La chronique de Ridique de février

Salut à vous fidèles lecteurs décérébrés de cette chronique la plus déjantée du monde de  l’ halieutisme, mot difficile pour un dyslexique !!!  Tout comme esoxiste.com d’ailleurs !

Février est le mois honni de la fraye du bébé phoque. Ouh ! Que ce mois me rend triste alors que la hausse de la TVA, des impôts divers, du prix du gasoil, de la cotis à l’Association Universelle pour la Castration Unilatérale des Lamas  ( l’AUCUL) et du permis de pêche aurait du me faire vomir de joie.

Cette saleté de bébé phoque avec son regard assassin, son pelage passé à la javel, ses crottes qui polluent nos cours d’eau, sa prédation énorme sur le cheptel piscicole et ses attaques récentes sur les enfants roms, et bien cette immonde bête va entamer sa reproduction.

 

Et c’est encore l’Europe, ce machin comme disait De Gaulle juste avant l’attentat du petit Philippe Clamart qui lui tira dessus une boulette en papier avec son stylo Bic, qui protège cet infamie de phoque immature.

La directive Phoque, votée sous l’occupation, nous lie les mains et non lie de vin, et me reste en travers du gosier.

Que font ils tous ? Les inconscients, les bons à rien, les thuriféraires (allez hop le dico!). Ils ne font rien et c’est à cause d’eux que le bébé phoque s’est tellement développé, dévorant tous les cormorans et les hérons, les grêbes et les canards, les bons et les mauvais cygnes, et même les cygnes allemands. Seuls ceux de jean baptiste Thure , éleveurs à  Feu (58) qui utilise Pal ont survécu. D’ailleurs je pars à feu avec  une cygne à Thure.

Pourtant il y a quelques années il n’y en avait plus car les anciens les attrapaient pour en faire des pantoufles, bien chaudes pour l’hiver au demeurant, mais c’était sans compter les amis des bébés phoques emmenés par leur égérie : Nana Missouri dite la mimulote. Cette dernière aidée de ses commandos fit interdire la pantoufle au profit de la mule et maintenant il n’y a plus d’âne, c’est con !

Plus moyen de commercer et de déguster les fameux  gigots de bébé phoque ou le magret de bébé phoque. L’histoire retiendra qu’un seul pays à dit non à la mimulote c’est les Etats Unis pour qui le bébé phoque était le plat traditionnel de thanksgiving. Mais les USA eurent bien tôt fait de bouffer toutes leurs réserves et sortirent les phoco-dollars pour s’approvisionner, ainsi l’Inde fut le second pays à rétablir la chasse de ce nuisible si gouteux.

 

C’est ainsi que mon ami Aimé Rillon, originaire de Vierzon,  revint d’Inde avec une belle quantité de bébés phoques et un esclave indien qui s’appelait Dikri. Il avait pris l’habitude lorsqu’il buvait son pur malt écossais de réclamer en lançant « Dikri verse !!! » (Ça y est je l’ai placé!).

 

Il s’installa à Wallnut Grove et devint le premier importateur de viande de bébé phoque. Depuis un peu partout dans le monde on peut à nouveau chasser le bébé phoque sauf chez nous où il prédate désormais les brochets, les sandres et les marsouins d’eau douce. En février il se rassemble en grands bancs blancs (salut les dyslexiques) sur les lacs de France avant de frayer bruyamment en beuglant comme un veau marin. Et tout ça sous le regard bienveillant de la mimulote et de ses sections Dassault (Non ce n’est pas un mirage, c’est le bon orthographe).

En mars, devant l’arrivée des pêcheurs, il s’éloignera à tire de nageoires, mais il saura rester caché  pour revenir dès que le pêcheur aura quitté les lieux. Salaud d’bébé phoque !

Et on verra en Avril des alevins de bébés phoques par millions, dévorant nos poisson chats, se jetant violemment sur nos leurres et nous aurons froid au pieds. Nous nous rappellerons ce temps béni des pantoufles si confortables en maudissant la mimulote. Haaaa !!!! Viva la révolucion, nom d’un coyote à foie jaune !

 

Ps :Si vous avez cru tout ce que je venais de raconter c’est  qu’il faut changer vos pilules.

Mangez d’la pêche !

 

 

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