre à essayer de comprendre pourquoi cette batterie, que je bichonne le mieux possible (charge ultra contrôlée, taux de décharge maîtrisée), ne semble plus être en mesure de donner toute l’énergie nécessaire à mon moteur, et ce afin d’assurer en toute quiétude une journée de pêche avec des conditions météo peu favorables.
Après 6 années d’interruption, dues à diverses raisons, le concours de pêche au brochets du lac de Madine renaissait de ses cendres le week-end dernier, à l’initiative de Pascal Simon et du président Omhovère, soutenus par l’ensemble du CA de l’AAPPMA des pêcheurs de Madine.
Cette édition avait la particularité d’être réservée aux seuls membres de l’AAPPMA 2021 et 2022. En effet, il fut décidé en assemblée qu’il serait de bon ton de favoriser nos fidèles adhérents après deux années de pandémie, suivie par une fermeture de la pêche de 3 mois pour cause de grippe aviaire.
Après ce sympathique séjour en terre morvandelle, invités par Cathy et Sylvain, il nous restait une petite semaine de vacances à occuper en cette dernière semaine du mois d’août.
En effet, cette année, le piot n’était pas très chaud pour partir en vacances avec les « vieux », et, de plus, il travaillait pour la première fois à la cueillette des mirabelles. Nous avons jugé préférable de ne pas trop nous éloigner, ni trop longtemps.
Nous n’avions donc pas vraiment planifié de séjour, hormis notre week-end chez Sylvain.
Malgré la sécheresse qui sévit partout, j’ai la chance d’avoir à proximité de chez moi le lac de Madine, dont le niveau d’eau actuel se situe entre moins 60 et moins 80 cm.
C’est loin d’être catastrophique.
Sachons profiter égoïstement de cette providence, et laissons nous aller à tenter de prendre quelques perches.
De toute façon, au vu de la météo caniculaire et de la température de l’eau, inutile de vouloir tenter le brochet.
This is the end, comme l’a chanté naguère un poète mort dans des circonstances mal élucidées en 1971 …
En effet, la petite fontaine, dans le village en amont de ma rivière préférée, et qui me sert d’indicateur, ne donne plus qu’un mince filet d’eau. C’est le signe avant coureur d’un prochain arrêté préfectoral qui va annoncer, entre autre, la fermeture de la pêche en 1ère catégorie. Encore plus tôt que l’année dernière.
Comme suite à l’invitation d’Olivier à me faire partager avec lui l’ouverture de la truite sur ses terres au mois de mars, je me devais, à mon tour, de l’inviter dans mon jardin secret. Se sera chose faite courant de ce mois de mai.
Cette période de l’année est pour moi la plus belle saison pour taquiner la truite. Le temps est agréable, l’eau encore bien fraîche, et les poissons peu méfiants.