Drôle de titre non ? Personnellement je ne suis pas croyant même si j’ai été enfant de chœur dans ma jeunesse. J’ai trouvé ce texte sur un site américain et je tenais à vous le faire partager car il le mérite. La traduction de M. Google Trad étant une insulte à notre langue française je me suis permis de rectifier sans trop m’éloigner du texte original. Appréciez cette ode à la pêche !
Je fait partie d’ une race “d’homme des bois” qui aime, apprécie et respecte cette magnifique nature avec laquelle nous avons été crées. Je m’engage à faire tout ce que je peux pour la conserver . Je ne copinerai jamais avec ceux qui cherchent à entraver mon mode de vie. Je ne serai pas victime de la négativité répandue dans le monde d’aujourd’hui. Je vais sourire, rire et apprécier cette bénédiction que j’ai reçue si gracieusement.
Dieu merci, je suis pêcheur.
Je me lève avant la lumière du jour, tandis que les néons du centre-ville continuent à illuminer les jungles artificielles du béton et de la conformité. Je soumet mon pauvre corps aux assauts du soleil, du vent et de la pluie. Les maux, les douleurs et le manque de sommeil ne pourront jamais être comparés à la liberté que je trouve au sein de la nature sauvage.
J’utilise volontiers toutes les dernières parcelles de mon énergie physique et mentale à la recherche de ces créatures spéciales créées par le bon Dieu. Je me bat tous les jours, avec des mains calleuses et ensanglantées pour me rapprocher des désirs les plus profonds de mon cœur, aller au bout de ces convictions que mon créateur à vissé au fond de mon âme.
Dieu merci, je suis pêcheur.
Je me sens le plus chez moi lorsque je suis le plus loin de là. Je me garde un mode de vie loin de la bien pensance. J’ignore les critiques de ceux qui ne comprennent pas cette passion. Je choisis mes routes où personne ne passe, pas celle pavées par la société.
Dieu merci, je suis pêcheur.
Je ne prouve pas ma valeur par les richesses et les mondanités. Je trouve le réconfort dans un lever de soleil d’or, au son des vagues qui battent doucement contre la coque de ma barque et au premier coup de soleil de l’année sur mon visage.
Je trouve l’humilité dans la poursuite sans fin. Je trouve l’espoir dans chaque lancer.
Dieu merci, je suis pêcheur.
Je ne croix pas aux promesses des politiciens et vedettes de la télé, car ils ont oublié cet esprit sauvage qui m’habite encore. Je vais combattre jusqu’à mon dernier souffle pour continuer à faire ce que j’aime le plus. Je ne compromettrai jamais mes croyances ni ne m’allongerai et je ne laisserai pas tomber quand les autres diront que c’est impossible.
Dieu merci, je suis pêcheur.
Je suis de cette race d’homme de plein air qui apprécie les choses les plus simples de cette vie terrestre. En taper 5 avec un vieil ami, le bruit de la canette de bière glacée qu’on ouvre après une journée caniculaire sur l’eau. Le frisson de la capture et de la libération. L’orgueil d’une fraternité indéniable.
Dieu merci, je suis pêcheur.
Les poissons ne savent pas si je suis cadre supérieur ou simple ouvrier. Ils ne jugent pas mes nombreuses lacunes ou ne critiquent pas mes succès. Le coucher de soleil ne fait pas de discrimination entre les fatigués, les faibles ou les pauvres. Pêcher ne sera pas mentir, tricher ou voler. Au plus durs des jours ou aux plus réussis d’entre eux, le lac est là, les poissons sont là aussi. Ils sont et seront toujours mes repères dans un monde tournant et turbulent. Ils ne me laisseront jamais tomber.
Merci Dieu, pour m’avoir fait un pêcheur.
Traduction libre d’un texte de Walker Smith, lire l’original en anglais
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