C’est la question que je me suis posé depuis des années lors de mes pérégrinations matinales auprès de mes rivières du Morvan.
Si je me suis fait une idée qui me convient, j’ai essayé au travers de cet article de faire ressortir les pour et les contre pour que vous vous fassiez votre propre opinion.
Le ruisseau de piémont
Oublions la montagne qui demande des équipements spécifiques pour aborder le simple coureur des bois à la truite. Le biotope est sauvage, encombré. Les locaux ne s’embêtent pas y vont en simples bottes à cause des ronces très épaisses et de la faible hauteur d’eau. Par contre on ne pourra pas traverser car souvent il y a trop d’eau et se décrocher est de même une mission périlleuse. C’est le seul biotope ou je ne recommande ni cuissardes ni waders car on les tue en une seule sortie !
La rivière de piémont.
Plus large, plus calme mais avec des parties plus agitées et courantes, j’y côtoie des amateurs des deux chaussants. Les cuissardes sont souvent l’apanage de ceux qui vont bouger beaucoup alors que les waders se retrouvent sur les spécialistes.
La aussi j’ai essayé les deux et mon choix s’est porté sur les cuissardes, pour leur légèreté. Elles dépannent s’il faut descendre à l’eau mais ne permettent pas souvent de traverser pour se décrocher d’une branche basse.
La rivière de plaine.
Elle s’ étale assez largement, son cours est lent et elle est souvent profonde. La végétation n’y est pas très dense et les seuls obstacle sont quelques clôtures. On pourra là revêtir ses waders qui permettront d’aller se décrocher ou d’ accéder à une zone impossible à atteindre par le bord.
La grande rivière.
Berges abruptes nécessitent de bon waders qui vous éviteront d’être trempé en cas de glissade. Pour les rivières de type Ain c’est aussi des waders car il m’est arrivé de ne pas pouvoir avancer dans l’eau en bordure du fait d’une trop grande profondeur avec mes cuissardes.
Le lac et l’ étang.
La question ne se pose guère car ces deux équipements n’ ont pas lieu d’ être, une simple paire de botte préservera vos pieds de l’ herbe mouillée le matin.
Cuissardes ou waders ?
Pour ma part en rivière j’ attaque toujours ma saison en cuissarde car les niveaux étant assez hauts je reste sur le le bord et les cuissardes me permettent d’ affronter les quelques ronces. Généralement une paire de cuissarde néoprène comme je les aime ne me dure pas plus de deux saisons, même une saison il y a deux ans, ces satanées ronces ont le chic pour créer des accrocs et les réparations ne tiennent pas bien.
Lorsque les eaux vont baisser que la végétation du bord aura grandement poussé ce sera le moment de sortir le waders pour progresser dans l’eau. Je pêcherai alors au poisson nageur ou à la mouche et mes waders me permettront de me placer idéalement.
Vu les tarifs actuels chez Decathlon, équipez vous d’un waders néoprène 1er prix et d’une paire de cuissardes néoprène, vous pourrez ensuite vous faire votre propre opinion et choisir l’ équipement le plus opportun en fonction de votre pêche du jour.
Gardez la pêche.
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