Un séjour hivernal à Mequinenza

J’ai déjà pêché cinq fois Mequinenza mais toujours en septembre octobre, jamais en  janvier mais j’ai pu avoir l’opportunité de m’y rendre cette année avec des amis et si la pêche n’a pas été aussi bonne qu’en saison, elle y reste quand même bien au dessus de la moyenne française.

Tout commence par la visite du patron de Morvan Pêche qui est aussi mon voisin et qui me raconte en buvant l’apéro qu’il doit retourner chercher son bass boat stocké à Mequinenza et qu’il en profitera pour passer quelques jours à la pêche. J’ai donc profité de l’occasion pour lui offrir ma compagnie et profiter de son bateau.

C’est donc le samedi que Seb, accompagné de Laurent Esox qui travaille dorénavant à Morvan Pêche, est passé me prendre devant chez moi pour un périple de 09h00 à travers le pays.

 

Après un voyage sans encombre, nous arrivons à 17h00 à Mequinenza pour récupérer les clés de la location et remettre en charge les batteries du bass boat Triton stocké dans un hangar depuis octobre.

A 19h00 nous sommes attablés à l’apéro dans un appartement où le chauffage n’avait pas été allumé et malheureusement pour nous, une vague de froid sévère s’était abattue sur l’Espagne. Il faudra une journée pour que l’appartement soit à une température acceptable mais tout ça n’arrête pas des pêcheurs déterminés comme nous.

 

Généralement, lorsqu’on reprend un bateau après quelques mois d’arrêt il y a toujours une surprise et c’est arrivé à la mise à l’eau du Mas de la Punta quand Seb a découvert que sa télécommande de moteur électrique ne fonctionnait plus. Heureusement en détaillant prévoyant il en avait pris une neuve en rab, heureusement !

Nous démarrons le deux temps du Triton sous un froid glacial à – 5°c et avec un brouillard à couper au couteau et commençons à pêcher à proximité de la mise à l’eau sur des postes que nous connaissons. Le sondeur nous indique pas mal de poissons et les touches commencent doucement. Le niveau du lac est environ à – 4m mais l’eau est assez sale, moi qui avait l’habitude d’une eau claire, je suis un peu décontenancé.

Nous prendrons quelques sandres sur ces postes avant que le soleil ne se lève enfin et chasse le brouillard à 11h00 du matin.

 

Direction un poste plus en aval sur le lac et là, malgré le froid glacial, naviguer à près de 90 km/h sur ce triton a été un réel bonheur, d’autant que le moteur nous a scotchés par sa vivacité, une vraie bécane de compet !

Nous retrouvons David, patron de mequifish qui nous donnera quelques tuyaux sur les zones à pêcher et sur les coloris à utiliser. L’avantage de l’ Espagne est que quand le soleil se lève, ça chauffe et l’ après midi sera agréable avec une grosse quinzaine de poissons au bateau pris en verticale. Les perches, habituellement nombreuses ne nous auront pas trop dérangés, qui plus est elles ont une robe pâle bien moins attrayante que les couleurs vives habituelles.

 

Nous rentrons à Mequinenza avec une batterie de démarrage qui donnait des signes de faiblesse et le lendemain matin nous montrera que la charge nocturne ne l’a pas ramenée. C’est donc à 09h00 que Seb achètera une nouvelle batterie et que Laurent l’ installera à la mise à l’eau afin de pouvoir pêcher tranquillement.

Cette seconde journée commence comme la première avec un brouillard épais qui ne se lève qu’en fin de matinée. Nous retournons sur les postes de la veille et sur quelques postes que nous connaissons pour finalement prendre environ une vingtaine de poissons dont quelques un de près de 70 cm. Le coup du soir que nous tentons ne nous rapportera pas grand-chose, les sandres mordent plutôt en journée dans cette eau à 6 °c.

 

Troisième et dernier jour avec un -3°c au démarrage  et un brouillard épais. Cette fois nous pêcheront amont  pour voir. Le brouillard est très très épais et la navigation se fait exclusivement à la carto à petite vitesse. Nous pêchons notre poste habituel du matin et prenons quelques sandres, il nous faudra nous attarder sur ce poste car ce satané brouillard ne se levait pas.

Enfin, vers 14h00, ça se lève et nous poussons amont pour une baie bien connue où chaque dérive nous amène de belles touches (sauf pour moi qui louperait tout). Nous arrêterons à 16h00 pour avoir le temps de nous préparer au voyage de retour avec là encore près de 20 sandres au bateau.

 

Pour conclure, cette pêche hivernale un peu extrême nous a prouvé que Mequinenza reste encore une destination pêche d’exception. Au vu des échos rencontrés sur le sondeur on pouvait s’attendre à un festival mais il n’y avait pas tant de touches qu’on aurait pu le croire. Par contre les leurres étaient à chaque fois bien coffrés et nous n’avons eu que deux décrochés en trois jours.

Les coloris naturels clairs et pailletés sous le soleil et flashys chartreuse sous le brouillard ont été ceux qui se sont détachés du lot et la profondeur des poissons se situait entre 7 et 10m.

 

Je compte bien y retourner mais à la belle saison pour batailler les grosses tatanes qui étaient là plutôt apathiques.

Un grand merci à Seb pour avoir pensé à moi et m’avoir permis de m’éclater dans un endroit où il y a de la touche.

Gardez la pêche.

Découvrir le lac de Mequinenza

Pour le plaisir une petite vidéo tournée il y a quelques années:

 

4 réflexions au sujet de “Un séjour hivernal à Mequinenza”

  1. Salut,
    La retraite, ça a du bon … Tu peux sauter sur la moindre occasion, et partir en voyage quand bon te semble.
    Profite, c’est maintenant ou jamais ….

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