Pour la quatrième année consécutive, j’effectue une semaine de pêche sur le lac situé en amont de la ville de Méquinenza, appelé lac Caspe ou Mer d’ Aragon. Celui situé en aval étant le lac de Ribaroja. La date choisie tente de concilier un début d’activité automnal avec une météo calme et des températures presque estivales, et nous avons eu la chance d’avoir du soleil tous les jours.
Nous sommes donc arrivés au camping à 17h00 après plusieurs arrêts dont celui d’importance à la frontière où nous avons fait le plein d’apéro pour la semaine. La météo était parfaite, la circulation pas trop dense et nous étions portés par l’envie d’en découdre avec les poissons espagnols.
Arrivés au camping, passage obligatoire à l’accueil ou Maria nous apprend que depuis cette année un coto (droit de pêche) a été mis en place, il nous faudra donc débourser 30 euros en plus des 20 du permis de pêche. 50 euros la semaine, ils font plus fort encore qu’en France !!
Cette fois ci, après ma question habituelle sur les quotas ou les tailles, Maria me remet un document qui explique à ceci près que selon elle la sardine citée dans le document se réfère à l’ ablette locale. Après renseignements, il s’avère que la sardine est la sardine et l’ ablette est l’ablette, donc le renseignement du camping ne serait pas si fiable que cela. Voici ce document:
Direction cette fois ci dans les anciens bungalows car les plus récents étaient tous loués. Pas pratique du tout pour les gros bateaux où il faut dételer pour se stationner mais c’est à l’ombre. Je file à la désinfection de la coque et cette fois ci encore on me ponctionne 5 euros pour le précieux sésame sans même me mettre un coup de karscher sur la coque !!!
Après la préparation des chambres et du matériel de pêche dans le bateau, il est vite 19h00 et nous attaquons l’ apéro, rejoints par les copains arrivés plus tôt. Comme d’habitude, le dimanche matin voit la consommation d’efferalgan faire un bond !
Nous mettons à l’eau à l’aube avec une file de bateaux impressionnante, il n’y avait pourtant pas de compet prévue…
Comme d’hab les locaux sont impressionnants et mettent le bateau à l’eau en moins d’une minute. Pour nous aussi ça ira vite puisque le niveau est pile poil à la bonne pente de la cale et il suffit de reculer un peu pour que le cul du bateau porte.
Le temps est gris comme il l’est souvent les matins et il fait un petit 12 °. Nous filons plein gaz aux postes les plus reculés en aval du camping loin derrière le virage de la Madeleine (Monastère de la Magdalena).
Arrivés premiers sur le poste convoité nous touchons quelques perches jusqu’à ce que je me prenne une bonne pétée dans le poignet sur ma canne ultra light Expride de Shimano. J’avais monté un Illex Deracoup blanc et pris quelques perches de 30 cm mais là….C’est tellement lourd que ça ne me laisse aucun doute, c’est un moustachu qui finit par monter au bout de quelques minutes. 90 cm sur de l’ UL, j’apprécie le combat car j’ai pris mon pied.
Une fois le poste calmé nous nous engageons dans la baie. Cathy pêche au ver en texan et arrive à nous pendre un superbe sandre. Il mesure 74 cm et nous donne du baume au cœur, la première journée commence très bien. Quelques minutes plus tard c’est un autre qu’elle pique mais il ne mesure cette fois que 55 cm.
Au bout de cette reculée, Patoche atèle le plus gros bass de notre séjour : 31 cm. Ce n’est pas bien gros mais que voulez vous y faire ?
Nous retournons sur le poste du matin et Cathy, une fois de plus, pique la plus belle perche de la journée avec une 40 cm prise au ver. Elle piquera aussi ce petit sandre à la caudale atrophiée.
L’après midi se poursuit sur une autre baie où malgré une recherche active pas moyen de toucher un bass de plus de 20 cm. Nous piquons du petit silure, de la perche de 20/25 et des petits sandres de 35 cm. A 17h00, éreintés par le soleil qui tape très fort nous quittons les lieux pour retourner au bungalow. Bilan de cette première journée de pêche : 10 perches de plus de 30 cm et deux sandres
Le lundi matin, nous partons une demi heure plus tard pour éviter la queue à la mise à l’eau, bonne pioche car il n’y a plus personne à notre arrivée. La météo s’annonce identique à la veille sauf qu’il fait un tout petit peu plus frais le matin mais vers 11h00 ça cogne ! Direction une baie qui l’année dernière m’avait vu louper un énorme babass…Ca sent la revanche ! Le niveau est un poil plus bas que l’année dernière et le tamaris qui baignait dans l’eau ne baigne plus…Le bass n’est plus là, ni plus loin.
10 h00 arrive et je me dis qu’il est temps de passer à la recherche des perches et des sandres avant que le soleil ne soit trop haut. Me rappelant du poste qui possède un apic de plus de deux mètres, je me paye une dérive ultra précise au shad et PAN ! Juste sur le poste c’est une superbe sandre de 74 cm que je monte à l’épuisette. Egalité avec Cathy !
Pas d’autre poisson sur le poste que nous quittons en mettant le cap sur la zone du monastère où Patoche piquera un petit sandre en verticale.
Nous prendrons ça et là quelques perches en visitant les postes de l’ année dernière mais ce ne fut pas glorieux. Pas de grosse de tatane de plus de 40 cm ce lundi mais 13 perches de plus de 30 cm et ce gros sandre.
Bien évidemment les petits silures seront de la partie… Ils sont bien plus actifs que lors des années précédentes et tapent sur tous les leurres que nous utilisons.
Une grande partie de la journée, peut être trop grande, a été consacrée à la recherche des bass mais là encore, toujours des petits en fond de baie alors que nos copains en ont touché de plus de 30 cm par accident en cherchant les perches au fond.
Le bilan de ces deux jours nous conforte à utiliser les tailspin et le ver en texan qui se démarquent des autres techniques. Nos copains font de belles pêches en verticale au shad ou à d’autres méthodes.
Le lundi soir nous voit encore boire un gros apéro et les discussions sur les techniques ou les postes vont bon train, jusqu’à ce que la raison nous invite à partir nous coucher.
Mardi matin……Suite au prochain numéro !
Gardez la pêche.
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