Une presque brecouille à l’étang des Gaulois

La journée avait été réservée par Patoche et comme il le dit lui-même, si vous voulez une journée de météo pourrie, faites moi confiance !
Alors que la veille il faisait un temps correct, ce dimanche 22 décembre 2024 nous a offert  la quasi tempête  avec des vents violents et une pluie incessante.
Arrivés à 08h00 à l’étang des Gaulois sous une pluie battante, direction la mise à l’eau après le café d’accueil par Christophe, maitre des lieux. Un de mes sites météo favori et d’ordinaire très fiable me disait pluie jusqu’à 09h00, puis rien jusqu’à midi, puis fin de la pluie de 14 à 16h00 mais en fait le site s’est lamentablement vautré puisqu’il a quasiment plu tout le temps.
Nous avons attaqué la pêche vers 08h30, bien couverts et bien au chaud par nos combinaisons. Durant une heure mis à part le vent et la pluie rien ne s’est passé, puis à 09h26 j’aurai une belle craquette sur un gros swimbait mais le brochet ne s’est malheureusement pas piqué. Ce sera la seule touche de la matinée où nous nous somme faits balloter comme des fétus de paille sur un étang très agité. C’est la première fois que je vois ma télécommande de moteur m’afficher la vitesse 10 plus de deux secondes pour me maintenir en ancrage.
Bref  vers midi, trempés-naillés et frigorifiés nous décidons de stopper la pêche en barque au vu des éléments qui n’ont pas  l’air de vouloir se calmer l’après midi.
Ca ne nous a pas empêché de boire le canon de blanc à votre santé, il y a des traditions qui n’ont que faire de la météo déchainée !


Direction la mise à l’eau puis nous préparons le bateau et retournons chez nos hôtes pour un repas des plus succulents qui nous réchauffe le corps et le cœur.
Vers 15h00, pêche du bord prévue jusqu’à 17h00 toujours sous un temps pourri mais moins ballotés que sur une barque. Je décrocherai deux poissons, l’un avec mon gros swimbait et l’autre sur le tout dernier lancer que j’annonçais avec un jerkbait, je casserai au nœud de jonction tresse fluoro, pas de chance sur ce joli poisson qui m’aura fait chanter le frein.

Grâce au Repuls’fish et à l’ huile essentielle de brecouille dont j’avais copieusement badigeonné les leurres de Cathy et Patoche, ceux-ci n’auront eu aucune touche, si on ne compte pas les petits gardons harponnés.

Pas de chance pour cette sortie juste avant Noël avec des poissons boudeurs et pas très mordeurs à cause de la  météo, c’est la pêche…. J’aurai quand même été témoin d’un truc surprenant : Le propriétaire du site stocke les silures mandarins pris par les clients dans un gros vivier flottant pour les revendre, vers 17h00 alors que la lumière déclinait, un silure d’1m/1m10 s’est calé en surface contre le boudin flottant du vivier. Avec ses barbillons il à palpé le boudin et a compris que derrière c’était la liberté, il a alors tenté de monter sur le boudin pour s’échapper mais sans succès, un comportement qui dénote d’une certaine intelligence, je suis sûr qu’il va réessayer et y arriver.

Ce dernier petit reportage clôt les articles de 2024, je vous souhaite en mon nom mais aussi au nom de Cathy et Patoche de passer d’excellentes fêtes de fin d’année. Rendez vous le premier janvier pour l’article éphémère « les girls pêche de 2024 » et un retour des articles réguliers dès le 2 janvier.
Reposez vous bien et profitez.

Gardez la pêche

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