La pêche, un acte de cruauté envers les animaux

JI3PC’est par la voix de Norbert Desvaux, nouveau président élu pour cinq ans à la tête de l’association internationale PEDA (Protection Et Défense des Animaux) que l’on apprend que la pêche est un acte de cruauté envers les animaux.

Selon le responsable de la cause animale, les pêcheurs à la ligne au même titre que les pêcheurs professionnels au filets seraient d’immondes tortionnaires à ranger dans la même catégorie que les SS de sinistre mémoire.  Si l’analogie semble plutôt outrancière, le responsable appuie son propos et se base sur une étude de la faculté d’ Oulan Bator ainsi que les travaux récent en pshycocognitivité chez les Aptinopterygii par Brahms et Mustaine de 2015. Selon ces études, les poissons seraient des êtres sensibles à la douleur, capables de réflexion, de joie, de tristesse et conscients de leur propre vie.

Ainsi martyriser un animal pour le simple plaisir de jouer avec serait plus que moralement condamnable. Selon M. Desvaux le poisson attrapé  par le pêcheur souffre au plus haut point, déjà par la piqûre douloureuse de l’ hameçon, par les crampes provoquées par l’acide lactique qu’il va sécréter durant le combat et par l’ asphyxie qui découle du fait que le pêcheur le sort de l’eau afin de le tuer ou pire selon lui le prendre en photo avant de le relâcher, épuisé et en état de choc.

crédit image Bebb
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L’association PEDA  a commandé un rapport qui précise que trois poissons sur cinq pris à la ligne et relâchés vont en mourir dans les prochaines semaines, les deux autres seront gravement traumatisés et il n’est pas sûr qu’ils puissent se reproduire après cet accident.

Il propose au gouvernement d’interdire simplement toute forme de pêche et de chasse, d’élevage destiné à la consommation humaine et surtout faire un délit du fait d’apprendre à autrui à pêcher, délit aggravé si c’est un enfant.

Pour cela il milite afin que l’état, les communes et les communautés de communes interdisent la pêche sur leurs lots et en fassent des sanctuaires dédiés à la vie sauvage. Une proposition qui semble avoir l’oreille de la ministre de l ‘écologie en cette période pré électorale.

Si les associations de pêche sont vent debout, le simple passant comprend que la pêche puisse être considérée comme un acte de cruauté mais il reste attaché au fait de pouvoir manger du poisson.

La réponse d’un pêcheur à la ligne s’affairant  ce matin sur les bords du Loing a retenu l’ attention de la rédaction : « Moi j’m’en fout des poissons, c’est comme des mouches ou des pigeons, c’est là, on y pêche et y’a pas de quoi en faire tout un plat ».

Une autre proposition d’une passante à ce moment là : « Il faudrait trouver une alternative à l’hameçon, il est vrai qu’au 21 ème siècle, planter ce morceau d’acier dans la gueule d’un animal vivant est insupportable ». Terminons avec cet avis d’un retraité en promenade et pêcheur du dimanche : «  Vivement une guerre qu’on les flingue tout ces abr..is ».

Un sujet clivant qui n’a pas finit de faire parler de lui dans les semaines à venir.

 

avatar2 ridiqueJean Claude Ridique

Une information du JI3P, le Journal Indépendant de la Pêche, des Pêcheurs et des Poissons

 

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