Culture pêche : Le Larousse de la pêche version 1995

L’avant dernier des Larousse de la pêche sorti en 1995 et réimprimé en 2000 est un superbe ouvrage comme on les aime.

Déjà la couverture est superbe, un papy montre la pêche à un gamin, les deux sont assis sur un ponton. Une superbe image qui m’a rappelé mon grand père, l’homme qui m’a donné le goût de la pêche.

Cet ouvrage de 335 pages a été réalisé sous la direction de Pierre Affre présente un panorama complet de la pêche en eau douce et en mer, toutes les variétés de poissons y sont décrites comme dans tous les Larousse, d’ailleurs je vous présenterai bientôt le Larousse 1955 de la pêche que je viens d’acquérir.

Tout commence avec une préface succulente de Pierre Clostermann, un auteur halieutique de grand talent qui m’a appris que le premier traité de la pêche aurait été imprimé par Gutemberg lui même en 1458, notre passion n’est donc pas une mode. Pour le paraphraser je citerai Jonathan Swift qui en 1733 écrivait : « Dans la pêche à la ligne, il y a un hameçon au bout et un naïf à l’autre », c’est si vrai !

Le chapitre 1 traite de la pêche d’hier et d’aujourd’hui avec un aperçu des techniques depuis l’antiquité.

Le chapitre 2 revient sur le matériel, même s’il n’est pas à jour il n’est pas encore démodé car la plupart des accessoires présentés sont encore utilisés. En 1995, la pêche des carnassiers ne s’était pas encore développée et aucun matériel spécifique n’y est présenté.

Le chapitre 3 traite des appâts, leurres et mouches et là par contre on voit que l’ouvrage à vieilli. Seuls quelques Rapala, des Mean Dude et des Twist font l’essentiel de la présentation.

Le chapitre 4 nous présente les techniques : La pêche de la carpe 1 page, la pêche au lancer 3 pages alors que la pêche à la mouche est décrite de long en large sur 7 pages. La pêche en mer y est aussi décrite à la ligne comme au lancer, au surf ou en bateau.

Le chapitre 5 est l’encyclopédie des poissons : On y apprend que les premiers poissons sont nés il y a 600 millions d’années. L’anatomie et  la physiologie des poissons y sont bien décrites sans termes trop techniques.

Suit une présentation des poissons d’eau douce avec un bonus puis qu’y sont présenté le poisson tigre, le dorado, le masheer, le muskinonge, le huchon, la truite ouananiche et la steelhead en plus de nos variétés communes. Il manque le plus beau : Le Tucunaré ou Peacock Bass et aussi l’alligator gar et  le snakehead pour être presque complet, je dis presque car il existe pléthore de poissons d’eau douce de sport.

On passe ensuite aux poissons de  mer et là aussi on s’envole pour les tropiques avec la présentation de quelques espèces qui font rêver les pêcheurs : Le bonefish, la carangue, le permit, l’espadon, le marlin, le tarpon, le poisson coq….etc, etc.

Le chapitre 6 est consacré aux milieux aquatiques : On fait le tour de tous les milieux possibles, torrents, rivière de plaine, lacs de montagnes et l’on découvre qu’il y a bien plus de milieux différentes qu’on aurait pu le croire.

Le chapitre 7 est consacré à l’environnement : Les écosystèmes, la microfaune, les pollutions, les maladies des poissons, la gestion des plans d’eau. Une partie complète qui voue en apprendra beaucoup.

Terminons avec le chapitre 8, le guide du pêcheur avec quelques informations sur la pêche en Belgique, en Suisse et au  Québec. Dorénavant on parlerait plus de l’Espagne, de la Suède et de l’Irlande, tout change et tout évolue…

Un bien bel ouvrage, passionnant, dense mais clair, un état complet de la pêche telle qu’elle était en 1995. Il a été remplacé en 2007 par une nouvelle édition réalisée par Michel Luchesi que je m’offrirai un jour, dans une bonne  dizaine d’année pour me replonger à l’époque où un pêcheur  morvandiau avait acheté une Tabur IV qu’il nomma « l’esoxiste » et de là partit l’aventure qui continue aujourd’hui.

Gardez la pêche

Les commentaires sont fermés.