J’avais été invité à découvrir Pareloup par la dynamique fédération de l’Aveyron en 2019 et il me tardait de pêcher à nouveau cet immense lac au potentiel carnassier reconnu.
Ce fut chose faite début juillet de cette année avec un grand weekend de trois jours organisé un peu au dernier moment en fonction des disponibilités de mes coéquipiers.
Nous sommes donc arrivés après plus de 5 heures de route au port de plaisance de Pareloup ce samedi matin vers 09h30. Le temps de préparer le bateau et à 10h00 nous étions à l’eau. Ce très grand lac reste assez complexe à pêcher en période estivale, c’est ce que je comprendrai à mes dépens.
Moteur enclenché, direction sur une entrée de baie où je trouve une belle détection d’activité entre 10 et 12m. Au vu des échos ce sont des perches et nous sortons notre attirail pour les prendre avec drop shot au petit leurres souples et petits leurres durs très denses pour descendre le plus profond possible.
Malgré un prise rapide par Cathy, il va falloir se rendre à l’évidence, les petites zébrées ne veulent pas de nos leurres ou alors nous en attrapons une ou deux puis plus rien.
Après un grande dérive sur ce plateau nous quittons les lieux pour une queue où une île est implanté en entrée, je pousse un peu plus loin et nous décidons de pêcher les bordures alors que l’activité des jet-skis et des skis nautiques battent leur plein.
Idem mais dans moins d’eau, quelques prises sporadiques aux leurres à palette. Je quitte ce secteur pour reconnaitre la zone où est implanté notre gîte « les cabanes de Pareloup » situé presque au bord du lac et qui normalement possède une mise à l’eau. La zone est calme mais la mise à l’eau n’est pas appropriée pour l’Esoxiste 4.
Retour pour une pêche un peu au pif qui nous fera prendre quelques perches avant de replier pour 16 heures et d’aller prendre en compte le gîte.
Le soir à l’apéro, dont il me faut remercier notre hôte Elodie pour sa prévenance à nous avoir préparé des glaçons, c’est l’heure du questionnement sur la tactique du lendemain. On m’a bien donné quelques tuyaux mais on m’a aussi prévenu que c’était dur.
Réveil bien avant l’aube pour tenter un coup du matin loin du tumulte qui va arriver en ce dimanche très ensoleillée et direction la queue du Vioulou au nord du lac. Je choisis de faire les bordures sur une zone qui sent le brochet et le sandre à plein nez mais nada… Finalement je trouve une petite baie où nous toucherons de petits sandres et quelques perches en poussant jusqu’à 11h00 avant de pêcher aval où ce sera le grand néant.
Nous terminerons à 15h00 sous un soleil de plomb avec une quinzaine de perches au compteur et pas une seule vraiment jolie, la moyenne était à 15/20 cm. Ce n’est pas faute d’avoir vu des bancs de perches de 25/30cm suivre nos leurres mais aucune n’a daigné mordre. Je crois avoir sorti tous les types de leurres possibles de mes boites sans grand succès.
Après une dérive de plus de deux heures au gros shad en cherchant le brochet sur des plateaux nous quitterons les lieux pour rejoindre le gîte où j’aurais la visite de Lilian Fautrelle que je n’avais pas vu depuis plusieurs années et qui n’habite pas trop loin.
Le soir, en partant au restaurant nous aurons le plaisir de croiser à la station service Will et Tof de la team Daiwa qui ont quitté leur lac d’ Annecy pour les journées Daiwaveyron où ils vont faire découvrir la pêche aux leurres aux gamins de l’ école de pêche. Nous les retrouverons le matin suivant sur l’eau alors qu’un de leur passager prenait un brochet.
Pour en revenir à notre pêche, direction de nouveau sur la zone de Boulouis où sur la même pointe ce fut la même pêche que la veille, quelques perches, de gros bancs de poissons mais rien d’exceptionnel. Nous terminerons sur le plateau près de la seconde île où les perches étaient plus actives par 10/12m avec quelques prises au jig mais toujours aucun brochet.
Après le casse croûte de midi, direction le port pour un retour sous la canicule où un pneu de ma remorque décidera d’exploser un peu avant Clermont. Merci aux patrouilleurs de l’autoroute d’avoir sécurisé notre changement de roue, je n’en menais pas large sur cette petite bande d’arrêt d’urgence frôlée par les bahuts. Après cette péripétie, le retour s’est bien passé.
Les paysages de Pareloup sont splendides et quel bonheur de pouvoir naviguer sur ce grand lac dont je n’aurais pêché qu’une infime partie. Je n’ai pas trouvé le truc, ça arrive mais ça fait quand même du bien de passer trois jours à la pêche sur un grand lac.
Il me reste tellement de lacs en France à pêcher, toute une vie n’y suffira pas !
Gardez la pêche.
Lire la page de présentation du lac de Pareloup
Relire mon reportage de 2019 : Une journée avec une star de la pêche au leurre en Aveyron