Tous les ans plus d’une moitié des pêcheurs français se pose au bord d’un étang pour l’ ouverture de la truite. Beaucoup n’ont aucune rivière à proximité de leur domicile, d’autres sont trop âgés pour crapahuter et d’autres encore débutent ou préfèrent cette pêche statique.
Pour tous ceux-là il existe quelques techniques qui permettent de maximiser ses chances et de ramener quelques truites arc en ciels à la maison. Voyons ensemble ce qui fonctionne quasiment à tous les coups.
Un choix judicieux du poste
Généralement les arcs sont lâchées quelques jours avant et ne quittent guère le secteur, pas la peine de faire le tour du lac. L’idéal est de s’installer le long d’une berge située à proximité du lieu de déversement.
Pensez à bien regarder la surface de l’ étang, il arrive quelquefois lorsque la surface est clame qu’on puisse voir le déplacement du groupe de truites par les gobages qu’elles font. Sinon installez-vous là où vous le pouvez car les places sont souvent chères et attendez patiemment le passage des truites qui ne sont jamais immobiles et tournent dans l’ étang.
Un bon amorçage
Si c’est autorisé, sachez que les arcs répondent très bien à un amorçage classique, il existe d’ailleurs des mélanges tout prêts destinés aux truites de lâchers. Vous pouvez aussi agrainer en jetant régulièrement des pellets à la fronde, ils maintiendront les truites sur le coup mais il faudra y aller avec parcimonie pour ne pas les gaver. En l’absence d’amorce on peut faire venir les poissons sur le coup en jetant des petits gravillons qui imiteront le bruit des pellets et vu qu’elles ont été nourries avec depuis leur naissance, elles y sont très sensibles.
La technique statique
En statique, on s’installe confortablement avec siège et parapluie, support de canne et casse croûte. L’idéal est d’avoir une canne anglaise montée avec un petit waggler ou un bouchon fixe. Sur le corps de ligne en 20 centièmes on fixera un montage simple qui se terminera par un hameçon de 8 à 10 pour y fixer une teigne, un ver, du maïs, de la pâte, ou un pellet via un élastique.
Le plus complexe est de trouver la hauteur d’évolution des poissons, l’amorçage aura l’avantage de les cantonner près du fond. Sinon commencez par pêcher à 50cm de fond, puis 1m puis 1,5…etc etc, en changeant ce fond régulièrement. La première prise vous indiquera à quelle hauteur elles évoluent. Le plus rapide étant d’aller espionner le voisin qui en prend…
La technique de prospection
Cuiller et poisson nageurs ne sont pas les plus adaptés car ils ne se lancent pas très loin. Avec la bombette vous pourrez propulser un leurre ou un appât naturel à bonne distance et ainsi piquer les poissons que personne ne prend.
Là aussi la clé du succès est de trouver la hauteur d’évolution du banc. J’attaquais toujours, lorsque je pêchais en étang, par une semi-flottante qui pêchait à 50 cm sous la surface, puis une plongeante qui évoluait en moyenne à 1,5m. Début mars les truites sont rarement au fond sauf si la température de l’eau est glaciale, idem en surface sauf à laisser l’appât en statique ou en le ramenant très lentement.
Ceci fonctionne aussi très bien avec de la pâte à truite et une bombette super plongeante. Une fois le fond atteint on laisse la pâte remonter et se stationner à la hauteur du bas de ligne au-dessus du fond, puis de temps en temps on donne un peu de fil pour laisser la pâte remonter encore.
Vous devriez, en procédant ainsi, pouvoir piquer quelques arcs et rentrer après un bon casse croûte avec les copains au bord de l’eau.
Gardez la pêche
Salut , bien que je préfère la pêche de la truite en rivière, surdensitaires ou sauvages ,en plan d’eau ça a parfois son charme ,et les truites pas toujours faciles à prendre, cà permet de se poser un peu , d’utiliser d’autres techniques qu’en rivière, et de casser la croûte tranquille avec les potes, de biens agréables moments!