Comme Terminator, que je cite souvent, j’avais dit hier “je reviendrai!” et je suis revenu pour leurrer ces farios qui me tirent du lit malgré le gel.
Il faisait encore -3 ce matin, et comme hier les anneaux avaient la mauvaise idée de geler toutes les deux minutes mais peu importe, si on aime fouler la campagne au petit matin on oublie ce froid piquant.
Direction l’amont du parcours de mon AAPPMA de Lucenay, le coin le plus sauvage mais chou blanc total sur un linéaire de plus de 500 m magnifique.
Retour plus bas au niveau du bourg de Lucenay en amont où je décide de pratiquer la berge opposée, celle que personne ne fait. Au sol, une unique trace de botte qui date d’hier, je me dis alors que j’ai mes chances face à la horde encore présente de l’autre coté, ou un chemin confortable serpente le long du Ternin.
Bonne pioche car sur un poste inaccessible d’en face, je tape cette jolie petite surdensitaire qui m’aura donné une attaque belle et franche sur mon vairon manié.
Cathy en face, réussit à leurrer une fario de 30 cm avec une cuiller mais ce sera la seule de la matinée. Tout comme moi, d’ailleurs mais la brecouille est évitée.
Après le casse croute essai de la zone la plus calme mais RAS et lorsque je me déséquipe à la voiture j’entend qu’un pêcheur en tient un belle en face. C’est une des 10 grosses arc baguées et lâchées pour le concours de la plus grosse prise, une superbe arc de 54 cm qui aura tenu en haleine celui qui l’a piquée au vairon manié.
La belle avait déjà mis la misère à un précédent pêcheur puisqu’elle avait un autre triple planté en bord de gueule.
Bilan plutôt positif pour ce matin mais ce n’est toujours pas Bysance, d’autres pêcheurs rencontrés ont fait aussi un voir deux poissons mais pas plus.
Gardez la pêche
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