A Vouglans, se casser les dents … Sympathiquement.

Bon, autant le dire tout de suite, Fred Chassy (cf Le Ponton de Fred) m’avait prévenu : En cette fin d’été, la pêche est particulièrement compliquée sur le lac de Vouglans.

Mais peu importe, le séjour était réservé depuis cet hiver, et bien que ces quelques jours de vacances en famille n’étaient pas dévolus exclusivement à la pratique de la pêche, j’étais descendu avec le bateau attelé à la voiture.

Pour des raisons pratiques et familiales, nous avions choisi un hébergement au VVF du port de la Mercantine, situé dans la partie sud du lac, à proximité du village de Maisod.

Le lac, vu depuis les chalets VVF de la Mercantine

 

Le VVF est situé juste au dessus du port, avec un accès direct à la mise à l’eau

 

Pour rappel, le lac de Vouglans est un lac artificiel de 1600 Ha, d’une longueur de 35 km, situé dans le Jura.

Le barrage sur la rivière l’Ain, d’une hauteur de 100.00m, au sud du lac

 

Le célèbre pont de la Pyle, seul point de traversée du lac

 

Vue sur le lac depuis le pont

 

Une petite presqu’île, située en zone « motonautisme »

 

Concernant les activités nautiques, le lac de Vouglans est divisé en 3 zones :

• La zone nord (amont), où la pêche est l’activité prioritaire

• La zone médiane, où les activités sports mécaniques sont prioritaires

• La zone sud (aval), dévolue en priorité à la pratique de la voile, canoë, etc …

 

On peut néanmoins pratiquer la pêche partout sur le lac, en respectant bien sur l’ordre de priorité.

Deux sorties pêches étaient au programme de cette petite semaine de vacances, et nous allons effectuer cette première session depuis le port de la Mercantine.

Michel, un ami de Fred, qui loue des bateaux électriques, me donnera sympathiquement quelques tuyaux, tout en étant très réservé lui aussi quant aux résultats potentiels d’une sortie pêche en cette fin août.

 

La cale de mise à l’eau de la Mercantine

Les pêcheurs locaux recherchent beaucoup le corégone. N’étant pas équipé pour la pêche de ce poisson totalement inconnu dans mes contrées, j’ai espéré pouvoir leurrer quelques perches, voire un sandre (on peut toujours rêver …)

Ayant pu observer à loisir depuis le chalet le va et vient des pêcheurs locaux, je me suis d’abord dirigé vers la plage, ou officient tous les jours de nombreux pêcheurs.

 

La plage au petit matin, vue depuis le bateau

 

Nous localisons assez rapidement de l’activité, et, plein d’espoir, nous commençons à rechercher le, ou les leurres du jour.

 

Mais pas moyen de prendre quoi que ce soit …

 

Nous nous dirigeons vers le sud, à la recherche d’une barre rocheuse que l’on nous a conseillée.

 

Un bel à pic …

 

La barre rocheuse, vue depuis la berge opposée

Mais la aussi, le poisson ne sera pas coopératif.
Il faut se rendre à l’évidence : On ne sait pas comment appréhender la pêche en eau profonde, nous qui sommes habitués à nos lacs de plaine. 15.00m d’eau sous le bateau, c’est déjà pour moi la fosse des Mariannes.

77.00m de profondeur, … C’est sûr, je n’ai pas assez de fil dans le moulinet pour toucher le fond.

Cette première journée de pêche se finira par une brecouille d’antologie, et pas que pour nous. Les quelques trop rares poissons, pris par d’autres pêcheurs, étaient le plus souvent pêchés en drop-vif, technique que, d’un point de vue logistique, nous ne pouvions pas mettre en oeuvre.

Nous avons décidé, sur les conseils d’un pêcheur rencontré sur la mise à l’eau, d’effectuer notre seconde session sur la partie amont du lac.
Les profondeurs sont mois importantes, et nous devrions être moins dépaysés.

La cale de mise à l’eau de Pont de Poitte, là où la rivière Ain devient le lac de Vouglans

 

Dans la brume du petit matin, départ plein d’espoir …

 

Les berges sont beaucoup moins abruptes que la partie sud du lac

 

Nous arrivons assez facilement à trouver des échos sur les tombants

 

Mais comme la dernière fois, pas moyen de trouver une technique ou un leurre efficace

 

Le seul poisson de la journée, au plomb palette, et même pas pris par la bouche … La honte !!!

 

Un seul pauvre petit poisson en neuf heures de pêche, … Plus qu’à rentrer, penauds.

 

Alors, que dire de plus ?
Il est plutôt rare de trouver à lire un report sur des sessions de brecouille, et pourtant, pour un pêcheur lambda comme moi, qui ne fait pas partie du sérail des surhommes qui empilent les brochets métrés à chaque sortie, cela fait aussi partie de la pêche.

Il est sûr que pour ces deux sessions pêche, nous avions accumulé les handicaps. Il est néanmoins souvent possible de pouvoir tirer son épingle du jeu … Souvent, mais pas toujours.

Le lac de Vouglans n’est certes pas facile à appréhender, mais cela reste un endroit magnifique pour la pêche.
Comme je le répète souvent, une journée sur l’eau est toujours une belle journée. Le poisson, c’est du bonus …

Dernier jour de vacances, la brume du petit matin sur le lac. Il est temps de rentrer chez nous.

AB

7 réflexions au sujet de “A Vouglans, se casser les dents … Sympathiquement.”

  1. Salut Axel,Je me rappelle une sortie de 3 jours sur Vouglans en 2013 je crois, brecouille totale sur 3 jours de pêche !!!! C’est un lac assez difficile pour qui ne le connait pas bien, je m’y frotte en début de saison mais ensuite je l’oublie…

  2. BONJOUR ESOXISTE .TOUT D ABORD TOUJOURS AUTANT D ARTICLES INTERESSANTS BRAVO .CONCERNANT VOUGLANS C EST COMME D AUTRES LACS DU COIN JURASSIEN .TRES DIFFICILES ET TRES TECHNIQUES .ET POURTANT BIEN PEUPLES AVEC DE BEAUX SPECIMENS .MEME POUR NOUS LES LOCAUX C EST PAREIL . SI TU AS L OCCAS VIENS TESTER SYLANS OU NANTUA TU JUGERAS ….

  3. Hééé oui parfois ça veut pas ! j’arrive à faire entre 250 et 300 sorties leurres par saison mais j’ai toujours entre 60 et 80 douilles (je ne cherche pas à décapoter non plus !)
    ça fait partie de la pêche, on apprécie d’autant plus les journées avec Bonus !

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