La cuiller tournante est un leurre ancien, apparu au début du 20 ième siècle son succès ne se démentira pas pendant plus de 70/80 ans où elle restera au pinacle des leurres.
Or ce bout de ferraille magique n’a plus vraiment la cote en France sauf auprès des pêcheurs de truites pourtant elle possède toujours autant d’attractivité pour nos carnassiers et il serait dommage de l’oublier au fond d’une vieille boite.
Découvrons ou redécouvrons comment utiliser une cuiller.
La grande majorité des pêcheurs de carnassiers restent des pêcheurs du bord et si le leurre et le posé arrivent à peu près à égalité en nombre d’utilisateurs, les pêcheurs au posé sont souvent oubliés des magazines de pêche.
J’ai donc pris le parti de leur offrir régulièrement un article sur une technique ou des astuces qu’un grand nombre d’année de pêche du bord au posé m’a appris.
Commençons par les accessoires indispensables à avoir dans sa boite de pêche.
La diablesse verte est souvent le sauve bredouille estival, en effet c’est l’un des rares poissons carnassiers assez facile à attraper en été.
Grande amatrice de ferraille, gloutonne d’ alevins elle se repaît en cette saison de la fraye des autres poissons sur les bordures.
Voyons comment aborder sa pêche en été et surtout viser les plus jolis spécimens.
La pêche au shad est souvent celle par laquelle le débutant commence et celle aussi par laquelle le plus expérimenté s’investit.
Un shad ou tout autre leurre souple, contrairement aux leurres durs, ne nage pas seul. C’est le pêcheur et lui seul qui devra lui donner un semblant de vie, c’est pourquoi les plus malins d’entre nous ont vite compris que multiplier les animations, c’était multiplier les chances de piquer du carnassier.
Oui le sandre se pêche encore en été, ce n’est pas seulement un poisson d’hiver et d’ automne. Pourtant chez les traqueurs de carnassiers on constate que ceux ci oublient le sandre en été qui mord moins bien pour orienter leur prédation vers la perche, le silure, le bass, voir le brochet.
Pourtant il continue à mordre et en été les techniques différentes sont plus faciles à mettre en œuvre.
Soit vous êtes un méthodique à qui aucun détail n’échappe et là vous pouvez zapper soit vous êtes comme 80 % des pêcheurs, vous oubliez toujours un petit truc pour l’ouverture.
Voyons de quoi il est indispensable de prévoir de s’équiper pour réussir cette journée.
Je suis d’un naturel hyper méfiant et très terre à terre, vous vous doutez donc avec cette première affirmation que je suis très dubitatif relativement à l’action de ces éléments sur la pêche.
Néanmoins je vais essayer au travers de cet article de mettre en avant les actions que peuvent avoir la lune et le vent sur la pêche.
Préparer ses montages, vérifier ses bas de lignes, mettre la goutte d’huile dans le galet du moulinet, c’est déjà être un peu au bord de l’eau, n’est-ce pas ?
Dans cette rubrique « un peu de bricolage », Je vais vous présenter et vous détailler aujourd’hui une monture un peu originale pour pêcher au mort manié.
La polémique de la pince à poisson (fishgrip) avait alimenté les revues papier mais aussi les blogs et réseaux sociaux. Désormais elle semble bannie en France mais reste pourtant utilisée à l’étranger par des pêcheurs tout autant sérieux que les Français.
Que vaut il mieux utiliser alors ? Une épuisette encombrante, une pince traumatisante ou des gants renforcés ?
Lorsque l’on est bloqué à la maison et qu’après avoir rangé une fois de plus ses affaires de pêche dans le garage, écumé internet, trépigné de n’avoir rien à faire vient alors une bonne idée.
Pourquoi ne pas monter quelques plombs palettes pour la saison hivernale ?
La perche est un poisson qui continue d’être active en fin d’automne et en hiver. A cette saison, elle concentre sa prédation sur les poissons de l’année et tape actuellement sur des vifs dont la taille peut être comprise entre 8 et 10 cm, ce qui nous donne déjà une piste relative à la taille des leurres à utiliser pour la rechercher en utilisant des 3 et 4 pouces.
La perche aura quitté les bordures et ne mordra plus au stickbait ou au popper comme elle a pu le faire l’été, voyons comment elle se pêche en lac lors de cette période hivernale.
Le raccord d’un gros fluoro, celui utilisé pour les bas de ligne brochet, demande quasi exclusivement l’usage d’un sleeve et le sleeve écrase le fluoro en donnant un point de faiblesse.
Mickaël MOUTON est pompier et pêcheur de carnassier passionné. Il utilise un noeud simple, solide, facile à faire même en hiver au bord de l’eau et qui a le mérite d’éviter l’usage de sleeve. Il nous présente une adaptation d’un nœud d’escalade pour la pêche, le nœud de percheur double direct.
La pleine saison du sandre arrive doucement, la chute des feuilles et la baisse des températures marquent le moment où vont se regrouper les poissons. Les sandres, plus que tous autres, redoutent ce moment car c’est là que le pêcheur délaisse le brochet et se concentre sur eux.
Les techniques automnales et hivernales sont peu ou prou les mêmes, on va chercher le sandre sur le fond, près des obstacles.
La période estivale est selon moi la période la plus favorable pour apprendre la pêche à la mouche pour un débutant. La rivière est basse, les chevesnes sont de sortie, le temps est beau, tout ce qu’il faut pour ne pas dégoutter le néophyte dans cette approche si sympa de la pêche.
Pour débuter la pêche à la mouche, on peut faire comme moi, s’acheter du matériel bas de gamme et commencer seul….J’ai mi un temps fou à comprendre comment on faisait pour lancer, poser sa mouche, ferrer et combattre un poisson. Pour le matériel, le Larousse de la pêche m’avait bien aidé à l’époque.
Je ne connais pas d’autre activité qui me ramène autant en enfance que la pêche à l’écrevisse. Ludique, intéressante, elle permet en outre de déguster ces petites bêtes qui restent une exception culinaire pour le gastronome
Voyons ce crustacé et sa pêche qui diffère selon les départements, je vous suggère de vous renseigner auprès des fédés avant de les pêcher.
Partir en vacances sans pêcher, la hantise totale du passionné de mucus….quelquefois Madame met le holà à la pêche et arrive à vous convaincre de vous déconnecter pour aller vous emmerder sur les plages…
Car c’est une vérité absolue, un pêcheur sans canne au bord de l’eau s’emmerde grave ! Voyons comment combiner les désidératas de la M’man et votre besoin atavique de prendre du poisson.
L’arrivée du Ipilot et consorts sur nos moteurs électriques et de son système d’ancrage par GPS ne doit pas nous faire oublier à la maison le bon vieux poids, bien plus précis et plus confortable.
Le poids ou l’ancre, la corde ou la chaîne sont des accessoires à avoir constamment dans sa barque au cas où. Certes c’est encombrant mais un jour vous en aurez besoin, voyons comment optimiser ces équipements.
Certains d’entre nous prendrons la route le 1er mai de très bonne heure pour se rendre en direction d’un lac pour y faire l’ouverture, si bien entendu ce lac ouvre le 1er mai, ce qui n’est pas le cas partout en France.
Des pêcheurs y iront en barque, en float, d’autres du bord, et pour tous ceux là il convient de revenir sur les bases afin de ne pas louper son ouverture.
A la pêche il est important de connaître les espèces que l’on peut utiliser à la pêche aux vifs, surtout pour ne pas se faire verbaliser par un garde pointilleux.
Connaître les espèces de vifs c’est connaître les poissons en général, et ainsi mieux appréhender le grand nombre d’ espèces qui peuplent nos eaux françaises.
Voyons un peu cela ensemble.
Le fluorocarbone a définitivement conquis les pêcheurs pour sa discrétion, apparu il y a une quinzaine d’année il s’est rapidement imposé comme un équipement indispensable au pêcheur de carnassiers.
Pourtant avec le brochet, nombre d’entre nous en reviennent et jettent un œil du coté des bas de lignes plus traditionnels, voir plus modernes.