Il n’a presque pas plu depuis le mois de février, et les départements de la région sont déjà en alerte sécheresse.
Alors, une petite semaine d’averse ne pourra être que bénéfique pour mes petits rus sauvages et les truites qui y résident.
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Bon, pas de quoi déclencher la crue décennale, hein ? Mais l’eau fraîche court sous les frondaisons, avec une onde très légèrement teintée.
D’abord se dégager un accès : Deux ou trois petits coups de sécateur seront suffisants, juste de quoi se frayer un petit passage pour descendre la berge, très abrupte à cet endroit.
Au troisième lancer, premier poisson. Pas très gros, mais cela fait du bien au moral du pêcheur, après cette longue période de disette halieutique ou les truites avaient la gueule fermée.
Les poissons vont s’enchaîner assez facilement.
La taille moyenne n’est pas très élevée.
Mais de beaux poissons se laissent néanmoins séduire par l’aimant à truite, le powertail.
Il faut pêcher relativement profond, en essayant de suivre le plus possible le fond des fosses si l’on veut essayer de tenter une jolie …
Une belle matinée qui se termine de la meilleure manière, avec de nombreux poissons. Pourvu que cela dure encore un peu.
AB