Samedi 30 septembre 2017, le réveil sonne à 04h00 et une minute plus tard, je suis au pied du lit dans une forme exceptionnelle, prêt à attaquer 12 heures de voyage.
Le bateau a été préparé la veille, le matériel est chargé et Patoche arrive à 04h45 pour embarquer les vivres.
Vers 05h00 c’est le départ sous une morne journée, dix minutes plus tard le teckel dort déjà au pied de Cathy et nous avalons les kilomètres. Nous passons Lyon, Valence, Nimes, Perpignan puis la frontière et c’est enfin l’ arrêt de plus de 10 minutes à La Jonquera, histoire de faire le plein en boissons alcoolisées pour l’ apéro.
Comme d’hab je suis immanquablement attiré par cette enseigne où mon sponsor trône en façade et où les sandwiches au jambon patta negra sont excellents.
Nous reprenons la route, passons Barcelone sans encombre puis c’est enfin l’ arrivée à Mequinenza, la bourgade où règne le silure. Il ne nous reste alors qu’ un gros ¼ d’heure de route avant d’ arriver au camping. Nous arrivons à 17h15 assez frais et curieux de voir où en est le lac.
Sitôt arrivés, perception des clés du bungalow, des cotos et cartes de pêche et nous déchargeons rapidement le matériel. Je laisse Cathy et Patoche au rangement pour filer avec le bateau pour obtenir ma carte de désinfection. Comme toujours on me ponctionne 5 euros pour un vague coup de karcher sur la coque qui me donne droit au précieux sésame sans lequel on ne peut naviguer sur le lac.
Le lac est bas, très bas, moins qu’en 2012 où il frôlait des records mais nombre de baies où j’ai cartonné ces dernières années seront hors d’eau, la pêche sera plus compliquée, ou moins ?
Nous attaquons ce premier apéro ibérique en short sur la terrasse en croisant des connaissances du secteur et quelques pêcheurs qui nous connaissent grâce à esoxiste.com. Le lendemain le réveil sonne à 06h30 mais la foreuse qui travaille dans ma tête refuse à mon cerveau de se mettre en route. Ce n’est qu’après un bon café et quelques efferalgans que j’émergerai du brouillard. Ah le décalage horaire !! Ca donne toujours mal au crâne !
Nous mettons à l’ eau à 08h30 en ce dimanche avec un léger vent. Cette journée sera consacrée à une recherche des postes pour les jours suivants, je sais que je ne ferai pas de miracles. Mes coins préférés sont à sec, reste une reculée qui nous avait bien réussi l’ année dernière et qui reste pêchable. J’approche doucement et voit des ablettes en activité, c’est bon tout ça !
Au deuxième lancer Cathy pique une zébrée au Kozo, ça commence bien. Je monte un crank et pique deux perches coup sur coup puis ça se calme au leurre.
Cathy monte son drop ver et prend un petit sandre de 40 environ, j’en décroche un aussi et Cathy termine en piquant un silure de 70 et une autre perche. Patoche dépité n’ enregistre aucune touche.
Le temps passe et je voudrais découvrir des autres postes, direction derrière le monastère de la Magdalena où aucun écho n’est détecté par l’ Onix, pas une tape en plus de 2 heures de pêche….
Retour sous le monastère pour une dérive en verticale, un poste classique qui a toujours fonctionné mais là, rien de rien !!
Nous essayons d’autres postes sans succès jusqu’à ce que 16 heures sonnent et nous invitent à faire retour. Résultat de cette journée seulement 4 perches, deux sandres et un petit silure mais j’ai trouvé un poste prometteur, ce qui ne semble pas être le cas de tous nos voisins.
Je rencontre Pascal Gerardin de Castel Pêche qui est là depuis quelques jours et qui me tuyaute un peu sur les secteurs et les profondeurs, merci Pascal.
Deuxième jour, je me réveille sans mal de tête, pourtant la soirée était solide, et nous laissons partir les affolés de la pêche matinale pour ne mettre à l’eau qu’à 08h15, tranquille, c’est les vacances.
Nous allons consacrer cette journée à la perche car je subodore que le coin d’hier pourrait abriter une population correcte maintenue sur place par le banc d’ ablettes.
Il fait un temps magnifique, pas de vent, du soleil et des paysages qu’ on ne se lasse pas de découvrir ou de redécouvrir années après années.
Bonne pioche, personne sur le poste et des poissons qui sont actifs sur tout, crank, tailspin…. Nous piquerons environ 25 perches en à peine deux heures avant que ça ne se calme. Cathy fera les deux big fishs du séjours avec des perches de 42 et 43 cm prises au ver en drop shot.
Le drop ver montrera sa supériorité comme toujours et finalement je laisserai mes leurres pour manier un gros lombric près du fond.
Patoche prendra du poisson au ver mais en montage texan avec plomb balle coulissant, très efficace là aussi.
Nous partons ensuite en face rive droite pour casser la croûte et tenter d’ anciens postes sans succès. Repli en amont du camping sur un coin gentiment indiqué par Pascal où nous piqueront au ver encore quelques perches et un sandre de 57 cm.
Nous terminerons sur un poste inconnu pour moi à la droite en sortant de la baie du camping où ce matin il y avait foule.
Une jolie falaise m’invite à essayer le shad à palette en traction, je monte un kick s minnow wedless et je prend une perche de 35 suivie d’un sandre de 40. cathy au drop prend elle aussi une perche et un sandre de 50, quand à Patoche sur ce poste il piquera une perche.
Nous terminerons cette seconde journée avec un meilleur score puisque ce seront 34 perches et 7 sandres qui auront été piqués. 7 sandres pris par accident, si on se mettait à le pêcher je pense qu’on pourrait réussir une belle pêche.
Rendez vous bientôt pour la seconde partie du reportage, gardez la pêche.
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