Deux matinées feeder incroyables

J’ai vécu entre vendredi et samedi, deux matinées feeder inoubliables. Rarement j’ai fait d’aussi belles bourriches de gros gardons. Ca change du carnassier mais lorsqu’ils ne répondent pas, autant pêcher le blanc au feeder et avoir des touches.

Faire 120 kilomètres pour pêcher en bateau un lac du Morvan qui ne vous livre que quelques perches ce n’est pas si fun, et dans le cadre d’un développement durable écoresponsable ce n’est pas raisonnable.

Or, il se trouve que je me moque éperdument du développement durable et de l’écoresponsabilité actuelle qui nous fait prendre des vessies pour des lanternes. J’ai donc fait presque autant de kilomètres mais pour m’éclater au feeder sur de beaux gardons de 20/25 cm.

 

C’est à l’invitation de Lyonel Chocat que j’ai répondu favorablement pour une sortie commune dans un étang de la région. Lyonel m’avait prévenu, ça défonce au feeder ! Il avait déjà fait une belle sortie en début de semaine.

Je l’ai donc retrouvé au bord de l’eau au petit matin et j’ai préparé tranquillement mon matériel pendant qu’il sortait poisson après poisson sous mon regard ébahi et un peu jaloux.

 

Une fois en action j’ai pu enfin en profiter, des touches très nombreuses, au fond comme à la descente, vous obligeant à utiliser un bas de ligne long… Durant plus de trois heures, je n’ai pas du attendre plus de 30 secondes avant d’avoir une touche, un matin de dingue !

Outre les beaux gardons, nous avons pris énormément de poissons chats mais aussi un beau carassin pour Lionel et deux brèmes pour moi. Le rythme des touches était tellement effréné qu’il nous a fallut arrêter de pêcher pour déguster un petit Saint Véran bien rafraichissant.

 

L’après midi, direction Morvan pêche pour acheter de quoi faire des bas de lignes plus fins pour des hameçons de 14 à 16.

Samedi matin, retour sur place avec Cathy et Patoche, même punition. Cette fois j’ai monté un feeder cage plus light, un bas de ligne long en 16 centièmes et un hameçon de 16. Suivant les conseils de Lyonel, j’ai enfin clipsé ma ligne à la bobine, chose que je ne faisais jamais de peur de casser.  Mais avec une ligne légère comme celle-ci aucun risque de casse avec un 26 centièmes en corps de ligne.

 

Résumons nous, ligne fine, bas de ligne long pour pêche à la descente, clip pour pêcher précis, les hostilités pouvaient commencer. Je monterai aussi une canne anglaise avec un waggler pour pêcher décollé, si des fois les chats étaient trop nombreux.

Cathy a choisi un feeder inline de type method avec elle aussi un bas de ligne long, alors que Patoche pêchera uniquement à l’anglaise.

 

Bref, au premier lancer, j’ai du attendre trois secondes pour la première touche et ça a été comme ça tout le matin. Je suis passé à l’anglaise mais c’était bien moins productif, il fallait attendre au moins une minute avant la touche, vous vous rendez compte…

A la fin de la matinée, beaucoup de poissons dans la bourriche dont de magnifiques gardons et rotengles de plus de 20 cm, du matou, de la perche canada qui venait à vos pieds piquer votre asticot lorsque je remplissais mon feeder.

 

Cathy fera le plus beau poisson avec une brème qui se sauvera juste avant la photo, ça glisse ces bavouses !

Patoche aura eu le moins de succès à l’anglaise mais il aura quand même fait une pêche honorable.

 

Je sens que je vais m’intéresser de plus en plus au feeder, c’est ludique au possible, le seul côté négatif est le transport de tout le barda qui va avec.

Gardez  la pêche