On démarre avec une sortie la semaine dernière sur le lac de Montaubry près du Creusot, histoire de voir si les sandres sont enfin réveillés.
Le lac n’à guère baissé cette année et la pêche n’y a pas été exceptionnelle. Accompagné de mon ami Dom nous avons décidé de pêcher en verticale en profitant de l’absence de vent. Nous sommes arrivés à l’aube à la mise à l’eau, personne, ce qui n’est jamais bon signe.
Nous attaquons une première dérive alors que le soleil pointe juste le bout de son nez et j’enregistre une touche que je rate au ferrage, dix minutes plus tard c’est à Dom qu’il arrive la même mésaventure puis enfin c’est une touche discrète pour moi, bien ferrée avec un petit sandre gourmand qui se pique à ma tp.
Une demi-heure de pêche, trois touches et un poisson, c’est prometteur mais la suite n’ira pas dans le même sens. Plus loin le lac est recouvert de cyanobactéries et la pêche y est peu ragoutante, peu importe nous tentons quand même ces postes classiques avant de faire demi tour et refaire sans succès la dérive du matin.
Vendredi soir départ pour le lac de Villerest où Cathy et moi retrouvons les copains de l’ AMC pour un weekend consacré au sandre. Le lac a subi le dernier épisode de fortes pluies et d’énormes quantité de bois flottent près du barrage sur une eau mâchée.
Les retours des copains qui ont pêché la journée ne sont pas bons, très peu de touches et très peu de poissons, l’amont du lac à Bully serait impêchable car trop sale.
Après un bon apéro, repas, digestif au gite, dodo pour un lever à l’aube et une mise à l’ eau près du barrage. Comme l’avaient prévu les amis ce fut dur, très dur, seulement une touche en linéaire pour moi et une pour Cathy au drop shot sans pour autant pouvoir piquer les poissons. Nous monterons un peu en amont en fin de matinée pour tenter de trouver de l’activité mais rien, rien non plus dans les anses où je chercherai le brochet au leurre dur pendant une heure.
Fin de la pêche à 16h00, désabusé mais avec juste un peu d’espoir pour le dimanche. Retour au gite, douche, apéro, repas, digeo et dodo.
Dimanche matin, rebelote, cette fois j’ai pu cartographier la seule zone où j’ai vu se prendre de petits sandres et je décide avec Cathy de consacrer le matin à faire des passes en verticale. C’est ce que nous avons fait consciencieusement dans différentes profondeurs mais les dieux de la pêche n’étaient pas avec nous. Devant cette brecouillisation, nous lâchons l’affaire à 11h00 en même temps que certains de nos amis aussi désabusés que nous. Le temps de charger le bateau, ranger les affaires, il est presque midi lorsque nous prenons la route du retour.
Un beau weekend avec une météo sympa, un lac de barrage où le moteur thermique a pu tourner à fond plus de cinq minutes, de beaux paysages mais pas un seul poisson mordeur alors que le sondeur en était farci.
Je compte bien y revenir pour ne pas partir sur un échec mais Cathy est bien moins motivée que moi. C’est la dure loi de la pêche, ça mord ou ça ne mord pas, il faut savoir passer outre et s’y remettre au plus vite.
Gardez la pêche.