C’est à l’invitation de Manu Gautheron que nous nous sommes rendus sur la commune de Seurre en Côte d’ Or pour y faire la fermeture et casser la croûte avec une belle bande de pêcheurs.
Arrivée pour nous vers 08h15 après d’une heure trente de route où le brouillard a ponctué une grande partie du trajet, nous retrouvons sur la cale de mise à l’eau plusieurs équipages.
Nombreux sont encore les pêcheurs à utiliser la technique du vif au bouchon ou en calée pour pêcher le carnassier. Ces techniques sont plus efficaces que le leurre lorsqu’on connaît parfaitement le poste sur lequel on pêche.
Dernier article de cette série consacré à comment attaquer un poste au leurre, le leurre souple est à l’identique des autres, capable de pêcher tous ces postes mais souvent victime de la fainéantise du pêcheur qui n’utilise qu’un ou deux modèle et quelques coloris.
J’ai la chance d’avoir pour copain un détaillant de pêche (Morvan Pêche) et d’ habiter à une centaine de mètres de chez lui mais ce n’est pas pour autant que nous avons la possibilité d’ aller à la pêche ensemble plus de 3 ou 4 fois par an, nos emplois du temps ne sont guère compatibles.
Second article de notre série « attaquer un poste », voyons aujourd’hui la stratégie à mettre en œuvre pour attaquer un poste au leurre dur.
Aborder un lac qu’il soit de barrage ou naturel pour y pêcher le sandre c’est faire un pari sur la présence de celui-ci. Le sandre vivant la plupart du temps en banc, on ne le trouvera pas forcément en pêchant les bordures comme on trouvera fatalement un brochet. Pour notre ami lucioperca il faut avant tout viser quelques postes et s’y cantonner.
Pour la seconde fois nous nous sommes rendus sur le lac d’ Alcantara en Estrémadure, à 1400 kilomètres de chez nous et à plus de 16 heures de route en tractant l’ Esoxiste IV.
La notion de down sizing est encore une notion américaine issue de la compétition, elle consiste à diminuer la taille des leurres en période estivale pour mieux imiter la taille des proies consommées par les carnassiers.
Cette année la team esoxiste a fait le choix d’un grand week- end en Cantal afin de combattre les poissons de ces magnifiques lacs du centre du pays.
En quelques années une polémique ou un cas de conscience s’est malheureusement transformé en une chasse aux sorcières : la pêche du sandre en mai.
Une recette toute simple à réaliser avec peu d’ingrédients. Pour un apéro ou une petite entrée sympa, sur une salade de quoi surprendre vos convives.
il y a quelques années de cela des pêcheurs de sandre de renom relayés par la presse halieutique de l’ époque avaient traité d’un sujet nouveau : Le chemin des sandres.
Lorsqu’on parle pêche du sandre actuellement on entend le plus souvent les termes de pêche en verticale ou pêche en linéaire mais la plus ancienne et le plus efficace est une pêche s’ apparentant au mort manié que l’on nomme maintenant « la pêche à gratter ».
Lorsque la pêche du sandre a commencé aux leurres souples, soit il y a une bonne trentaine d’ année bien passées, il n’existait que peu de modèles sur ce marché naissant en Europe alors qu’il y en avait pléthore aux USA.
Après notre mésaventure d’ hier, pas question de faire ronfler le moteur thermique et de s’éloigner outre mesure du secteur du camping de Mequinenza.
C’était l’ouverture officielle du carnassier sur le barrage de Vouglans aujourd’hui et quelques amis nous ont invité à passer cette journée sur l’eau, une journée chaude où les sandres et les grosses perches ont répondu présent.
L’ouverture du brochet c’est l’ouverture du brochet, pas des autres poissons, et la team le pêche en conséquence, c’est à dire leurres métalliques ou big baits sur les bordures et cette année ce sont les sandres qui ont décidé de mordre à la place des brochets.
Le 1er novembre j’ai eu la chance de rejoindre des amis à Montereau Fault, là où la Seine se jette dans l’ Yonne et là où la population de carnassiers est bien supérieure à nos lacs morvandiaux.
Oui le sandre se pêche encore en été, ce n’est pas seulement un poisson d’hiver et d’ automne. Pourtant chez les traqueurs de carnassiers on constate que ceux ci oublient le sandre en été qui mord moins bien pour orienter leur prédation vers la perche, le silure, le bass, voir le brochet.