On a coutume de pêcher le sandre à fond et le brochet décollé au moyen d’un bouchon mais notre ami esox n’est pas seulement amateur de poisson évoluant à mi eau, pour preuve il se capture tous les ans de beaux poissons voir des poissons records locaux en pêchant en plombée. Petite revue rapide des montages à mettre en œuvre.
Une plombée, un montage simple, si simple qu’il a certainement du être l’un des premiers montages employés.
Pour notre ami brochet, ami aux fameuses 700 dents légendaires (Soit dit en pensant qui est le gros malin qui a sorti que le brochet avait 700 dents ? Vous avez comptés vous?) le bas de ligne en tresse armée s’impose obligatoirement. Pour ceci, après avoir testé quasiment tout ce qui se fait sur le marché je n’ai retenu que le Supraflex de Cannelle. Il est très fin, résistant, discret et on le trouve chez quasiment tous les détaillants. Seul mauvais coté, comme presque tous ses homologues, il vrille vite.
Pour nouer ces bas de ligne, pas de chichi, un double nœud simple et basique suffit pour accrocher l’hameçon, pour la jonction à l’émerillon c’est une simple boucle que j’utilise.
J’aime bien ferrer à la touche, ça évite que le triple se plante trop profond, donc j’utilise un montage avec un double armement, Un triple planté entre la dorsale et la caudale et un simple dans la gueule. Le simple est verrouillé par un morceau de gaine silicone que l’on trouve au rayon carpiste de cette façon on peut règler l’écartement assez facilement selon la taille du vif utilisé.
Le reste c’est du simple de chez simple, un anti-emmeleur de carpiste, un plomb poire dessus, une butée caoutchouc protégeant le nœud de l’émerillon et un bon vieil émerillon JB à agrafe.
Le bas de ligne comme pour toute plombée devra mesurer au moins 50 cm de façon a donner de la liberté au vif. Ce n’est pas parce que le brochet a les yeux implantés vers le haut qu’il ne mange pas sur le fond, donc la plombée est très efficace sauf si le coin est envahi de poissons chats qui mettront 5 m à dévorer votre vif.
Pour le reste c’est assez simple, une bonne canne à vif assez souple, un bon moulin en taille 4000 et si possible débrayable, c’est un plus, et un nylon discret en 30 centièmes afin de pouvoir batailler un joli poisson.
Avec une plombée, essayez les plages ou les avancées de terrain qui seront bordées de cassures. Regardez comme est le terrain à coté du lac et imaginez le relief général se poursuivant sous l’eau. Les hauts fonds de ces avancées sont des postes où les blancs aiment se dorer au soleil, où les éclosions d’insectes ont lieu, où la fraye va s’installer. Par conséquent où le brochet va immanquablement faire son petit tour pour voir s’il y a quelques chose à croquer. Une plombée posées à droite, une à gauche et une au centre de ce haut fond vous permettra d’échapper au vent et ce conserver vos vifs vivants plus longtemps. Des détecteurs vous permettront de vous éloigner de 15/20 mètres pour pêcher au leurre à coté. Restez constamment sous la surveillance de vos lignes même si vous êtes seul. Certains se sont fait verbaliser pour s’être trop éloignés.
À la touche, ne laissez pas partir, ferrez au plus vite et préparez vous au combat. Vous aurez peut être aussi la surprise de piquer un beau sandre, sait on jamais.
Gardez la pêche.
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