Si le jerkbait minnow est un leurre plutôt connu, son frère le longbill semble être passé aux oubliettes des boites des pêcheurs alors qu’il est très efficace, surtout en cette période automnale sur tous les carnassiers.
Pour rappel, on désigne par longbill, un jerkbait minnow avec une grande bavette. L’archétype en est le très connu Squirrel d’ Illex ou le Vision Oneten Megabass qu’on trouve décliné avec plusieurs tailles de bavettes.
Ces leurres vont évoluer à partir de 1m de fond pour ceux qui ont la plus petite bavette jusqu’à plus de 4m pour certains. Généralement on trouve deux types de longbills, les +1 et les +2 pour donner une idée de la profondeur, les autres étant plus rares.
Un longbill n’est en fait qu’un jerkbait minnow qui va nager plus profond avec une nage plus ample à cause de la bavette plus développée. On peut tout à fait le ramener en simple linéaire, ce qui se fait en pêchant à la traine, qu’en lui donnant quelques à-coups pour le désaxer et profiter des flashs lumineux qu’il va envoyer.
L’offre de longbill est pléthorique sur le marché et toutes les marques en proposent, ce qui prouve qu’il fonctionne bien mais il est peu usité en France, les pêcheurs hexagonaux lui préfèrent le crank et le lipless, or s’il possède les vertus vibratoires du crank il est possible lui de le jerker ou de le twitcher donc avoir un attrait supplémentaire dans la nage.
Je me rappelle d’une pêche de fin d’automne à Pannecière (58) où j’ai pris 3 brochets au longbill en pêchant des arbres noyés alors que mes deux coéquipiers faisaient chou blanc avec des leurres plus répandus.
La perche en cette saison, octobre et novembre, adore littéralement le longbill, c’est un leurre qui fera réagir les grosses zébrées avec sa nage agressive. Qui plus est, comme il est peu utilisé, les poissons n’en voient pas beaucoup et se méfient bien moins d’un longbill que d’un crank ou d’une lame.
Ayez en au moins un dans votre boite, un jour vous verrez qu’il vous sauvera la partie de pêche.
Gardez la pêche
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