La météo ne fut pas très agréable en cette fin avril.
Après notre week-end avec Cathy et Sylvain au Der, où nous avons vu 1.00cm de glace le lundi matin dans le bateau, et un lac complètement démonté par une tempête, ce qui nous a contraint à nous réfugier dans le bassin sud (avec obligation de louvoyer entre les pêcheurs de carpes qui avaient tendu leurs lignes en tout sens), suivi de l’ouverture chez nous à Madine, où la seule journée agréable fût le 1er mai (niveau météo bien sûr, car nous avons réalisé de fort belles journées de pêche), il fallait bien espérer une petite amélioration, avec un temps un peu plus printanier.
Je suis seul en ce pont de l’Ascension, et, avec l’ami Olivier, nous allons essayer de passer ensemble une paire de belles journées sur l’eau.
Radio-Pêche nous indique que ce n’est pas folichon au Der en ce début mai. Après réflexion, nous décidons de tenter le lac de Pierre Percée, dans les Vosges.
Pari risqué, mais le site est vraiment joli, et je m’étais promis d’y retourner avec mon sondeur live-scope, caressant l’espoir d’une pêche miraculeuse.
Cale de mise à l’eau du Pré Barbier. Le lac est pratiquement à son niveau maximal, ce qui rend les manœuvres de la remorque un peu délicates.
De plus, obligation de se garer assez loin. En effet, il y a beaucoup de monde sur place pour cette journée qui s’annonce ensoleillée.
Nous allons commencer par une pêche de bordure. C’est bien le diable si nous n’arrivons pas à faire bouger quelques brochets dans les genets, qui sont noyés le long des berges de ce magnifique plan d’eau.
On matraque sévère …
Et le soleil commence à chauffer …
Le doute s’installe : Pas une touche, pas un suivi …
Pause de midi, arrosée par un sympathique Riesling médaillé, juste à la bonne température.
Le tout sous le regard inquiet d’une tortue de Floride, dont le territoire actuel est bien loin de ses origines américaines.
Requinqués par quelques bonnes victuailles, nous décidons de changer de stratégie pour l’après midi.
Mise en œuvre du LiveScope, pour une tentative de pêche en mode sharpShooting. On peut toujours rêver.
Nous allons essayer de nous focaliser sur ces échos repérés au sondeur traditionnel.
Mais rien à faire. La technicité électronique de notre matériel ne sauvera pas la journée, qui se terminera par une douille d’anthologie.
Quand ça veut pas …
On se décide un peu à l’arrache pour une sortie le lendemain. Ce sera sur nos terres, destination le lac de Madine. Là, au moins, on peut espérer tirer notre épingle du jeu.
Du fait d’un contre temps imprévu, nous arrivons sur place alors que la matinée est déjà bien entamée. On se rend compte que cela risque de s’avérer un peu plus compliqué que prévu.
En effet, quelques connaissances croisées sur le lac sont déjà en mode désespoir à 10h30 le matin. Pas de touches, à peine un suivi par ci par là.
Les récits de ceux arrivés tôt le matin ne sont pas vraiment encourageants.
Il faut dire que la plupart cherchent le poisson trophée, et balancent des parpaings de 200g ou plus dans l’espoir de décrocher la timbale.
Nous allons essayer autre chose : On va pêcher plus petit, et, pour ma pomme, je vais même pêcher « à gratter » avec un leurre grub virgule.
Bonne pioche !!! Même si les touches sont assez espacées, nous allons rentrer sept poissons, qui, bien qu’ils ne soient pas exceptionnels en taille, seront tous maillés.
Plus quelques touches inferrables.
A quinze heure, nous ne somment pratiquement plus que les seuls à encore pêcher. C’est dire.
Mais à force d’acharnement, on ne s’en sort finalement pas si mal. La journée d’hier est rattrapée.
Pour le dernier jour de ce pont ascensionnel, je me retrouve seul. Allons donc tenter la truite, que je n’ai pas vraiment encore pu taquiner sereinement cette saison, à cause de la météo qui maintient constamment les ruisseaux plus ou moins en crue.
Le niveau n’est pas si haut, mais ça coule fort, l’eau est assez teintée. Il faudra faire attention dans les franchissements profonds à ne pas se faire emporter par le courant.
Les poissons sont un peu compliqués à trouver. on sent bien que les truites sont encore cavées pour la plupart.
Pas de trophées pour cette journée. Une dizaine de modestes poissons tout au plus, les grosses ne sont pas de sortie.
Demain, retour à la vie réelle après cette pause halieutique bien remplie.
Jusqu’à la prochaine fois : Cette année, le moi de mai est particulièrement généreux en jours fériés, et la pentecôte sera bien sûr mise à contribution.
AB