En attendant les gobages…

C’est vrai, ce mois d’ avril est presque estival…Mais, les pêcheurs à la mouche le savent bien…..Patience, encore un peu, les gobages ne sont pas encore là (ou très peu pour qui a de la chance)….

Alors pour ne pas passer à côté de son début de saison, un “petit coup de Nymphe Au Fil….

Ca fait déjà quelques saisons que je me suis mis à la pêche à la mouche en commençant dès le début de saison.
« Pourquoi ??? ».
Je n’en sais en fait rien. J’ai délaissé de techniques plus « productives » comme le Toc ou le vairon…
Peut-être qu’un jour je m’y remettrais mais en attendant, il faut bien l’avouer, les débuts de saisons sont compliqués, surtout dans le Morvan.
Après divers essais et recherches, il faut se mettre à l’évidence, la pêche au NAF est sans aucun doute la plus appropriée.
Je ne pêche que très rarement de grosses rivières avec cette technique, je vous parle donc ici de la pêche « sous la canne »…
Ce qui est vraiment intéressant en maitrisant « au mieux » ce genre de pêche, c’est que l’on peut sauver sa sortie et la rendre sympa, même en cas de situations difficiles (niveau élevé, eau trouble, manque d’activité…)
Comme souvent ce qui ressort est que la simplicité reste la plus payante…
Méthode Tchèques, Nymphes en potence…j’en ai tenté des « trucs » et la plupart du temps, j’en reviens au basic…une seule nymphe lestée, plus de brins de nylon coloré, rien …
Les puristes palmistes ne considèrent plus cette pêche comme de la pêche à la mouche mais plus comme de la pêche au Toc, mais qu’importe…
La passion oui, mais avec quelques poissons, c’est quand même cool.
Quand je fais une sortie « dédiée » NAF, j’utilise une canne de 10 pieds soie de 4, privilège de l’âge et de quelques économies, une Sage ESN
La longueur permet souvent d’arriver à éviter les contre-courants ou les blocs de proximité. Je n’hésite pas non plus à utiliser ma canne dite « standard » de 8 ou 9 pieds si « je le sens ».
Depuis peu, j’utilise un bas de ligne à nœuds d’à peine une longueur de canne.
Avec seulement quelques centimètres de sorties en dehors de la canne, ça évite à la soie de faire « le ventre » et de rendre le « toucher » moins agréable…
La plupart du temps, lancé ¾ amont, dérive, récup lente en fin de coulée. A vrai dire, les touches peuvent se produire à n’importe quel moment.
Simplissime je vous dis, le seul « Hic » est de trouver la bonne profondeur de prospection…Donc, montage de nymphes de plusieurs lestages.
Et là encore, après plusieurs essais, même avec pas trop de volume d’eau, dès qu’il y a du courant (comme dans les rivières morvandelles), il faut lester pas mal…
La base est pour moi d’un mini de 5tr de plomb de 25 centièmes jusqu’à…euhh!!ce qu’on veut…)
De la touche à la tombée de la nymphe qui donne une bonne châtaigne, de la touche lourde sans à-coups ou de la trop souvent « touche éclair » qui fait trop souvent rater un tas de poissons.

Je me souviens d’une sortie sur l’Yonne la saison dernière ou j’ai dû avoir une trentaine de touches avec seulement deux poissons de sorti…de quoi manger sa casquette 🙁

 

La NAF reste pour moi une technique pas si ingrate que ça dans certaines conditions.
Au début, difficile de s’y mettre vraiment, mais quand on commence à étudier sa façon de pêcher, imaginer sa nymphe dans l’eau et à prendre quelques poissons, ça devient vite passionnant.

Je vous donne en image mon top3 des meilleures nymphes pour cette technique…Une pheasant tail bille orange pour les rivières teintées, après une pluie…le top! Ensuite, ce qu’on appellerait chez nous “un cot”…en fait, une imitation en peau de chamois….et pour conclure une pheasant tail bille or, la passe-partout!
Je ne pouvais pas conclure cet article sans un clin d’oeil à nos amis pêcheur de carnassier….Si vous voyez quelques petites perches dans les alentours, n’hésitez pas, la nymphe PT bille orange, elles adorent aussi….alors…enjoy!

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