Cela pourrait passer pour un poisson d’avril mais cette information publiée dans la presse quotidienne régionale a de grandes chances d’être vraie.
Le dimanche 26 mars, Michel Puygonnet se promenait sur les bords de Seine à Vernon (27) lorsque son regard a été attiré par une scène se déroulant à quelques mètres de lui.
Alors qu’il pensait voir un cygne attaqué par un silure, c’est en fait un requin de plus de 3m qu’il a vu et qui a prestement tué l’oiseau avant de l’engloutir dans les profondeurs du fleuve. Le promeneur s’est rapidement rendu à la Mairie pour y signaler la présence de ce dangereux prédateur alors qu’une compétition d’aviron devait s’y dérouler dans les jours à venir mais il n’a pas été, selon ses dires, pris au sérieux.
Il aura fallut que le caniche de Mme Darroux, fleuriste bien connue sur la cité, se fasse à son tour dévorer pour que la Police Municipale se transporte sur les lieux et ne découvre les restes de Youkkie. Ceux ci ont été transporté aux fins d’analyses au laboratoire médico légal de Rouen.
L’analyse des morsures lève entièrement le doute puisque ce sont bien des dents de requins et plus précisément de requin bouledogue qui ont été découvertes sur la dépouille du pauvre chien.
Selon le professeur Szalotowski, responsable des requins à l’aquarium Océanopolis de Brest, « il peut arriver que cette race de requin remonte en eau douce mais à sa connaissance jamais aussi loin et jamais sous ces latitudes ».
Dans l’attente des actions qui seront menées par les services de l’état contre cette présence indésirable en Seine, la compétition d’aviron a été reporté sine die et les promeneurs sont invités à la plus extrême prudence surtout avec leurs amis à quatre pattes.
L’association des surfers de la Réunion a apporté son soutien à la commune et a martelé que les requins ne sont pas les gentils poissons qu’on voudrait nous faire croire. Le syndicat des pêcheurs professionnels du Havre s’est fendu d’un communiqué dans lequel il précise qu’à force de protéger les phoques qui sont les proies favorites des requins, on a favorisé leur développement donc le développement des requins et que maintenant on paye le prix d’une gestion désastreuse de la faune sauvage littorale.
Cette malheureuse affaire n’aura pour l’heure eu comme conséquence qu’un afflux de curieux sur la commune.
Jean Claude Ridique
Une information du JI3P, le Journal Indépendant de la Pêche, des Pêcheurs et des Poissons
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