Avec la baisse des températures de l’ eau, les perches vont avoir tendance à se réfugier au plus profond ou tout du moins à proximité du plus profond d’un plan d’eau.
Pour les pêcher ce sera le moment de sortir les plombs palettes et un accessoire encore peu utilisé : les métal jigs ou cuillers à jigger.
Ces petits bouts de ferraille sont très efficace à condition de les animer au bon endroit.
Lorsqu’on parle pêche du sandre actuellement on entend le plus souvent les termes de pêche en verticale ou pêche en linéaire mais la plus ancienne et le plus efficace est une pêche s’ apparentant au mort manié que l’on nomme maintenant « la pêche à gratter ».
D’une efficacité redoutable en toute saison, cette technique simple permet d’ aller chercher les sandres sur le fond et de leur proposer un leurre sous le nez en pêchant du bord ou d’ un bateau.
Découvrons cette pêche plus subtile qu’il n’y paraît.
Lorsque la pêche du sandre a commencé aux leurres souples, soit il y a une bonne trentaine d’ année bien passées, il n’existait que peu de modèles sur ce marché naissant en Europe alors qu’il y en avait pléthore aux USA.
Bien entendu c’ était le Mister Twister qui dominait et les coloris disponibles au début se limitaient au jaune et au blanc, pour autant très efficaces.
Une autre marque proposait aussi le « shad », un leurre souple plat, plutôt large de poitrail avec un petit paddle caudal. Je l’ai essayé sans grands résultats pour l’époque mais ce bout de plastique en forme de poisson a suffisamment mis en confiance les pêcheurs pour qu’ils l’utilisent.
Les coloris des leurres ont de tout temps fait parler le pêcheur. J’ai longtemps cru dans ma jeunesse que le coloris clown (blanc à tête rouge ) était le meilleur pour le brochet, puis ce fut le fire tiger, puis le naturel, puis l’orange tiger….
Jusqu’à ce que depuis quelques années je ne choisisse plus mes leurres en fonction de mes goûts mais des paramètres rencontrés au bord de l’eau.
Une eaux claire et un ciel bleu vont m’ amener à utiliser un leurre transparent pailleté avec un peu de bleu en teinte principale.
Je n’ai jamais été un grand pêcheur de sandre, bien que les lacs de ma région sont réputés pour sa pêche je lui préfère les brochets.
Bien que je ne le pêche pas avec autant de succès que certains spécialistes, j’arrive à tirer mon épingle du jeu en début de saison et surtout en fin de saison.
Voici une sélection de trois leurres que j’utilise avec régularité pour le capturer.
Le brochet est certainement le carnassier le plus facile à prendre. Ce poisson ne connaît que deux modes : On/Off. S’il n’est pas actif seul un vif insistant le décidera et encore mais s’il est actif il sautera sur tout ce qui bouge. Capable de mordre sur un stickbait comme sur un rubber jig le brochet est mon poisson préféré pour la rudesse et la vaillance de ses combats.
Je le traque depuis de nombreuses années et j’ai finit pas ne quasiment plus utiliser que trois familles de leurres pour le rechercher dans la quasi totalité de nos eaux.
Voici une série de trois articles dédiés à nos carnassiers préférés, je commencerai par celui destiné à la perche avec mes trois leurres préférés pour traquer ce poisson.
Sans les semaines à venir nous verrons ma sélection pour le sandre et le brochet mais en attendant voici ce que j’utilise à titre personnel et qui réussit plutôt pas mal dans mon coin du Morvan. En réalité j’utilise plus que 3 leurres mais ce sont bien ces trois là dont je me sert le plus souvent.
Dans la famille des crankbaits il existe un membre à part, assez peu utilisé en France alors qu’il est l’ un des leurres préférés des pêcheurs US, le squarebill.
Le squarebill est un crank dont la première particularité est de posséder une bavette carrée ou tout du moins à angles vifs comparés aux autres crancks à la bavette ronde ou ovale.
Vous avez tous vu ce type de leurre dans les étals de vos détaillants et je suis sûr que vous vous êtes posé cette question, cekoisa ? Ou c’est quoi ce machin là ?
S’il y a bien une constante en lac pour début mai c’est la présence des brochets auprès des bordures. Certes les plus gros sont souvent un peu plus au large mais pour une ouverture, mieux vaut plusieurs touches de brochets moyens qu’une seule et hypothétique touche de gros selon moi.
Pour pêcher ces bordures, il existe différentes techniques à mettre en actions qui pour la plupart seront basées sur l’ attaque réflexe.
Les bas de ligne carnassiers sont souvent votre dernier rempart à la coupe ou à la casse, c’est pourquoi il convient d’y apporter une extrême attention contrairement à ce nous faisons d’ habitude.
Il existe différents matériaux et différentes façon de les assembler, voyons cela.
Nous traiterons des bas de lignes pour leurres et montures à manier, pour le posé retrouvez des infos dans la page : La pêche au vif. Ces bas de ligne se montent en tresse armée et je les stocke sur un gros plioir en mousse qui reste dans ma caisse de pêche.
Terminons avec cette série d’ articles sur les techniques truites car déjà le carnassier qui ouvre dans un mois nous démange. Il reste donc encore un bon mois et surtout quelques étangs où des surdensitaires ont été balancées qui mordront bien au vairon.
Celles ci avec le réchauffement des eaux vont se nourrir de plus en plus mais les survivantes qui ont vu passer les pâtes, les cuillers, les teignes…Deviennent plus méfiantes, rien de tel qu’un vairon pour les tenter.
Vous l’ avez peut être remarqué mais une canne à truite est bien souvent différente d’une canne à leurre classique bien que celles ci soient interchangeables.
Une canne à truite demande une certaine action et une certaine longueur qui seront plus appropriées pour les techniques en rivière.
On en apprend à tout age !!! C’est ce que je me suis dit l’ année dernière en Irlande lors de mon séjour chez Julien DUSSO de Ballymore House. Si j’ai pratiqué le toc depuis que j’ai 17/18 ans, je l’ai toujours pratiqué en amont car vers l’aval c’était la longue coulée au bouchon.
Pourtant Julien m’ a montré une technique très efficace du toc en aval, si efficace que je lui doit une belle truite fario sauvage irlandaise.
Berkley est à mon sens la seule marque qui a développé un attractant hyper efficace sur les truites arc en ciel, attractant utilisé dans son fameux Mice Tail mais pas que.
Pour cette saison la marque US nous propose un appât synthétique destiné aux truites de lâcher qui font le bonheur des pêcheurs à l’ ouverture : Les Trout Nuggets.
Alors que se profile désormais l’ouverture de la truite dans un peu plus d’un mois, deux écoles de pêcheurs aux leurres vont s’affronter amicalement afin de découvrir quel est le meilleur leurre pour la truite, cuiller ou poisson nageur ?
Si vous êtes pratiquant, vous avez certainement votre idée là dessus mais pour d’ autres dont le cœur balance, rien n’est acquis et c’est à mon sens le choix de la raison que de pratiquer aux deux.
Nous n’avons pas les conditions de pêches des américains ni celles de nos proches voisins Espagnols qui pêchent beaucoup le
bass en Texan ou Texas rigging. Et pourtant il y a quelquechose à faire avec le Texan surtout en spinning! Je vous propose que nous regardions ca ensemble !
Pour une fois délaissons un peu les cannes casting et les leurres pour revenir à une pêche plus traditionnelle, le vif depuis le bord.
Si je vous parle de cette technique c’est qu’elle est très efficace et chose qui m’amuse beaucoup, elle va faire grincer des dents certains lecteurs 100 % leurres qui détestent les vifeurs…
Pour moi, tant que c’est autorisé par la loi, aucune pseudo autorité morale supérieure ne m’empêchera de la pratiquer et d’en parler.
Lorsqu’on commence la pêche des carnassiers on est vite assailli de doutes concernant les nœuds. Ceux ci sont à connaître pour qui veut parfaire sa pêche mais on se retrouve vite débordé par un trop grand nombre de nœuds qui sont très biens mais qui font oublier les classiques faciles à mettre en œuvre et qui ont fait leurs preuves.
Le brochet ne se pêche pas qu’en grand lac et en bass boat, la plupart d’entre nous le pêchent simplement du bord en étang. Pour l’attraper nous avons donc à mettre un œuvre une stratégie plus simple qu’en grand lac ou en fleuve car un étang est un milieu clos généralement peu étendu.
Prenons comme postulat de départ un étang (plan d’eau artificiel que l’on peut vider) d’une vingtaine d’ hectares. Il est situé dans une zone semi boisée et barre un petit vallon où sa profondeur à la bonde atteint 6m.
Regardons un peu par dessus notre épaule et rappelons nous le passé, un passé pas si vieux que ça, tout au plus 30 ans, une simple petite génération.
Nous étions en 1987 et la pêche des carnassiers était occultée par celle de la carpe moderne et celle à la mouche. Les barques étaient rares, souvent de vieilles barquasses en tôle qui restaient à demeure sur le même plan d’eau. Les pêcheurs bougeaient peu bien que la réciprocité soit arrivée il y a quelques années.