Profitant d’une météo plutôt favorable, j’ai rejoint Lyonel à Chalain (39) pour 6h00 de pêche du corégone, une journée pleine de surprises comme cela ne m’étais jamais arrivé.
C’était il y a quelques jours, suite à un petit coup de fil, Lyonel et moi sommes dispo donc profitons-en pour aller à la pêche et plus précisément au corégone.Je rejoins Lyonel à 7h15 à la mise à l’eau après avoir croisé la route d’un chat sauvage peu farouche et avoir dérangé deux chamois lors de mon arrêt pipi ! Je tente l’option au plus profond en cherchant quelques échos mais cette recherche d’une heure se révèle désespérément stérile en touche alors que nous voyons des passages de poissons.
Changement de stratégie et direction mon poste de la semaine passée dans 25m d’eau. Le poste est occupé donc je ma place à une vingtaine de mètres.
La météo devient franchement agréable avec un vent qui est totalement tombé et un beau soleil qui nous réchauffe le corps et m’oblige à sortir mes polarisantes.
C’est Lyonel qui décapote en premier avec une ragnole de 25 cm alors que j’enregistre des touches inferrables car trop rapides.
A un moment je pose ma canne sur le pont arrière pour bricoler mon sondeur et pris d’une intuition soudaine je me retourne, la canne est pliée et prête à partir à l’eau. Je la saisis et le contact avec le poisson me fiat comprendre que c’est maillé. Après un bref combat, je mets au sec un joli 37 cm. Lyonel continue et reprends un ragnole puis c’est à mon tour de prendre deux non maillés puis un qui mesure pile poil 35 cm.
En fin de matinée le vent revient un peu mais sans être désagréable c’est à ce moment que je ferre un corégone, le remonte puis me fait bloquer à 10m. Je pense à un gros corégone qui a trouvé une couche d’eau bien oxygénée mais ce que je tiens est lourd et ne bouge presque pas. Pas de coup de tête, de déplacement rapide…C’est très lourd et ça bouge juste un peu. Je regarde le sondeur et vu la taille de l’écho je comprends qu’un brochet correct s’est saisi de mon corégone et n’a pas l’air de vouloir le rendre. Le combat s’éternise, la canne est pliée en u et dès que je lui prends un mètre, il me le reprend aussitôt. J’y vais doucement avec le secret espoir de voir au moins le brochet mais à force de tirer sur la gueule du corégone la nymphe finit par se décrocher. Dommage, je ne saurai jamais s’il était gros ou très gros…
La journée se poursuit avec enfin la belle prise pour Lyonel qui met au sec un joli 43 cm, peu de temps après c’est à mon tour d’en sortir deux de 41.5 et 42, des jolis poissons dont le combat a été jouissif.
Comme prévu le vent se lève et nous arrêtons la pêche à 14h30, le temps de sortir la barque et de ranger le matériel il est déjà 15h15.
Une très belle journée avec un total de 8 corégones pour moi dont 4 maillés. Lyonel en a pris 5 dont un seul maillé mais à 43 cm tout de même.
Il me tarde d’y revenir et faire encore mieux, gardez la pêche.
