04h30, le réveil sonne et je ne sais quel intelligent d’ Europe 1 vient encore me parler de Macron, vite j’écrase le bouton du radio réveil…Macron, Fillon, le PSG et tout le reste, m’en fout….C’est l’ouverture !!!
05h30 Patoche arrive, le matériel est chargé tranquille après un bon café, on part même en avance, chose qui d’habitude n’arrive jamais.
06h15 Nous sommes garés le long du Ternin dans Lucenay, Frontales en marche on prépare fébrilement le matériel en attendant de voir poindre la lumière.
06h30,je suis prêt, au bord de la rivière, elle coule fort mais j’aime assez car les surdensitaires seront calées sur les bordures ou dans les remous.
06h45, je lance sur une veine d’eau entre deux courants mais rien… Je lance sur les bordures mon vairon mais toujours rien…
06h50, je traverse un affluent pour pêcher une berge très peu fréquentée ou généralement je fais un ou deux poissons mais rien, toujours rien. Je redescend dépité pour arriver à la confluence. Patoche est en face et rien pour lui non plus.
Pris d’une intuition je relance dans le remous entre les deux courants mais cette fois j’ai ôté du lest sur ma monture Eden d’ Himara Fishing, je ne pêche plus qu’avec 3 g donc mon vairon va pêcher moins creux. Bonne pioche puisque j’attelle enfin mon poisson, une surdensitaire moyenne mais vorace.. Compteur ouvert pour moi.
07h30, Je pêche l’ aval du poste puis traverse la passerelle et remonte en amont. le courant est fort et je ne pêche que la bordure à mes pieds, les meilleurs postes sont vides ou du moins le semblent.
08h00, je connais ce petit poste qui ne se fait pas remarquer, je l’ai découvert l’ année dernière par hasard..Je lance le long du courant au ras du mort puis ramène doucement et PAN c’est la touche coup de fusil inferrable… Le vairon n’a rien, juste une petite marque et je relance au même endroit…Ce coup ci c’est un gratouillis non suivi de la vraie touche….GRRR !!! Elle m’énerve celle là.
Je remet en place le vairon sur sa monture, attend patiemment deux minutes et relance le long du courant. Le vairon se fait emporter puis dérive sur la zone calme, un grattage et j’envoie un ferrage de bûcheron. La truite est plus belle et combat bien, elle mesure quasiment 32 cm, encore une surdensitaire avec des moignons à la place des nageoires pectorales.
Je remonte amont, croise des pêcheurs, bôf ça ne mord pas terrible selon eux. Le Jeune Cédric en décroche une près de moi mais elle ne remord pas.
09h00, pause casse croûte, un vrai casse croûte avec un petit Rully offert par Cédric, merci à lui, et le cubi de Patoche dont l’ étiquette ne s’ adresse pas à nous, car il ne vivra pas si longtemps !!!
Nous quittons la zone pour celle du camping où la cascade du Sainfoin crache des flots d’ eaux.. Je grimpe sur les embâcles et jette dans un bouillon que je sais profond et se terminant en cuvette, j’y avais décroché un poisson l’ année dernière. Le vairon dérive et je ressent bien la touche, ferrage et c’est piqué. la belle se défend bien, quitte sa cuvette, passe dans le premier bouillon sous la cascade puis prend plein aval pour finalement se décrocher. Ca sent la défense de sauvage ça !!!
Je continue à descendre pour une zone rapide où je connais un calme de quelques m² le long de la berge opposée. Trois lancers suffisent à faire bouger la truite qui traverse le courant et suis mon vairon. Voyant ça je donne du mou en secouant un peu et ça décide la belle qui attaque furieusement.
Et voilà, quota de trois pour Sylvain !! Je range mon matériel et repart à la voiture. Je prépare ma nouvelle canne, une superbe Cardiff AX Shimano UL équipée d’un Daiwa Silvercreek, je monte une ondulante Duo Gambrel puis me ballade juste pour essayer la canne.
J’arrive sur une zone qui a vu passer un grand nombre de pêcheurs vu l’état du sol.. je lance la cuiller le long de la berge et je vois une truite suivre..Je relance et même punition, juste un coup de bec. J’invite un autre pêcheur à la tenter à la cuiller mais elle ne bouge pas.
J’essaye donc un Sparehead Ryuki de Duo et j’insiste sur le poste. Bingo, elle monte une première fois puis mord sur un twitch appuyé.. Et une de plus en photo qui reverra la rivière car la Saône et Loire a passé un quota de trois farios cette année.
Content de moi, de ma nouvelle canne, de mon nouveau moulinet et de ma nouvelle tresse, même de mes nouveaux émerillons (eh oui je teste tout ce que l’on m’envoie !) je plie pour rejoindre la buvette.
Cathy à décroché deux truites au ver, Patoche à la cuiller n’a pas eu de chance. La pêche n’a pas été facile et nombre de pêcheurs sont brecouilles. Le ver et le vairon par ces eaux hautes étaient la solution et pêcher dans ses bottes le long de la bordure, la bonne méthode.
Nous terminons tous contents, apéro à la buvette de l’ AAPPMA et tête de veau au resto pour bien rester dans la tradition. On y retourne demain !!
Gardez la pêche
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