Découverte du lac du Breuil

Ce matin avec Cathy nous sommes allés découvrir le lac du Breuil (71) aussi appelé Torcy Vieux. ce lac de barrage vous sera présenté bientôt dans sa page dédié mais sachez qu’il a été vidé il y a trois ans et remis en eau depuis 2 ans seulement.

Il s’y est pris cette année quelque beaux poissons et il y a longtemps que je voulais le découvrir en bateau car du bord ses accès sont très limités et coté barque il est plutôt peu fréquenté.

La mise à l’eau se trouve à coté du barrage, c’est le chemin d’accès au plus profond qui a été empierré lors de la dernière vidange.

 

Hormis l’odeur peu ragoutante de la décharge voisine en aval, le cadre est plutôt sauvage et nous avons attaqué par la rive droite. Comme il est au plus haut, une grande partie de la végétation rivulaire est noyée sous 2m d’eau, idéal pour les planques des brochets. Ce matin, une brume nous a accompagné presque jusqu’à la fin, nimbant ce lac de mystère.

 

Nous sommes donc partis vers la queue du lac pour faire une dérive le long de la bordure. A peine arrivé dans une petite crique et alors que j’essayai désespérément de faire nager correctement un Swimmer de Z Man avec un hameçon texan plombé, je ressent deux belles tapes, signe que les carnassiers sont actifs. Ca commence bien, dix minutes de pêche et déjà une touche mais non suivie d’effet. Changement de leurre, un Daiwa Duck Fin, on relance sur le poste mais rien…

 

Dix minutes encore plus tard et à 50m du premier poste c’est Cathy qui attèle un poisson avec un One Up Orange et chartreuse mais le poisson se décroche au bout de 2 secondes. le queue du leurre est en charpie malgré un hameçon chance.

 

Nous remontons direction le barrage sur des coins splendides et sauvages mais c’est 2 heures sans aucune touche. Arrivé au bout je prends la direction de l’autre coté pour une anse prometteuse. Equipé moi aussi d’un One Up 4 pouces orange et chartreuse monté sur une tête plombée texan Decoy VJ 36 pour passer dans les herbiers je lance dès l’arrivée en direction de la bordure. Je ressent une nouvelle touche, le dit à Cathy en grognant, puis dans la foulée ça gratte à nouveau…

 

Ferrage, petit combat sympa pour ramener à l’épuisette un bec de 50 cm qui rejoindra vite son élément.

 

Deux minutes plus tard ça recommence…Première touche loupée puis re-touche dans la foulée mais je loupe à nouveau, les becs tapent sur la queue des leurres.

 

Nous replions vers 10h30 alors que le vent s’est levé et que le froid digne d’un mois de janvier a eu raison de nos blousons . Bilans pour cette première sortie, un petit bec et trois touches, pas mal pour une découverte d’à peine trois heures trente.

Gardez la pêche.

[subscribe2]

 

 

Les commentaires sont fermés.