Au vu du titre, vous vous douterez que la team esoxiste n’a pas fait une prestation d’anthologie, la pire de notre histoire peut être…Récit de cette journée de malédiction.
C’est à 06h30 que nous sommes arrivés pour donner un coup de main aux organisateurs. L’année dernière nous étions dans les premiers mais cette année pas mal de compétiteurs avaient choisis d’être matinaux malgré le fait que l’organisation ne se mettait en place qu’à partir de 07h00.
Donc déjà à 06h30 ça se bousculait au niveau de la base nautique sans aucun commissaire pour renseigner sur le parking ou les mises à l’eau. une fois garé, je me suis occupé de ma partie organisation alors que Patoche et Cathy préparaient les bateaux. A l’aube c’est un jour gris et morne qui est apparu mais pas encore de pluie et de froid, chose qui changera rapidement au cours de la matinée.
Après la partie café croissant briefing…direction l’eau pour un départ en direction du haut fond central. Une vingtaine de barques sur les 123 présentes avaient eu la même idée que nous. Pêche comme ces dernières semaines avec des leurres à gratter, pour la plupart du temps des lames et des bladespins mais au bout d’une petite heure il a fallut se rendre à l’évidence ue les perches cherchées n’étaient pas là.
Un petit appel au tel de Miss Blade m’apprendra que l’équipe des Ultimeuf fishing venait de prendre un sandre de 53.5 cm sur une autre zone. Nous nous approchons de leur coins et pêchons toujours avec les mêmes leurres sans aucun succès.
Repli sur une autre zone à l’autre bout du lac pour midi, tout en voyant pas mal de compétiteurs faire mouvement vers les commissaires pour faire mesurer des prises.
Au lieu dit la cabane verte, Patoche annonce pendu. je saute sur l’épuisette, ça tient le fond mais vient sans trop d’à coups…Arrivé à la barque ce n’est qu’une belle branche qui me fera bien me marrer durant 5 bonnes minutes. Le repas se fait dans la joie avec l’apéro habituel et un petit rouge un peu jeune pour passer.
Il est 13h, plus que 3h de compet et pas un seul poisson au vivier. Nous tentons les bordures sur une zone abritée car le vent habituel des Settons s’est levé. Dérive de 300 m où Patoche à la lame se prend quelques touches rapides inferrables. Retour sur la zone du matin où de beaux échos étaient apparus à 6m. Les mêmes échos sont là mais malgré plusieurs dérives et toutes sortes de leurres rien ne se pends.
Nous partons sur un autre spot pas loi de la mise à l’eau où au bout d’un quart d’heure dans 6/10m je pique enfin un poisson. ferrage, petit combat et je fait glisser cette perche de 25/30 pour la jeter dans la barque sans épuisette. Au moment où je vais lever le poisson, celui ci décide de sonder et la perche tape contre la coque du bateau et se décroche.
Arghhh !!!! Petit moment de colère esoxien qui précède d’autres passages nerveux car pour moi qui n’a jamais de perruques avec mes tresses, j’en enregistre trois d’affilée qui me bouffent une demi heure de démêlage. Patoche ne fait pas mieux et lui aussi subit les bouclages et les perruques.
Ceci ne nous arrive jamais en temps normal….Idem pour les brecouilles sur les settons car je connais ce lac et j’arrive toujours à tirer mon épingle du jeu. Qui plus est le temps, assez désagréable se transforme en temps de m….e avec fortes pluies et vent glacial.
Et pour continuer dans le même domaine, ma ligne se prend dans l’hélice du moteur électrique alors que je fais une photos. En plusieurs années ça ne m’est jamais arrivé….. Re Arghhhhh.
Le temps passe et patoche se prends toujours des touches ratées, idem pour moi. Rien au vivier à une demi heure de la fin. J’abdique alors avec l’accord de Patoche et nous rentrons au port dépités.
Plus de 50 barques sur les 123 ont pris du poisson et c’est Sylvain Legendre et Quentin Dumoutier qui n’ont jamais mis les pieds aux Settons qui prennent la première place avec en plus le plus beau brochet piqué (77 cm). Tous les copains, à de très rares exceptions ont pu tirer leur épingle du jeu…Pas nous. Dur dur !!
La remise des prix me laisse un arrière goût amer, nous terminons en queue de peloton pour notre première brecouille settonesque de la saison.
Malgré tout c’était sympa avec des compétiteurs du 21 qui ne prennent pas au sérieux et qui sont venus affublés de chapeaux figurant des poissons, de l’équipe Olivier Bernolin et Patrice Castets qui nous ont attaqué au pistolet, d’autres avec le plus cool sweat du moment….
Résultat, une grosse fatigue le soir et une énorme amertume qui ne veut pas s’en aller. Ce matin, j’ai fait la grasse matinée au lieu d’aller à la pêche, c’est vous dire..
Gardez la pêche, moi je ne l’ai plus.
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