L’idée d’un séjour de pêche entre Mequinenza et Biscarosse est née un soir à l’apéritif avec mon voisin Seb par ailleurs patron de Morvan Pêche.
Il souhaitait pêcher les sandres et les perches de Mequinenza en hiver et j’avais envie de découvrir les brochets du lac de Biscarosse dont il m’avait parlé.
C’est donc presque sur un coup de tête que nous sommes partis, il avait besoin de vacances et moi j’étais disponible pour l’accompagner.
Après 9 heures de route par une humide journée dominicale nous sommes arrivés à Mequinenza ou David, le patron de Mequifish nous attendait pour nous donner les clés de notre location située au bord du fleuve Ebro.
Après une brève discussion, nous apprendrons que les sandres sont plutôt actifs mais sur la partie haute du lac Caspe, Sur Fayon ou sous le barrage c’est très calme. Une mise à l’eau sauvage située face au monastère de la Magdalena est empruntée par les bassboats locaux donc aucun problème depuis quelques jours pour mettre à l’eau alors que le lac est vraiment très bas.
Le lendemain matin après récupération du bass boat à l’ hangar de stockage, direction Mequifish pour prendre les cotos de pêche. C’est là que nous rencontrons un autre guide parlant un peu le Français qui prend en charge deux russes et qui nous confirme les infos de David puisqu’il se rend de ce pas sur le lac avec ses deux clients.
Nous en profitons pour lui demander le chemin d’accès et nous voilà partis pour une journée hivernale sur ce lac que j’ai déjà pêché trois fois cette année.
Sur la zone de mise à l’eau les deux remorques des guides sont là mais nous ne connaissons pas leur position, c’est donc au petit bonheur la chance que nous prospectons pour trouver des échos à proximité. Et la chance est avec nous puisque nous trouverons quelques poissons sur zone avec perches et sandres dans 8/10m d’eau.
Nous prospecterons quelques zones pour terminer vers 16 heures avec pas moins de 48 touches ( nous avons décidé de compter les touches, ça en fait plus) au compteur mais beaucoup de loupés ou de décrochés. Finalement ce seront une vingtaine de poissons qui arriveront au bateau dont une majorité de belles perches.
Après un gros apéro ibérique et une belle nuit nous attaquons pour cette seconde et dernière journée au même endroit mais en décidant de prospecter d’autres zones suites aux discussions que nous avons eu le soir à la mise à l’eau avec les guides locaux.
La pêche démarrera assez difficilement, surtout pour moi puisqu’à midi je n’aurai encore aucun poisson au bateau alors que Seb les enquillais. Poisse ou manque de réussite mais je loupais toute mes touches même en optimisant mes montages. Puis la situation s’est débloquée et étonnamment les touches ont été suivies de combats sympas avec sandres et perches.
Nous avons arrêté à regret au coucher du soleil, journée marquée par le combat de Seb avec un glane qui nous aura occupé les 15 dernières minutes.
Bilan avec 67 touches au compteur pour plus de 30 poissons, avec cette fois une majorité de sandres piqués dont pas mal sur une zone très restreinte mais très productive.
Adios Mequinenza pour cette année et direction les landes et le lac de Biscarosse avec une arrivée en début d’ après midi. Nous aurons seulement pêché une demi-heure ce jour après un bon moment perdu à trouver les raisons d’une panne moteur et à l’avoir réparé.
Là aussi pêche sur un endroit magnifique où le coucher de soleil nous laissait espérer qu’un brochet affamé vienne croquer un de nos leurres mais malheureusement non.
Le lendemain sous un froid polaire nous avons mis à l’eau au nord du lac pour pêcher des herbiers et une épave. Le froid piquant de cette journée à mis à rude épreuve nos mains et nos pieds mais en bon morvandiaux, ce n’est pas la météo qui pouvait nous arrêter.
En fait c’est l’absence de touche au bout de plusieurs heures de pêche qui nous a fait arrêter et rentrer au chaud. Biscarosse est magnifique mais quand ça ne veut pas mordre, eh ben ça ne mord pas… Bref j’aurai au moins découvert ce lac qui me reverra à la pêche, foi d’esoxiste.
Le lendemain, retour à la maison par – 4 degrés, ça pique, et des souvenirs plein la tête. Merci à Seb de Morvan Pêche pour ce périple de 2500 kilomètres en une semaine.
Gardez la pêche.
Relire ma page de présentation du lac de Mequinenza
Relire ma page de présentation du lac de Biscaros Parentis
Ah, y a pas à dire, la retraite, ça a du bon …
Et ce n’est que le début