Moulinet Caperlan : Bilan après un an d’utilisation

Hormis l’entretien régulier tout au long de la saison, consistant le plus souvent en un contrôle visuel et une goutte d’huile sur les différents points habituels (galet, manivelle, …), je pratique également tous les 12 à 18 mois le démontage en règle de mes moulinets.

Cela permet de vérifier en profondeur que tout se passe bien, et que rien ne cloche.
Nettoyage complet, vérification, re-graissage et remontage. Ça, c’est lorsque tout se passe bien.
Il m’est déjà arrivé de devoir changer un roulement, ou un doigt de guidage (système wormshaft) après constatation de l’apparition d’un jeu mécanique, d’un écrouissage ou d’une irrégularité dans le guidage du mécanisme.

Le point sans équivoque, c’est la couleur de la graisse.
Une graisse neuve est le plus souvent translucide ou jaune orangée, parfois blanche dans le cas de certains lubrifiants dit « marines ».
Au démontage, si la graisse est grise, ou pire, toute noire, c’est qu’elle s’est chargée en particules métalliques. Ces particules en suspension dans la graisse sont dues à l’usure des matériaux mis en œuvres, et reflètent malheureusement un choix peu judicieux dans la qualité des-dits matériaux, qui rendra préjudiciable la durée de vie de ce type de moulinet.

Alors, après un an d’une utilisation assez intensive (ce moulinet est monté sur ma canne « à tout faire »), qu’en est il de ce moulinet Caperlan WXM500 2000 ?

Il n’a pas été épargné, tractant entre autre de bon gros cranckbaits, des chatterbaits, et tout ce qui peut passer à portée de ma canne 10-30g.
Il a à son actif la capture de nombreux brochets, dont un métré, et n’a jamais été mis en défaut. Pas de perruques, pas d’usure de tresse prématurée, et surtout aucune apparition de bruits bizarres ou de sensations étranges lors de son utilisation.

Il est temps maintenant d’ouvrir le carter de ce WXM500.

 

Premier point positif : Observez la couleur de la graisse. Je n’irai pas jusqu’à dire qu’elle est comme neuve, mais presque …

 

Rien à signaler concernant la couronne. A peine peut on deviner un léger marquage sur les dents.

 

Le pignon hélicoïdal ne sembla pas non plus avoir souffert.

 

Pas la moindre trace de griffure sur la roue dentée entraînant le mouvement d’oscillation.

 

Idem pour la came d’entraînement. Rien ne semble avoir frotté, ce qui prouve que ce moulinet est bien conçu.

 

Alors, que dire de plus ? Ce démontage me conforte sur la qualité de conception et de fabrication de ce moulinet.
Pas la moindre trace d’usure ou de début d’un dysfonctionnement.
Pour 45.00 Euros, je ne sais pas si l’on peut trouver un meilleur rapport qualité/prix dans un commerce en France.
Une fois re-graissé et remonté, il peut partir demain pour Mequinenza, ou j’espère qu’il pourra briller face aux poissons hispaniques.

Attention toutefois : Pour ce tarif, comme expliqué dans mon article précédent, il ne faut pas penser avoir en main la douceur de fonctionnement d’un Certate ou d’un Stella.
Mais ce moulinet, certainement un des meilleurs dans sa catégorie, sera un bon compagnon de pêche.
Fluide, fiable et endurant, vous pourrez compter sur lui dans toutes les situations habituellement rencontrées sous nos latitudes.

Je tiens à rappeler que je ne suis pas sponsorisé par Décathlon, et que j’ai acheté ce moulinet avec mes propres deniers.
Je vous fais simplement partager ici mon point de vue personnel sur ce matériel.

 

AB

 

 

 

 

1 réflexion au sujet de « Moulinet Caperlan : Bilan après un an d’utilisation »

  1. Quand des marques de pêche connues se lancent dans le moulinet spinning, ce n’est pas toujours une réussite …

    Presque ignorant, je me suis fait refiler un Savage Gear 4500 de la série 6, en cherchant un Penn. Et j’en avais acheté deux autres, des 2500 en série 4, à vil prix . Ces trois moulinets me pèsent avec leurs freins anarchiques. C’est le point le plus décisif pourtant, un bon frein.

    Désormais, même à petit prix, je n’achèterais que des marques reconnues pour leurs moulinets, japonaise ou américaines (Daïwa, Penn, Shimano) . J’ajoute donc avec plaisir ce Caperlan dans les possibles, du coup.

    J’imagine que les problèmes ont été corrigés sur ces moulinets, mais c’est à croire qu’ils ne furent guère testés avant d’être lancés en grande production. Et chat échaudé …

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