Truite : Pourquoi favoriser l’arc-en-ciel en rivière ?

Comment se fait-il qu’en France la truite arc-en-ciel soit si détestée en rivière ? En plan d’eau, en pêcherie et en réservoir elle est la reine des lieux. Dans certains pays on la trouve nombreuse en rivière et elle est plébiscitée par les pêcheurs, même là où elle n’est qu’un poisson importé. Pourquoi donc en France lui porte-t-on aussi peu de considération alors qu’elle est un fantastique poisson de sport ?

C’est avec ce handicap que nos fédés veulent favoriser sa présence dans les rivières, et ça passe mal auprès des locaux qui ne jurent que par la fario.  Selon ces pêcheurs, l’ arc est méprisable alors que la fario est noble. Pourtant une fois sorties de leurs bassines ces deux espèces sont plutôt moches avec leur museau écrasé et leurs nageoires usées, le pire étant les pectorales souvent à l’état de moignon, rien à voir avec la beauté d’une vraie sauvage dans la force de l’age.

 

Une arc qui sort de pisciculture est souvent dans le même état, croissance rapide due au granulé qui donne un gros corps et une petite tête, museau écrasé, nageoires abîmées… Ces poissons n’ont rien à voir avec une « vraie » arc qui aura séjourné plusieurs semaines dans la rivière et qui se sera refait une santé. Là elle rivalisera de beauté avec la fario et sera souvent bien plus belle.

Pourquoi nos fédés, pas toutes mais un grand nombre, veulent favoriser l’ arc ? Tout simplement pour contenter les pêcheurs, la majorité des pêcheurs pas le petit groupe de spécialistes locaux dont certains ne voient que leur bout de leur nez. En effet la grande majorité des pêcheurs veut simplement prendre du poisson et cette majorité préférera pouvoir garder 6 arcs que seulement 3 farios (quota de mon département du 71).

 

Pour pouvoir faire rentrer cet état de fait dans le crane de tous, nos instances invitent les AAPPMA à faire preuve d’une certaine pédagogie auprès des pêcheurs de farios : Celles-ci deviennent rares, foutons leur donc la paix ! Et comme le prédateur qu’est le pêcheur réclame une proie, offrons-lui un autre poisson qui s’appelle aussi truite, l’arc-en-ciel. Alors on nous informe que l’arc n’a que des qualités (ce que je pense à titre personnel), elle est bagarreuse à souhait, mord à toutes les techniques, mord toute la journée, est plus facile à attraper pour les débutants, ne se met pas en compétition avec les farios et surtout ne risque pas de s’hybrider avec.

En réalité, une arc se mettra en compétition alimentaire avec une fario si elle réussit à oublier que la nourriture ce n’est pas que des pellets. En ce cas elle mangera comme la fario native : des insectes, larves, vairons etc etc. Pour autant ces deux races n’occupent pas vraiment la même zone dans la rivière, les arcs préférant les coins calmes et profonds où elles vivent en groupe au début avant de devenir solitaires comme leur instinct les y pousse.

 

On nous vend aussi le fait que les farios d’élevages pourraient s’hybrider avec les farios de souche,  techniquement c’est possible bien que le taux de survie des poissons d’élevage soit extrêmement faible et que souvent les truites des piscicultures subissent un traitement thermique ou chimique pour être stériles et grossir plus vite.

Sur le site internet d’un pisciculteur on découvre que les farios sont vendues 8,56 euros le kilos en truite de 30 cm (env 3 au kg) contre 6,78 euros pour les arcs (3 au kilos) si on prend plus de 50 kg et moins de 200 car au-delà les tarifs sont dégressifs. Si on simplifie tout ça on obtient un prix moyen de 2,2 euros la truite arc-en-ciel contre 2,86 la fario, soit une fario plus chère de 30 % qu’une arc !

 

Vu l’état des finances de nos petites  AAPPMA qui gèrent de la première catégorie on comprend qu’elles aient du mal à satisfaire en quantité les demandes des amateurs de farios. Pour 100 farios vous pourriez avoir 130 arcs. Imaginez que votre AAPPMA fasse déverser 200 kg de truites pour l’ ouverture, ce sera 600 poissons dans tous les cas mais la facture sera de 1712 euros pour des farios contre 1356 euros pour des arcs.

Il existe un autre élément qui fait que l’arc est favorisée au niveau des déversements : La rareté des farios. En effet, à cause du simple rendement, beaucoup de piscicultures ont tout bonnement renoncé à faire pousser et à vendre des farios. Elles sont plus complexes à élever que des arcs et grossissent moins vite.

 

On semble se diriger de plus en plus vers une gestion patrimoniale de la fario, ce qui peut plaire à certains et déplaire à d’autres mais là n’est pas le sujet. Cette gestion patrimoniale va entraîner une raréfaction des prises de farios  en mars avril qu’il faudra compenser par d’ autres proies comme les arcs sinon les pêcheurs de rivières se raréfieront autant que les truites. Les AAPPMA ont besoin de l’ argent de la vente des cartes et contrairement aux grosses AAPPMA des grandes villes qui croulent sous l’argent de leurs comptes bancaires, les petites des villages où la rivière de première catégorie est le seul domaine de pêche gèrent un maigre budget. Les attentes des pêcheurs sont simples : Du poisson à pêcher, et là la truite arc-en-ciel semble être la mieux placée pour répondre à cette attente.

Gardez la pêche

 

50 réflexions au sujet de “Truite : Pourquoi favoriser l’arc-en-ciel en rivière ?”

  1. Moi je les attends les arcs ! et en avant les recettes de cuisine à Lionel avec les copains ! En voilà une bonne idée non ?!

  2. Juste pas d accord, Sylvain. Une peche électrique , fécondation , bassin , relâche des alevins. Pour faire court, du poisson dans la rivière. Ça coûte pas plus cher que 500 truites ration et il y a du poisson dans la rivière
    La gestion , la gestion.

      • Oui déjà essayé , il faut une personne voir plusieurs qui s occupent de çà tous les jours , nettoyage des plaquettes etc etc ,facile a faire et gérer derrière un clavier , sur le terrain personne et sans compter la prédation (cormorans , hérons , autres poissons etc ! ), lâcher d alevins mouais , après tout dépend des rivières aussi , déjà pour trouver du monde pour des échelées , nettoyage c est la galère alors la !

  3. La truite arc-en-ciel oui! D accord. J ai eu la chance de la pêcher en d autres pays, effectivement c est un bon combatif. Chez nous de la façon dont la fédé, les appma, les sociétés de pêche la gèrent , c est une véritable catastrophe. Une hérésie même. Cette truite lâchée possède de jolis moignons en guise de nageoires , une gueule souvent diforme….peu ragoutant. Donc comme d habitude une gestion déplorable. Alvinee serait peut être une solution.

  4. Je suis d accord. C un joli poissons mais vs pouvez pas mettre des arcs ds nos ruisseaux pyrénéens. Pas ça..

    • Ca c est sur , il faudrait plus de 2 catégories car beaucoup de 1ere catégorie sont différentes suivant les régions !

  5. Salut à tous , et sylvain en particulier, pour ses bonnes idées, et son effort en tant que participant gestionnaire d’une belle aappma du morvan, la bas dans cette belle rivière, on peut prendre des surdensitaires, et également des sauvages qui se méritent sur l’amont du parcours, il y en a pour tout les goûts! Quand à moi passionné de pêche à la truite, je traque aussi bien les lâchées que les autochtones, juste une suggestion pour les lachers, pourquoi ne pas introduire les manches courtes 2 mois avant pour qu’elles s’écartent, et un lâcher avant l’ouverture pour les papys et les gamins? Moi personnellement je pêche la truite toute la saison, j’ai la chance d’habiter une région où les farios sauvages sont encore présentes! !!

    • Les manches courtes dévalent trop vite et quittent notre parcours au moindre coup d’eau, preuve en est une grosse arc baguée repêchée 6 km plus en aval 15 jours après avoir été lâchée. Pour un lâcher avant l’ ouverture avec pêche c’est malheureusement interdit.

      • Salut, je me suis mal exprimé, je voulais dire un lâcher longtemps avant, pour justement que les truites s’écartent, il est vrai qu’elles dévalent, et un lâcher juste 2 ou 3 jours avant l’ouverture, pour les personnes marchant moins, donc en 2 fois! Si toutes les appma le font bien sûr! Pour anecdote, j’ai été surpris une fois par une arc dans le ruisseau de la proie très haut en amont, et une ou 2 fois ailleurs! Par contre ça arrive plus souvent que des farios et saumons de fontaine, remontent les rivières, mais comme tu dit dans l’article, le prix de revient de ces salmonides est supérieur aux arcs en ciel! A +!!

  6. Bonjour, je pêche dans le sud ouest, je peut comprendre que l’arc fait venir des adhérents et les gens sont content de prendre du poisson. Cependant il y a des lieux et des endroit pour mettre ce type de poisson. Les rivières de première catégorie ne devrait pas mettre d’arc dans leurs court d’eau. Vous parlez d’investissement mais toutes vaut proposition son à court termes. Il n’y a plus de poisson donc plus adhérents donc solution engraisser les piscicultures et faire augmenter les permis de péches. Hors la solution la meilleures et de redonner vie à nos court en protégeant notre souches de truites sauvages avec une gestion raisonnée et durable dans le temp. Mais on c’est bien que maintenant il faut avoir tout et tout de suite. Si on avait pris peut être exemple sur la gestion d’autres pays comme l’Espagne peut être qu’on aurait des populations de truites farios autres que ce qu’on a maintenant, et on serait pas obligé de mettre des tonnes de poissons et d’argents dans nos rivières.

    • Bonjour, ceci fonctionne dans des rivières qui sont encore aptes à accueillir une belle population de fario, chez nous le milieu s’est dégradé depuis 50 ans et sans apport de poisson récréatif les pêcheurs quitteront l’ AAPPMA. Perso j’aimerai une gestion patrimoniale mais dans certains cas c’est juste impossible. Il y a déja une gestion raisonnée et surtout raisonnable pour les pêcheurs/le milieu et ça ne marche pas.

  7. Yo Sylvain !

    Le bouton « Répondre » ne marche pas donc je poste là !

    Ton point de vue est intéressant, c’est agréable de pouvoir échanger et ça m’apprend des éléments nouveaux (je comprend particulièrement l’intérêt pour la petite AAPPMA et la vie dans les petites communes), me rappel d’autres que j’avais oublier comme la gestion de ton aappma.

    Je n’ai pas non plus la solution… Miracle (car le problème n’est pas simple).

    Perso: je maintiens ce que je pense, le milieu naturel qui se reproduit tout seul est la solution la plus régénratrice et moins couteuse sur le long terme. C’est une solution complétentaire si le prélevement est « raisonné », en complément du lâcher sur certains endroit (ce que je veux dire c’est que l’un où l’autre ne doivent pas se menacer mais plutôt les harmoniser durablement).

    Je te trouve quand même un peu dur sur ce milieu « naturel », mais je respecte ton opinion.

    Par contre, tu as raison sur d’autres points: la truite de lâcher permet au ancien comme au tout jeune d’en prendre, la majorité des pêcheurs n’est pas un spécialiste.

    Qui vivra verra ^^

    1 fario ou 1 arc, je m’en fiche, je demande juste une prise ^^
    J’allais oublier quelques choses d’important:
    Bonne ouverture à toi Sylvain 😀 (ainsi qu’a tout les lecteurs de ton blog qui pratiqueront la truite le 14 mars).

    @+
    Yoann

  8. Bonjour l’esoxiste .Je suis ton site depuis quelques mois et je suis en grande partie d’accord avec toi.Je suis pêcheur de truite depuis très longtemps et cela grâce à mon père qui m’a transmis ce bon virus et non celui qui fait la une des médias en ce moment.Je suis trésorier d’une petite AAPPMA et malheureusement pour pouvoir vendre des cartes et maintenir une population de pêcheurs il faut mettre des truites de pisciculture.Il serait préférable de développer la souche patrimoniale de nos rivières mais celles-ci subissent un réchauffement ainsi qu’un manque d’eau .Je suis heureux de prendre une belle fario avec le ventre jaune car ce sont les truites que je pêchais dans la rivière qui serpente dans les terres agricoles de mes grands-parents . Je suis aussi adhérent dans une société privée de pêche de la truite et nous mettons des truites fario ainsi que des arc en ciel et il faut reconnaître que la truite arc en ciel offre un très beau coup de ligne(je pêche essentiellement au toc avec des vers à tête noire ainsi qu’aux leurres durs).Si nous voulons inciter les gens à pêcher il faut leur offrir la possibilité de prendre du poisson.En ce qui me concerne je garde le poisson d’élevage pour ma compagne et mon fils et tout ce qui est sauvage retourne à la rivière.J’ai eu le plaisir de pouvoir pêcher certains torrents de la haute Savoie en 1995 et force est de constater que les régions montagneuses permettent encore de maintenir les souches locales .Mais dans d’autres départements les conditions ne sont plus favorables pour une bonne reproduction alors il faut s’adapter et c’est ce que font la plupart des AAPPMA.Perso je suis pour augmenter la taille de prise des truites ainsi que de diminuer le quota (dans la Nièvre maintenant c’est 4 truites et c’est pour moi largement suffisant) et le système de mailles inversées et une idée à développer car je suis aussi pêcheur de brochet.A bientôt et surtout garde la pêche.

  9. Salut Sylvain, belle article. Je suis totalement d’accord avec toi sur les qualités de l’Arc. De plus à titre personnel… C’est le 1er poisson de ma vie que j’ai pêcher (en camping dans un étang où le propriétaire en lâchait pour les résident du camping contre un ticket de 5F [renouvelable] l’après midi pour 3 truites. J’ai cette photo, et on y voit un gamin tout sourire posant avec sa 1ère prise: le principal est fait, le virus est transmis !). Normalement un pêcheur aime le poisson, et surtout pêcher le poisson. Qu’il soit fario où arc en ciel… là c’est se prendre la tête. Il faut lâcher des 2, peut être moins partout mais plsu concentré, et réduire le nombre de prise. C’est aussi au pêcheur, de faire un effort, j’ai conscience que… le pêcheur veut du poisson.

    Le problème principal, n’est pas que ce soit de l’arc où de la fario, je pense que: c’est plus profond, que justement on est dans un cercle vicieux. Ce poisson ne se reproduit pas, et c’est là le problème, les AAPPMA y déversent des sommes astronomiques… pour satisfaire, quelques choses qui n’est pas durable.

    Ce que je vais te dire, va peut-être te faire bondir, mais ce n’est que mon avis, je précise, que je peux donc me tromper, avoir tord, et que quelqu’un peut avoir un avis différent, et que surtout, je n’ai pas de solution miracle mais que je me pose des questions. J’ai été abasourdi sur le fait que le budget de la FNPF est de 50% en salaire, et que il n’y avait que 1000 projet de réaliser (grosso modo) / an de restauration des rivières mais ce qui est logique d’un côté financier. Pour en plus… un résultat sur l’éfficacité de pêche sur les poissons, plus que disctuable. Tu dit vrai selon moi, sur ça: « attentes des pêcheurs sont simples : Du poisson à pêcher, et là la truite arc-en-ciel semble être la mieux placée pour répondre
    à cette attente. » ; « les pêcheurs de rivières se raréfieront autant que les truites » ;  »
    Les AAPPMA ont besoin de l’ argent de la vente des cartes et contrairement aux grosses AAPPM ». Hors…Le problème: c’est que le pêcheur en général se raréfie déjà.

    J’entends dire par chez moi, qu’on prend moins de truite, en plus du fait d’avoir moins de pêcheur car les AAPPMA en mettent moins qu’avant. Par contre, soyons honnête, c’est juste pour satisfaire le pêcheur qui va prendre des truites, plus où moins facilement, et qui va alors les manger en général. Cette règle de 6 Arc / pêcheur… n’est elle pas trop haute ? 3 Arc/ jour /pêcheur, ne seraient ils pas plus satisfaisant ? Cela ne rammènerait il pas plus de pêcheur ? Ne devrait t’on pas lâcher sur moins de parcours, tout en orientant une partie des truites vers quelques étangs fédéraux dédier et du coups orienter ces fonds gagner par les aapmaa(sur le fait de lacher moins de truite) sur la restauration du système ? N’est ce pas la un mal nécessaire pour que les AAPPMAA ne disparaissent pas ? Cela ne ferais il pas un lien entre les pêcheurs de se grouper à des endroits dédiées ? Cela ne serait il pas plus facile à garder ?

    Le système de la pêche s’erode surement mais lentement, (sauf si la pêche au leurre ramène du peuple, mais n’ayant pas de chiffre concret…) on peut donc penser que ce système arrive à bout de souffle et n’a plus lieu d’être. Lui trouver un autre modèle plus performant où plus « naturel », où un système plus… raisonnable.

    Du poisson à pêcher, certes comme on ne peut pas lâcher plus de truites, compressons le nombre d’arc prises par jour, pour laisser cette joie perdurer un peu plus jusqu’a avril, quitte à faire moins de lâcher en amont de mars mais en faire en avril.

    Après je sais… Je ne suis pas dans une aappmaa à voir le boulot amont (mais tu sais les raisons car je souhaite m’engager différement: garderie) que ça demande déjà, alors sans compter celui là, et sans compter que les gens des aappmaa veulent aussi profiter un peu du fruit de leurs labeur… J’essaye juste de voir ce que je peux faire à mon niveau.

    @+
    Yoann

    • Bonjour Yoann,
      Ca fait maintenant 13 ans que je fais partie du CA de mon AAPPMA, et localement car je ne vais pas parler d’endroits que je ne connais pas, le milieu n’a pas besoin d’ être réhabilité car il est sain sauf que…Ben la truite se raréfie. Idem pour une rivière que je pêche ailleurs, une tête de bassin loin de toute pollution sauf peut être l’ enrésinement et les résidus de quelques rares fosses septiques, là aussi les truites se raréfient. Pourtant la pression de pêche est moindre, juste un pic à l’ ouverture et l’eau est si froide que les truites ne mordent pas ou peu. Pourquoi tout ça, mystère mais le réchauffement des rivières est mesuré et en hausse régulière ce qui n’offre pas un habitat intéressant pour la truite. Pourtant les pêcheurs veulent prendre des truites et si on ne fait rien l’ AAPPMA du village va disparaitre et avec elle la journée initiation pour les enfants, le lien social, la vie du patelin. Si on ne lâche pas de poissons c’est le système associatif qui va se casser la gueule et ensuite ce sera un système privé, moins accessible au pêcheur de base, qui prendra la place vacante. L’utopie du système naturel et sauvage est une utopie pour moi, la nature humaine ne supportera pas ça et ce modèle ne vivra pas longtemps. Il faut s’adapter sans cesse ou alors laisser tomber et les cours d’eau chez moi qui sont abandonnés par les pêcheurs ne sont pas plus peuplés que ceux entretenus. Je ne connais pas la solution mais si les communes s’attaquaient déjà aux fosses septiques qui dysfonctionnent, aux effluents etés dans la rivière sans précaution ce serait déja une avancée. Par la suite qu’on arrête aussi avec les phosphates, nitrates et machins bidules de nos lessives et de nos douches quotidiennes et on ^pourra voir si ça s’ arrange.

      • oui plus de lâcher = plus d aappma !
        Quand a réduire les quotas , mouais de toute façon il y aura et a toujours des viandards , soit dans la journée ils ne respectent rien soit ils posent des congés pour tout prendre pendant que les gens bossent !

  10. Personnellement, je préfère prendre une belle fario que 10 arc en ciel. Même revenir bredouille de ma pêche. Le plaisir n’est pas que de prendre du poisson même si cela est le but. Idem pour la chasse. Les viandards ne comprendrons pas.

    • Bonjour Yannick, vous faites partie des passionnés mais n’oubliez pas que vous n’êtes pas représentatif de la majorité des pêcheurs qui paient une carte. je rajouterai que vous, vous pouvez vous permettre de pêcher des endroits sauvages recelant des farios, les anciens et les jeunes ne le peuvent pas, laissez leur donc une place car il y en a pour tout le monde.

      • Aucun soucis il en faut pour tous le monde certes, mais je suis plutôt pour du no, kill. Qui permet d avoir une belle population de fario et qui sera éduquer. La. Taille aussi, pour moi la mettre à 40.

        • Bonjour Yannick, peut être dans votre région mais dans le Morvan, une truite de 40 est un poisson très très vieux, nos eaux acides ne permettent pas aux truites de grossir autant, la maille est même à 18 cm dans le département voisin sur certaines rivières très pauvres.

          • Je connais bien ces belles dames morvandelles. Pour moi, aucun prélèvement ne devrais avoir lieu sur ces ruisseaux. Qui peut bien avoir le besoin et ne plaisir de consommer une truite de 18cm? De plus, les poissons au dessus de ces18 cm sont assez rares. Laissons les toutes retourner à leur élément….

      • Bonjour, je pense que après l’ouverture de la truite la plus part ne viendrons au bord des rivières une à trois fois.. Il attende l’ouverture du brochet au calme assis au bord de l’eau…
        Sont ci ne mérite pas une fario. Se lasse très vite du roi poisson qu on adore temps. La magnifique fario qui nous tirerait une larme tellement elle sont belles…
        Le leurre c’est de la merde…. La mouche la nymphe sont les seule vrai pêche à mon goût, le reste au amateur… Qui laisse leur déchets au bord des rivières.. Je sais que se message ne va plaire à tous le monde… La vérité n’est pas toujours bonne à dire. Bonne ouverture à tous…

        • Bonjour Didier, sans vouloir polémiquer parce que je pratique la mouche mais la mouche et la nymphe, ce sont des leurres non ? Pour le reste vous avez raison, en mai il n’y a plus que des passionnés de la truite en rivière et pour eux il a des sauvages dispo pour assouvir leur passion.

        • Bonjour, un bon pêcheur au toc n’est pas un amateur , et dans nos ruisseaux du morvan, ceux encombrés, on ne peut pêcher ni à la mouche ni au leurre, bien que je pratique aussi ces 2 techniques, quand le cours d’eau le permet, et arrêtons le snobisme, toutes les sortes de pêche à la truite, sont honnêtes quand elles sont pratiquées dans les règles de l’art! Un bon truiteur doit savoir tout pratiquer en technique, même si sa préfèrence va à l’une ou l’autre, pour ma part c’est le toc, même si je me débrouille à la mouche ou au leurre!☺.

  11. L’ibridation est une réalité. Il y a qu’a regarder du côté de la Slovénie ou on trouve des hybride marmorata /arc.
    Avec l’argent déversé dans les rivières on peut faire des actions sur le milieu comme la création de frayère, de cache augmenter la qualité de l’eau

    Cela choque personnes aujourd’hui d’avoir des températures sur le Piémont pyrénéen de 16 degrés voir plus. Moi oui car cela entraîne des problème comme la PKD mais ça personnes en parle non plus. Il faut pas faire peur au pêcheur pour que celui-ci achète sa carte.

    L’appma que vous parlez est dans le vrai. Un des exemples est la gestion mise en place sur l’aude.

  12. Je suis totalement contre ce que vous écrivez la, pour moi introduire cette merdouille dans nos rivières, cela bouzille le biotope environnant et tous les alevins de différentes autres especes, car ce poisson est vraiment vorace, car éduqué à chercher de la bouffe en permanence, vous l’écrivez même dans l’article, à la limite l’introduire à l’état d’alevin, pourquoi pas, il grandirait dans l’environnement dans lequel il a été introduit. Mais la franchement, j’ai l’impression de lire un vrai torchon de président d’aappma qui ne sais pas gérer ses cours d’eau et se conforte à faire du déversement de truites de bassines portions, pour alimenter et contenter les viandars, afin préserver le fond de commerce carte de peche de la Fnpf, et ou juste faire plaisir aux importateurs de matériels de peche qui viennent même d’inventer le fil à couper le beurre avec le nouveau terme « Area » pour tenter de sauver leurs petites fesses en période creuse… , ce n’est pas ça une bonne gestion de la pêche !
    Une bonne gestion truite,serais de faire des mailles inversé, ou mettre en jachère certaines portions ou rivières entières, protéger les frayeres… Etc… Ce n’est pas ça l’halieutisme cher monsieur !

    • Bonjour déjà.
      Vous semblez ne pas connaitre mon point de vue complet sur la truite en général, je l’ ai expliqué depuis de nombreuses années et je n’y reviendrai pas. Soit, gardez votre utopie, prenez un parcours privé et gérez le, mais si vous êtes dans un CA d’ AAPPMA vous avez des comptes à rendre à vos membres, pas au dieu moraliste ou aux idéalistes de la pêche. Vous oubliez le fait que beaucoup de pêcheurs rêvent d’une vraie rivière sauvage peuplée de belles truites natives mais que lorsqu’on se retrouve face à la réalité soit on gère en moyennant soit on abandonne et je préfère gérer en moyennant. Je rappelle pour la millionième fois au moins que mon AAPPMA dont je suis le secrétaire possède un tiers de parcours en réserve totale depuis 20 ans, 1/3 en parcours sauvage non entretenu et sans lâchers et 1/3 avec élagage, aménagement et lâchers de surdensitaires…Et si on perd du monde en vente de carte on perdra l’ AAPPMA parce que mes collègues et moi-même ne vont pas s’investir pour satisfaire 10 personnes, fut-ce des passionnés. Mis à part votre ton vindicatif (calmez vous, ce n’est que de la pêche) je retiendrai que la maille inversée est une bonne idée, plutôt la fenêtre de capture. Pour les frayères, il y a belle lurette qu’elle sont protégées par 90 % des AAPPMA qui sont juste gérées par des bénévoles, dont certains sont hyper motivés et d’autres moins, c’est la nature humaine, on fait ce qu’on peut comme on le peut.

      • Je viens de me souvenir que votre nom me rappelait quelqu’un !!! Effectivement lorsque j’ai écrit cet article pour faire une certaine publicité à Cofishing que vous gérez ou gériez en associatif, vous ne m’avez pas dit que j’avais écrit « un torchon ». Pour info cet article a été rédigé sur votre demande me semble t’il, l’idée est toujours excellente et je la soutient mais quand on écrit un article qui vous aide, tout va bien mais si vous n’êtes pas d’accord c’est « un torchon ». On peut débattre ou exposer ses points de vue sans monter dans les tours… Vous semblez en vouloir à la FNPF et aux fabricants, ils ne sont pour rien dans ce que j’expose. Je peux mal m’ exprimer mais j’essaye juste de donner une simple indication sur le pourquoi du développement de l’ arc lors des lâchers.

        • Le terme torchon était un peu fort, je m’en excuse, mais je ne supporte pas que l’on fasse la promotion de lachers de truites arc en ciel, c’est comme les chasseurs qui lâchent des faisants la veille de l’ouverture chasse… J’aurai préféré que vous fassiez un article sur ce que viens de mettre en place l’aappma du loch dans le 56, c’est un bel exemple à suivre…

          • Bonjour Stéphane, je ne sais pas ce qu’a mis en place cette AAPPMA mais je maintien ma position en rapport avec la vie de l’ AAPPMA locale, sans TAC pas de cartes, peu de pêcheurs, plus de moyens, plus d’aaappma à terme. Si on interdit les lâchere de TAC les cartes partiront là où il y a des étangs soit des AAPMMA de grandes villes qui se moquent de l’entretien des rivières. Merci pour vos excuses, acceptez les miennes aussi pour avoir réagi si impétueusement.

    • Si tous le monde faisait du no kill il y aurait bcp de poissons. Garder en un et apprenez à relacher. C genial

      • Bonjour, le test a été fait pas loin sur un parcours nokill et en gestion patrimoniale depuis 5 ans et il semble que les résultats ne soient pas là. Le positionnement de ma fédé qui dit pêchez et mangez les surdensitaires et relâchez les natives me semble plutôt pertinente.

        • Pis quand tu vois les cormorans dans nos rivières , le no kill je suis pas contre mais çà m amuse un peu !

  13. Je suis comme Obelix tombé dedans tout petit grâce à mon père ! L’arc je ne connais pas, ce n’est qu’un poisson importé pour tout-petit pêcheur Seul la Faro est noble et pour la prendre il faut lui faire la cour. Je ne comprends pas les APPMA !

  14. Malheureusement on voit la truite arc en ciel comme un poisson de bassine …. la réalité c’est qu’une truite arc en ciel qui est née en rivière est un magnifique poisson de sport et pas un poisson de bassine sans aucune valeur halieutique qui sert juste à contenter la vente de carte de carte de pêche

    • Bonjour,
      Je comprends bien les bonnes volontés de chacun et les enjeux derrières.

      Les truites arc en ciel sont des poissons qui n’existent pas à l’état naturel dans nos rivières. Je trouve ça magnifique mais je pense que s’y on veut de la truite arc en ciel, il faut aller la chercher là où elle vit en Amérique. Les rivières ne sont pas des zoos ou des parcs d’attraction. C’est la nature, il faut la respecter, comprenez que ça me désole de voir que les farios sont en péril. L’idée de les abandonner me brise le cœur… Il faut revoir ce système on court à la catastrophe. Un jour on remplacera les truites arc en ciel par des poissons chats fluorescent du mékong et ça ne nous étonnera pas.

      Chaque ouverture, les lâché de truite, c’est un massacre, un jour le grand publique nous reprochera de jouer à la « corrida » et ça en sera fini de la pêche. Pourtant il n’y a rien de mieux que d’aller au bord de l’eau pêcher pour être sensibilisé à la fragilité et la beauté de la nature. Nous devons garder cette image de sentinelle des rivières plutôt que de basculer dans la machine à fric.

      C’est peut être le système des cartes de pêche qu’il faut changer…

      Bon weekend et bonne pêche!

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