Weekend venteux au lac du Der

Ce quatrième weekend d’octobre était consacré de longue date à la traque des carnassiers sur le lac du Der. Une date qui s’annonçait difficile en raison des conditions météo pas franchement favorables.
Il y a deux ans à dix jours près, Cathy et moi réalisions la plus belle pêche de brochet avec un weekend à plus de 70 brochets c’est donc avec espoir que nous nous sommes rendus sur le gigantesque Der malgré les prévisions alarmistes de la météo. Nous avons rejoint Axel et son épouse Nass au gîte le vendredi soir accompagnés de Patoche. Après un bon repas à la suite de ces heures de route nous avons décidé pour le lendemain de mettre à l’eau au port puis de pêcher la partie gauche en sortant, zone un peu à l’abri du vent.

Le samedi, des vents avec des rafales à 50km/h étaient annoncés en fin de matinée, mais à 08h30 le temps était encore assez calme malgré un froid mordant. Très peu de monde à la mise à l’eau, certainement la peur du mauvais temps me suis-je dit. J’étais pourtant confiant en regardant mon sondeur et tous ces échos qui me montraient du poisson en activité mais il nous aura fallu vite déchanter.
Pas la moindre touche durant les deux premières heures sous les cris incessants des grues en migration. Des grues volantes, malades ou en ferraille !!
Le jeu de mot du jour est venu de Cathy avec « les grues ça fait du potain », les gars du TP auront la ref.

Bref, j’essaie nombre de leurres, des gros, des petits mais rien ne réagit. Cathy annonce une touche sans suite au lipless puis Patoche une touche manquée au drop shot sur les perches.
Midi arrive et nous rejoignons Axel et Nass dans le port pour déjeuner à l’ abri du vent. Alors que ça souffle fort ils décident de partir à l’Est en se laissant porter par les vagues. Après quelques dérives sur le secteur du matin je décide de mettre le cap sur le secteur de l’église de Champaubert où nous avions fait nos brochets il y a deux ans. Il n’y a pas malheureusement pas assez d’eau pour bien pêcher et la zone est vide au sondeur, retour donc en affrontant de belles vagues qui nous auront bien secoués.

A 16h00 alors que je pense arrêter, j’ai enfin un poisson piqué au lipless. Le combat dure 30 secondes, le brochet me prends du frein mais finit malheureusement par se décrocher. Je peste mais ça redonne espoir. Nous continuons jusqu’à 17h00 avant de replier pour rentrer au gîte. A la mise à l’eau j’engage la conversation avec quelques pêcheurs, ils n’ont pas mieux fait que nous. Axel nous retrouve plus tard, comme prévu il s’est rendu plus loin et a pu pêcher une zone éloignée un peu abritée, le retour s’est fait facilement avec le vent qui était tombé mais ils n’ont pas pris de brochets.

Le lendemain, départ pour le bassin sud sous la pluie, un peu de vent et un 6°c qui donne froid aux mains. Pas d’autres barques, ça promet !
Nous commençons la pêche vers la digue puis je découvre un joli banc de vif où je m’ancre. A la live je vois des cages de protection contre les cormorans qui concentrent le poisson. Patoche prend la première perche en jiggant un lipless, nous passons donc au jig et là c’est le festival. Durant une heure nous remplirons une bourriche flottante avec des perches de 20 à 35 cm. Nous quittons la zone lorsque la bourriche est pleine et qu’il nous faut la vider pour garantir la survie des poissons. Nous allons longer les bouées et là encore pas mal de touches avec des petits sandres en plus des perches.

Vers 10h30 je retourne à la zone du matin et nous prendrons encore quelques jolies perches mais aucun brochet malgré l’emploi de gros leurres pour les traquer.
Axel et Nass ont aussi fait une belle pêche près de la prise d’eau et ils resteront jusqu’à 17h00 à la pêche alors que nous replieront vers 12h00 avec au moins 150 perches au compteur. Cathy à compté ses prises, elle en était à 68 au moment de replier.

A la mise à l’eau je discuterai avec un groupe de pêcheurs de ma région et leur indiquerai où trouver les perches. Nous casserons la croute puis il nous faudra reprendre le chemin du retour.
Vendredi soir, Axel avait dit que nous devrions pêcher le bassin sud samedi, quel couillon j’ai été de ne pas l’écouter et de l’en dissuader. Heureusement que cette partie du lac était sur On, ça nous a sauvé un weekend compliqué et même si nous n’avons pas pris de brochet, nous nous sommes fait plaisir à prendre de nombreuses perches dont certaines frisaient les 35 cm.

image Axel Bechler

Nous retenterons ultérieurement le Der à cette époque en espérant que la météo soit plus favorable.
Gardez la pêche.

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