Il vivent dans nos eaux : La Vimbe

Drôle de nom pour une drôle de poisson, la vimbe est des moins connues en France car c’est un poisson très rare qu’on ne trouve quasiment que sur quelques affluents du Rhin. Découvrons ensemble cette brème hotuée ou ce hotu brémé.

Pour le profane, la vimbe sera confondue avec le hotu, poisson auquel elle emprunte pas mal de ressemblances néanmoins si elle arbore une tête et un corps  assez semblable à celui du hotu, ce sont ses nageoires et sa bouche de brèmes qui la trahissent.

Sa face pourrait aussi la faire confondre avec un corégone lavaret, néanmoins elle ne dispose pas de nageoire adipeuse propre aux salmonidés.

 

Pour être sûre de la reconnaître il faut qu’elle ouvre la bouche, ainsi son nez proéminent  sera très visible façon nez de clown alors que bouche fermée son nez fait penser à un museau de hotu.

La vimbe n’est pas très courante chez nous contrairement aux pays de l’est où elle est endémique et se rencontre un peu partout. Son parcours préféré est une rivière lente, un peu le même  biotope que la brème, une cousine.

En latin on nomme la vimbe Vimba vimba mais aussi Abramis vimba ce qui dénote son lien de parenté avec la bavouse de nos rivière qui se nomme Abramis brama en latin.

La vimbe et grégaire et vit en bancs nombreux et s’alimente d’invertébrés. Elle n’a pas une forte croissance car à 6 ans elle ne mesure guère que 20 à 25 cm pour une taille maxi de 35 cm et un poids de 1 kilo.

Pour la reproduction, les vimbes remontent assez loin en amont de la rivière jusqu’à trouver le bon substrat de pierre et de fond dur. La reproduction se déroule entre avril et juin et les femelles vimbes pondent entre 25 000 et 100 000 oeufs qui seront disposés au fond sur les pierres ou sur la végétation mais toujours en eau peu profonde, l’incubation avant éclosion durera de 2 à 10 jours.

 

Ce poisson est aussi appelé brème de la mer noire pour ceux qui seraient amenés à voyager dans les pays de l’est.

Vous en savez désormais un peu plus sur une espèce de poisson pas si courant que ça chez nous. Et ce n’est pas fini, nos eaux françaises abritent encore nombre de poissons très peu connus, heureusement pour ma rubrique,  que je vais vous présenter régulièrement.

Gardez la pêche.

 

 

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