Voilà un sujet où tout pêcheur pense détenir une partie de la vérité mais en réalité où tout le monde est plus ou moins ignorant. Quel est le coloris du leurre le plus pertinent pour l’endroit où je vais pêcher ?
Tentons de répondre à cette question avec l’expérience et en évitant de trop rentrer dans le détail.
Vous l’avez tous remarqué, où vous le remarquerez à l’issue de la lecture de cet article, les coloris des leurres sont quasiment identiques partout.
Deux tendances peuvent cependant se remarquer avec les coloris américains et les coloris européens.
Le dos violet ventre jaune avec un point noir sur l’opercule n’est pas un coloris européen mais l’orange si, tout comme le leurre blanc à tête rouge qui vient de chez nous.
Pour faire simple, les coloris les plus employés en France sont :
- Le naturel
- Le truite
- le bleu
- le blanc
- le fire tiger
- l’orange ou orange tiger
- le perche
- l’ayu
- le chartreuse
- Le clown (nez rouge)
Les coloris des leurres durs et souples font appel à deux notions relatives à l’attaque du carnassier : Les leurres incitatifs et les leurres imitatifs. Très facile à comprendre cette notion nous précise qu’un leurre imitatif cherchera le poisson en activité et l’incitatif provoquera cette activité. Bôf…. Mais c’est mon avis personnel, selon moi certains jours il veulent des leurres qui imitent des proies et d’autres jours il veulent du flashy.
Les plus proche de la réalité sont le naturel qui imite un gardon, l’ ayu un dos vert, le truite et le coloris perche. Les énervants étant le fire tiger, l’orange, le chartreuse. Le blanc et le bleu étant des coloris moyens.
Plus que d’énerver ou d’inciter je me base sur la couleur de l’eau. J’ai remarqué que l’orange et le chartreuse fonctionnent bien dans les eaux marrons acides, pour les eaux calcaires je préfère le blanc et le bleu. Pourtant j’ai pris du poisson avec de l’orange au lac d’ Orient (eaux bleues verdâtres très claires) et aussi avec du blanc ou du bleu dans les eaux acides du Morvan (eaux marrons cuivrées).
Un autre paramètre rentre en compte selon certains. Les couleurs disparaissent ou s’atténuent en fonction de la profondeur pour devenir toutes grisâtres. Ce tableau vous montre que la couleur rouge est la première à disparaître mais les poissons perçoivent pour certains les UV que nous ne voyons pas nous donc ce tableau est aussi à prendre avec des pincettes.
Je reste sur quelques principes de base : Les poissons ont le ventre blanc ou jaune, les carnassiers qui les épient par dessous voient du clair sur un fond de ciel clair, par dessus c’est du marron gris sur un fond de même teinte car les blanc adaptent leur teinte au biotope. Essayez de mettre un gardon dans un seau blanc et un dans un seau vert, revenez deux heures après et comparez c’est flagrant.
Donc je vais chercher si il y a des chasses dans la blanchaille à reproduite la teinte des proies, sinon je mise sur les coloris qui pètent.
Depuis l’ année dernière l’orange fonctionne très bien avec moi mais pas avec d’autres, allez comprendre !
L’idéal est d’investir dans un coloris normal et dans un autre flashy et d’essayer ce qui vous rapportera le plus de touches mais les flashys ont souvent l’avantage.
Les perches adorent le rouge, le jaune, le blanc et l’orange. Les sandres l’ ayu et le chartreuse, les brochets aiment tout du moment qu’ils ont faim.
Pour conclure, c’est surtout affaire de goût personnel mais évitez peut être en débutant les coloris trop nouveaux comme le violet, le rose..Pour rester sur du classique, pour cela votre détaillant vous montrera ce qu’il vend le plus, là c’est une bonne piste !
Gardez la pêche
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