Tous ceux qui comme moi n’avaient de la Normandie que cette image de région de bocage où d’indolentes rivières s’étirent calmement ont été surpris par l’ Orne et ses gorges.
Et oui, il existe là-bas une zone que les locaux appellent la Suisse Normande et qui rivalise avec les plus beaux biotopes à truite du centre de la France.
Embarquez avec moi pour une découverte de ces parcours surprenants et bien peuplés.
Avril marque le moment de l’année ou le printemps arrive vraiment avec son corollaire de hausse des températures, de pousse des herbiers en rivière et de vie aquatique qui s’anime. Si en mars nos truites sont toujours un peu lentes, voire léthargiques, en avril elles vont se réveiller et bien mordre à toutes les techniques. Voyons celles qui fonctionnent bien en ce mois printanier.
La rivière n’est pas un milieu uniforme et la pêche au vairon manié de la truite est soumise à un certaine expérience du pêcheur qui saura s’adapter en fonction des postes pratiqués pour optimiser sa façon de leurrer dame fario.
La pêche de la truite à la mouche en réservoir n’est pas une pêche destinée à une certaine élite, certes le coût journalier peut rebuter mais ça en vaut la chandelle. Les personnes qui débutent à la mouche avec leur ensemble tout prêt s’imaginent que la pêche en réservoir demande un tout autre matériel mais ce n’est pas si vrai que ça, je croise beaucoup de pêcheurs qui utilisent leur canne rivière toute simple et qui réussissent leur pêche.
il y a quelques années de cela des pêcheurs de sandre de renom relayés par la presse halieutique de l’ époque avaient traité d’un sujet nouveau : Le chemin des sandres.
Lorsqu’on parle pêche du sandre actuellement on entend le plus souvent les termes de pêche en verticale ou pêche en linéaire mais la plus ancienne et le plus efficace est une pêche s’ apparentant au mort manié que l’on nomme maintenant « la pêche à gratter ».
Voici une série de trois articles dédiés à nos carnassiers préférés, je commencerai par celui destiné à la perche avec mes trois leurres préférés pour traquer ce poisson.
S’il y a bien une constante en lac pour début mai c’est la présence des brochets auprès des bordures. Certes les plus gros sont souvent un peu plus au large mais pour une ouverture, mieux vaut plusieurs touches de brochets moyens qu’une seule et hypothétique touche de gros selon moi.
Terminons avec cette série d’ articles sur les techniques truites car déjà le carnassier qui ouvre dans un mois nous démange. Il reste donc encore un bon mois et surtout quelques étangs où des surdensitaires ont été balancées qui mordront bien au vairon.
On en apprend à tout age !!! C’est ce que je me suis dit l’ année dernière en Irlande lors de mon séjour chez Julien DUSSO de Ballymore House. Si j’ai pratiqué le toc depuis que j’ai 17/18 ans, je l’ai toujours pratiqué en amont car vers l’aval c’était la longue coulée au bouchon.
Alors que se profile désormais l’ouverture de la truite dans un peu plus d’un mois, deux écoles de pêcheurs aux leurres vont s’affronter amicalement afin de découvrir quel est le meilleur leurre pour la truite, cuiller ou poisson nageur ?
Pour une fois délaissons un peu les cannes casting et les leurres pour revenir à une pêche plus traditionnelle, le vif depuis le bord.
Le brochet ne se pêche pas qu’en grand lac et en bass boat, la plupart d’entre nous le pêchent simplement du bord en étang. Pour l’attraper nous avons donc à mettre un œuvre une stratégie plus simple qu’en grand lac ou en fleuve car un étang est un milieu clos généralement peu étendu.
Regardons un peu par dessus notre épaule et rappelons nous le passé, un passé pas si vieux que ça, tout au plus 30 ans, une simple petite génération.
La cuiller tournante est un leurre ancien, apparu au début du 20 ième siècle son succès ne se démentira pas pendant plus de 70/80 ans où elle restera au pinacle des leurres.
La diablesse verte est souvent le sauve bredouille estival, en effet c’est l’un des rares poissons carnassiers assez facile à attraper en été.
Oui le sandre se pêche encore en été, ce n’est pas seulement un poisson d’hiver et d’ automne. Pourtant chez les traqueurs de carnassiers on constate que ceux ci oublient le sandre en été qui mord moins bien pour orienter leur prédation vers la perche, le silure, le bass, voir le brochet.
Préparer ses montages, vérifier ses bas de lignes, mettre la goutte d’huile dans le galet du moulinet, c’est déjà être un peu au bord de l’eau, n’est-ce pas ?