Vassivière 2018 avec l’ AMC

Comme tous les ans l’association Morvan Carnassier ( AMC ) organisait une sortie d’un weekend  au carnassier dans un grand lac, cette année c’était Vassivière qui avait été sélectionné pour sa densité de poissons et surtout pour la capacité à loger plus de 30 pêcheurs en gîte.

Nous sommes donc arrivés à Broussas le vendredi matin après plus de 4h15 de route. Première surprise pour nous, le lac est bas, très bas et il baisse rapidement tous les jours. Un coup de fil aux copains présents m’indique que la mise à l’eau est toujours jouable et après avoir pris en compte notre chalet nous mettons à l’eau vers 11h00.

L’Esoxiste 4 retrouvait l’eau et découvrait Vassivière avec une nouvelle sonde déportée pour sondeur avant car celle intégrée dans le Terrova me faisait trop de parasites. Un grand merci à Robert Berlioux pour le montage de la canne support sonde, au top !

 

Direction pour nous une belle pointe face au port de Nergout où une belle détection de poisson s’affiche à l’écran. Nous lançons nos montages et une petite perche se pique aussitôt à mon petit leurre sur mon montage drop shot. Sympa mais riquette, nous cherchons donc plus gros mais seules ces petites perches de 15/18 mordent et encore, seulement sur de très petits leurres.

 

Arès une pause casse croûte au milieu du lac, j’entame le tour à petite vitesse à cause d’éventuels hauts fond car je n’ai qu’une carto sommaire faite à la va vite lors d’un précédent séjour.

Direction les coins du nord de l’île et les deux grandes queues mais il y a du monde sur chaque pointe. Nous pêchons un peu en aveugle à cause du niveau très bas pour finir par pêcher le secteur bien connu du sous-marin. Celui-ci a mauvaise mine et semble s’affaisser années après années. Nous continuons la dérive pour terminer sous le pont et ses piles sans nouvelles touches.

 

16h00 sonnent le retour vers le secteur face à la mise à l’eau où les copains ont pris quelques poissons. Nous nous positionnons dans 3 m d’eau et démarrons une petite dérive à l’électrique en pêchant à la lame pour ma part. Un quart d’heure après je suis attelé à une perche correcte après que patoche en ai ramené une au bateau. Enfin le sourire revient et il s’agrandit de minutes en minutes car les perches sont là et sont mordeuses avec une animation de la lame en traction avec des pauses sur le fond, en linéaire pas de touches, avec d’autres leurres pas de touches non plus !

 

Au bout d’une demi-heure de pêche et après que plusieurs bateaux soient arrivés sur le secteur pour en profiter, la frénésie se stoppe. Nous avons pris en peu de temps 14 perches dont la plus petite mesure 20 cm et la plus grosse 35.

Cet arrêt brutal des touches me fait penser à la présence d’un brochet sur site, attiré par le ramdam de nos prises et je monte alors un XRap Peto et peigne en éventail le poste. Au quatrième lancer alors que je retire le leurre de l’eau je vois une gueule blanche béante sortir de l’eau dans une grande gerbe. Je rends la main une seconde avant de ferrer mais le Péto vole en l’air au lieu de s’accrocher dans la gueule du brochet. Soit il l’a loupé soit j’aurai dû encore attendre une autre seconde… Le joli bec mesurait au moins 70 cm au vu de l’attaque, dommage pour moi qu’il n’ait pas mordu avant.

 

Nous replions vers 17h30 sans trop de problème à la mise à l’eau puis direction le camping pour un apéro avec les copains de l’ AMC et une soirée au resto.

Le lendemain, réveil à 06h00 pour un coup du matin, certains ont joué les prolongations à l’ apéro et mettent du temps à décoller. A la mise à l’eau je constate que le niveau a encore baissé et que la fin de la partie bétonnée de la cale n’est plus que sous 20 cm d’eau.

Voici deux photos prises avec un angle identique ou presque pour vous montrer que la baisse du niveau n’est pas une vue de l’ esprit, 1ere photo vendredi, seconde samedi:

 

Pour cette journée j’ai prévu de rechercher le sandre le matin puis le brochet en journée et terminer par les perches dans l’ après midi. Nous essayons quelques postes mais les sandres ne veulent pas de nos leurres. La matinée avance et le vent toujours bien présent m’invite à passer au brochet. Avec toutes ces baies et ces structures ça devrait le faire mais niet….

Le haut fond au nord de l’ île ne donne rien, les ruines en face non plus, le haut fond et son cassant à coté du pont de l’ île nous occupent deux bonnes heures sans la moindre touche.

 

C’est enfin la pause déjeuner avec le dépucelage au bord de l’ eau de notre barbecue à gaz de pêcheur, merci aux carpistes de faire rentrer ça dans les magasins, c’est pratique de manger chaud.

L’ après midi reprend avec une traque de la perche et du brochet mais sans grands résultats, nous termineront la journée avec seulement 4 perches. A la mise à l’eau ce fut laborieux, le niveau avait encore baissé et il semblerait que la mise à l’eau ait été creusée pour accentuer sa pente. Bonne idée sauf que les déblais ont été mis sur les cotés et au fond. Vous passez donc de 50 cm d’eau à 10 cm sur un mètre de large puis ça replonge à 50 cm. Pas facile dans ces conditions de faire passer la bute au bateau, c’est passé juste juste et en plus avec du vent, pas facile. Je constaterai une fois au sec qu’un rouleau s’est mis en vrac et que le bateau ne porte pas sur un patin, il a fallu sortir le cric en plus de tout ça !

 

Nous retournons aux gîtes et on m’ apprend alors que le vent est prévu à 40km/h pour le lendemain, la pluie étant aussi prévue pour la fin de matinée. La décision est vite prise avec une cale de mise à l’eau qui sera inutilisable pour nous le lendemain et un temps pourris, nous allons donc rentrer.

Après un apéro gigantesque où nous chanterons le répertoire des chansons de dessins animés des années 80/90, où on parlera de sujets qu’on a tous oublié, où le Ricard et le Jameson couleront à flot… Je ne vous fais pas de dessin mais la nuit j’ai eu la gueule pâteuse. Réveil à 08h30 pour constater que ça souffle énormément, seul un des équipages a eu le courage de mettre à l’ eau, tous les autres renoncent et à 10h00 ce fut le grand départ pour la fin de ce séjour.

 

 

Si vous avez prévu d’ aller à Vassivière, comment dire, euh, trouvez autre chose ! Le niveau est extrêmement bas et des hauts fonds tapissent le lac rendant la navigation dangereuse. Un plaisancier s’en souviendra puisqu’il a touché avec son hélice en passant à côté de moi. La pêche est difficile mais quelques copains ont eu la chance de piquer sandres et brochets, ainsi qu’une grosse perche et tout ceci dans le secteur de Broussas Masgrangeas.

 

Je me demande où est passé l’empoissonnement record vanté par les fédés du secteur, peut être dans des congélos ou plus sûrement la gueule clouée à cause de la descente rapide du niveau. En attendant on peut rendre hommage au groupement de fédés qui s’investissent sur ce lac, ils ont déposé ce week end des récifs artificiels et des tas de branches pour que les poissons trouvent des abris, une initiative que beaucoup d’ autres devraient reprendre.

 

Ptet ben à l’ année prochaine, gardez la pêche.

 

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