Apparue au catalogue 2014, cette lame vibrante imposante m’a tout de suite sauté aux yeux. En effet, je cherchais un leurre lourd et vibrant, capable de bien pêcher dans plus de 6 m. Pour cela une grosse lame vibrante est l’idéale, elle seule est capable de racler le fond à plus de 6 m et rameute les carnassiers postés en profondeur. Mais, car il y a un mais, peu de lames vibrantes sur le marché sont assez grosses et lourdes pour cela hormis un modèle de chez Spinmad, quelques modèles de chez Smith et ce nouveau modèle de Mégabass. Mon premier essai s’est déroulé au lac du Bourget en juin dernier et cette grosse lame n’a mis guère de temps avant d’être happée par un brochet. Celui est reparti avec au bout de 10 secondes car il m’a coupé mon fluoro de pointe. Les fois suivante, cette lame m’a pris du sandre, de la jolie perche et même quelques petits brochets postés au delà d’une cassure dans le profond. Les lames vibrantes lourdes sont des outils de prospection très efficace et c’est dorénavant ce que j’utilise lorsque je ne connaît pas un secteur et que le sondeur m’indique plus de 5m de fond, et pour le moment mon choix est plutôt pertinent. La Métal Edge de Megabass est une lame qui mesure 75 mm et qui pèse 26,3g. Très classique dans sa conception, elle se lance loin et vibre dès les premiers tours de manivelle. Comme toutes les autres lames, son triple de queue à tendance a venir se prendre régulièrement dans le bas de ligne. Avec ce leurre on s’en aperçoit vite au manque total de vibrations lorsque cela se produit. Là où la Métal Edge se démarque c’est qu’elle est équipée avant les autres d’un émerillon rolling sur l’hameçon ventral. Vous retrouverez bientôt sur nombre de leurres dans toutes les marques cette innovation pertinente. Avec ce dispositif, le poisson ne peut plus se décrocher en effectuant des tours sur lui même. Ce même dispositif devrait aussi équiper le triple de queue pour plus de sureté. Comme c’est du Megabass, je me suis dit que la peinture serait à la hauteur de la réputation de la marque, mais non. Peut être juste un peu plus solide que les autres, elle finit quand même par partir en éclat, ceci à cause des chocs et des frottements sur le fond. Disponible en une seule taille mais en 5 coloris, l’orange Akakin est superbe (c’est celui qui pique la machoire d’un brochet), j’ai aussi jeté mon dévolu sur le Blue back Chart (bleu, jaune, orange) pour les eaux acides et le Sayori (bleu) pour les eaux calcaires. Une excellente lame pour gratter les fonds de lacs peu encombrés et qui fera réagir même les silures. Acheter une Metal Edge Megabass Gardez la pêche.